Mesdames et Messieurs, bonsoir,
Je me présente : je m’appelle Inès, j’ai 17 ans, je vis à Saint-Denis et j’étudie actuellement en classe de terminale au lycée Rosa Parks.
En tant que jeune Dionysienne, j’ai la ferme intention de m’investir personnellement dans cette campagne municipale. Car oui, en tant que jeune Dionysienne, nous en avons assez : dès qu’on parle de jeunesse, on parle à notre place, pour nous, mais surtout… sans nous.
Grandir à Saint-Denis n’est pas une problématique, bien au contraire, c’est une fierté.
Pourtant, lors des cinq dernières années, plusieurs Espaces Jeunesse ont été radiés de notre territoire, et malheureusement, d’autres vont prochainement connaître le même sort. Dans ces lieux, nous pouvions nous rencontrer, nous divertir, nous cultiver ou être accompagnés dans nos projets. Quand on décide de fermer ces espaces, on n’a pas protégé la jeunesse ; au contraire, on l’abandonne en la livrant à elle-même.
Pourtant, nous, jeunes de Saint-Denis et de Pierrefitte, avons du talent et de l’ambition. Nous demandons à être écoutés, respectés et crus, comme cela a été le cas pour nos aînés.
Je pense à Demba Bamba, Sadia Diawara, Tassadit Mohri, Kultur, Cyril Mayamona, Sohaib Naïr et bien d’autres encore. Ces symboles de réussite, passés par les espaces jeunesse, sont des exemples à suivre pour notre génération.
Aujourd’hui, il y a clairement deux visions politiques qui s’opposent.
La première vision trahit ses promesses de campagne et méprise la jeunesse, l’éloignant des décisions qui la concernent.
La seconde vision croit en sa jeunesse et souhaite nous impliquer pour reconstruire ensemble un projet commun.
Moi, en tant que lycéenne de Saint-Denis, je sais laquelle des deux visions parle à ma génération. La jeunesse n’est pas un problème à gérer, c’est une force à accompagner.
Monsieur Bally Bagayoko représente aujourd’hui l’espoir d’une jeunesse enfin écoutée, respectée et soutenue, car nous sommes le présent, mais nous serons surtout le futur.
En mars 2026, nous aurons un choix crucial : poursuivre avec le mépris d’un maire autoritaire, complètement déconnecté de nos réalités, ou placer notre entière confiance à Monsieur Bally Bagayoko et à son équipe forte, fière et unifiée.
Parmi cette unité, deux forces politiques partagent notre vision, et je tiens à les féliciter d’avoir rejoint notre bataille. Je remercie solennellement l’ensemble des partisans du Parti Communiste Français, ainsi que le Mouvement Citoyen de la Seine-Saint-Denis au Cœur.
Pour conclure, je souhaite saluer l’ensemble des agents municipaux des villes de Saint-Denis et de Pierrefitte, et particulièrement nos animateurs et animatrices, qui contribuent à notre éducation et à notre émancipation.
Je terminerai par une pensée pleine d’amour et d’émotion pour Monsieur Lyazid Mouncer, qui a tant donné pour la jeunesse de son vivant.
On peut les applaudir, et je vous remercie infiniment pour votre attention.
Le 22 décembre 2025





