20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale.

Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement inadapté, bien plus que par des caractéristiques individuelles.

La France est régulièrement critiquée par les instances internationales pour ses violations des droits des personnes handicapées. Avec plus de 12 millions de personnes concernées (dont 230 000 enfants), l’égalité des droits reste un objectif lointain. Les discriminations et obstacles dans l’accès aux services publics, au logement et à l’emploi sont toujours bien présents.

Les enfants handicapés, par exemple, souffrent d’un manque de moyens et d’accompagnement, tandis que l’accessibilité des lieux publics reste insuffisante. Le taux de chômage des travailleurs handicapés est deux fois plus élevé que celui des autres. Quant aux minima sociaux, comme l’AAH, ils ne permettent même pas d’atteindre le seuil de pauvreté, et la non-décision de déconjugaliser l’AAH témoigne d’une vision réductrice du handicap.

L’austérité et la pénurie de ressources mettent en péril le droit à une vie autonome. De plus, la recherche est trop souvent focalisée sur une approche médicalisée, sans interroger les causes sociales du handicap.

Dans les quartiers populaires, la situation est encore plus complexe. Les familles monoparentales, souvent dirigées par des femmes, se retrouvent seules face à des défis immenses. Le manque de soutien et l’absence de structures adaptées rendent l’inclusion encore plus difficile. Dans ces quartiers, où les inégalités sont déjà criantes, les personnes handicapées sont encore plus marginalisées. Elles se battent non seulement contre les barrières physiques, mais aussi contre des systèmes sociaux et éducatifs qui ne répondent pas à leurs besoins.

Sous la présidence de Macron, la situation des personnes handicapées n’a cessé de se détériorer. Les mesures proposées ont été insuffisantes, et les retards accumulés rendent l’inclusion de plus en plus difficile.

À Saint-Denis et Pierrefitte, nous rencontrons des familles, des personnes en situation de handicap, qui se heurtent à la non-reconnaissance de leurs droits. L’urgence est palpable. Il est impératif d’agir à l’échelle locale, dans des communes comme celles de Plaine Commune, du département de la Seine-Saint-Denis, mais aussi à l’échelle de la région Île-de-France pour garantir une prise en charge réelle et une intégration effective des personnes handicapées dans la société.

Trop souvent, le handicap est relégué au second plan, noyé parmi d’autres enjeux. Une personne handicapée n’est pas définie par son handicap. Il est donc essentiel de privilégier l’autonomie plutôt que la dépendance, en mettant l’accent sur la prise en compte des besoins et non la « prise en charge ».

Après des années d’immobilisme, il est impératif que les personnes handicapées bénéficient de leurs droits dans une société inclusive, guidée par la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, qui réaffirme leur droit à la dignité, à l’autonomie, à l’égalité des chances et à une intégration totale dans la société.

Nos objectifs sont clairs : éradiquer les obstacles culturels, sociaux, législatifs et architecturaux afin de permettre l’accès aux droits fondamentaux des personnes handicapées, comme la liberté de circuler, l’éducation, l’emploi, et un revenu décent.

Nos propositions pour une société plus inclusive :

Dignité et autonomie pour toutes et tous : Garantir l’égalité des droits et des opportunités pour les personnes en situation de handicap, notamment par l’amélioration du suivi médical, la prévention des risques d’accidents et l’accessibilité à l’éducation, à l’emploi et aux services publics.

Éducation : Créer un service public d’accompagnement pour les élèves handicapés, augmenter le nombre d’enseignants référents et ouvrir davantage de classes ULIS.

Emploi : Renforcer l’insertion professionnelle avec un soutien adapté et une meilleure coordination entre services publics de l’emploi et acteurs du handicap.

Accompagnement quotidien : Mettre en place un statut d’aidant familial rémunéré, former le personnel soignant et garantir un accès à des soins adaptés.

Accessibilité et citoyenneté : Assurer l’accessibilité totale des transports, logements et services publics en imposant des normes universelles de conception, et inclure les personnes handicapées dans la vie politique et sociale.

Le handicap ne réside pas dans la personne, mais dans la société qui l’exclut. Par conséquent, les 20 ans de la loi sont l’occasion de célébrer les avancées réalisées, mais aussi de rappeler qu’il reste encore un long chemin à parcourir pour garantir une réelle inclusion. Agissons ensemble pour une société plus juste et égalitaire pour tous.

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Ce qui est certain, est que la doctrine de la macronie n’ayant pas changé, pire avec la présence des 89 députés, il est fort à parier que nous nous acheminons vers la reconduction des mêmes bavures de la République avec le lots de blessés, d’éborgnés. Laurent Nunez Officiel sera à t’il à la hauteur de l’enjeu ? Il y a une forte attente d’une autre politique de sécurité publique au niveau national. La reconduction des pratiques indignes serait impardonnable.

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Pour toutes ces raisons, la recherche de solutions politiques, administratives, financières, dans de nouveaux locaux ; mais aussi humanistes, reste essentielle. Ici il n’est pas question de mettre en cause directement la SEM Plaine Commune dans son objet, ni dans sa volonté de tenir des échéances de livraison d’un programme ; mais d’agir pour que la ville et plaine commune se positionnent en responsabilité pour aider à une sortie par le haut en associant tous les partenaires potentiels, dans une échéance responsable. Car la réponse est politique.

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« Alors que l’on fête cette année les 50 ans de la loi du 1er juillet 1972, dite « loi Pleven », qui a créé les délits spécifiques d’injure et de diffamation à caractère raciste ainsi que la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale, force est de constater que les discours stigmatisants aux relents racistes et xénophobes n’ont pas disparu de l’espace public et médiatique.

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