Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Plaine Commune Habitat

A l’occasion des 20 ans de Plaine Commune Habitat !

« 20 ans d’un service public du logement indispensable : l’heure du bilan, le temps d’un sursaut »

Il y a vingt ans, en 2005, nous avons fait le choix fort, collectif et politique de créer Plaine Commune Habitat. Ce choix, porté par une majorité municipale à dominante communiste – à laquelle j’appartenais alors –, avait une ambition claire : mutualiser nos moyens pour créer un office public fort, à la hauteur des enjeux sociaux et urbains de notre territoire.

Dans un contexte marqué par la crise du logement, les fractures territoriales et la précarité croissante, il fallait inventer un outil capable de répondre à l’urgence, tout en préparant l’avenir. Ce fut Plaine Commune Habitat, un office ancré dans la solidarité, la proximité, et l’intérêt général.

Un outil public majeur !

En vingt ans, Plaine Commune Habitat est devenu un acteur central du logement social sur notre territoire :

  • Près de 20 000 logements sociaux gérés,
  • Un patrimoine réparti sur neuf communes (Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Pierrefitte, Villetaneuse, Stains, Épinay, L’Île-Saint-Denis, Saint-Ouen),
  • Une structure née avec le soutien de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) à hauteur de 79 millions d’euros,
  • Une dynamique d’innovation (réhabilitations thermiques, Office Foncier Solidaire, nouvelles constructions…).

Ce succès est avant tout celui des femmes et des hommes qui font vivre le service public du logement au quotidien. Je tiens ici à saluer avec force les personnels de Plaine Commune Habitat – gardien·nes, technicien·nes, agents de proximité, chargé·es de secteur, équipes administratives – dont l’engagement quotidien mérite toute notre reconnaissance.

Mais les signaux d’alerte sont nombreux !

Malgré cette réussite structurelle, la situation actuelle appelle lucidité et vigilance.
De nombreux signaux de dégradation ne peuvent être ignorés.

Des conditions de travail qui se détériorent :

  • Les gardien·nes voient leurs secteurs s’élargir sans moyens supplémentaires,
  • De nouvelles tâches, comme le nettoyage des parties communes, sont imposées sans concertation dans certains quartiers,
  • La charge de travail augmente sans qu’une politique claire de soutien et de valorisation ne soit mise en place.

Une qualité de service en recul :

  • Les pannes d’ascenseur sont récurrentes, parfois non résolues pendant plusieurs mois,
  • Les délais de réponse aux demandes des locataires s’allongent,
  • Des régularisations de charges avec plusieurs années de retard, parfois assorties de pénalités injustes, ont provoqué colère et incompréhension,
  • Des locataires se sentent mal traités, voire méprisés dans certaines situations.

Un cadre de vie trop souvent négligé :

  • Des espaces extérieurs sont à l’abandon, notamment dans des quartiers comme La Courtille,
  • Des différences flagrantes de traitement apparaissent entre les quartiers, accentuant le sentiment d’inégalité.

Des situations de crise mal gérées :

  • À Romain Rolland, des habitants ont subi un incendie criminel, avec des conséquences graves,
  • À Allende, la remise en état des logements après sinistre a pris un temps inacceptable,
  • La crise de la légionellose, survenue dans plusieurs résidences, a suscité une forte inquiétude, accentuée par un manque d’information claire et de réactivité.

Une hausse des loyers qui contredit la vocation sociale :

  • Depuis 2020, les loyers ont augmenté de près de 20 %,
  • Une hausse brutale, injustifiable pour de nombreux locataires, surtout au vu des dégradations constatées dans les services et l’entretien.

Une mémoire populaire piétinée :

Je ne peux passer sous silence la destruction de la fresque d’Eloy Torres à Franc Moisin, réalisée sans concertation, et alors qu’elle avait été financée à l’époque par le ministère de la Culture. Cette œuvre faisait partie de l’identité visuelle et populaire du quartier. Sa disparition n’est pas seulement une faute symbolique, c’est une mémoire urbaine effacée sans respect pour les habitants.

Pour un retour à l’ambition fondatrice !

Plaine Commune Habitat reste un outil public essentiel. Mais il doit se ressaisir, écouter, corriger, et réaffirmer sa mission première : celle d’un service public du logement au service des habitants, au service de la justice sociale, au service du territoire.

Je forme le vœu que ce 20e anniversaire ne soit pas une simple commémoration, mais un point de bascule.

Pour retrouver l’ambition sociale qui a présidé à sa naissance,
Pour revaloriser les personnels, les écouter et les soutenir,
Pour traiter les locataires avec respect, transparence et équité,
Pour réinvestir dans l’entretien, la proximité, la qualité du cadre de vie,
Pour reconstruire la confiance entre l’Office et ses usagers.

Vingt ans après, le service public du logement reste un combat

Je suis fier d’avoir participé à la création de Plaine Commune Habitat. Mais je refuse que l’outil que nous avons construit au nom de l’intérêt général s’éloigne de sa mission fondatrice.

Pour les locataires.
Pour les agents.
Pour nos quartiers.
Pour que le service public du logement reste un levier de dignité et d’égalité.

Le 9 octobre 2025

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