Né le 31 juillet 1973 à Levallois-Perret, issu d’une famille nombreuse d’origine malienne, j’ai grandi à Saint-Denis, ville des Rois et Reines de France, ville monde forgée, dans l’histoire ouvrière, de la résistance et de l’immigration. Je suis le second d’une fratrie de sept enfants : Daouda mon frère aîné, Djélika ma sœur aînée adoptive, Bassanfa, Yaya, Mamadou, Assa et Ousmane mes petits frères et sœurs.
Mon père Adama BAGAYOKO était un brillant, ouvrier de l’automobile, un excellent mécanicien qui a d’abord travaillé pour les services du gouvernement Malien en tant que chef d’équipe. Puis il fera le choix de rejoindre la France au sein de grandes entreprises comme Citroën, Peugeot, Renault et enfin Opel.
Il aura œuvré toute sa vie à faire de ses enfants un modèle de son espoir pour un avenir meilleur, de ce qu’il souhaitait de mieux pour chacun d’entre eux, en quittant sa terre natale : le Mali et en leur permettant de vivre en France.
Il me transmettra son amour de la mécanique, de l’engagement et de la détermination malgré les difficultés.
Ma mère Mariame BAGAYOKO-KANTE, élément essentiel de mon parcours, fera le choix de mettre en veille sa carrière professionnelle pour se consacrer pleinement à mon éducation et celle de mes frères et sœurs. Je dois tout à mes parents qui m’ont apporté ce qu’il y a de plus essentiel dans la vie, l’amour des parents, de la famille, des proches et le respect sans équivoque des voisin.ne.s et de l’étranger, de l’autre tout simplement et le refus des injustices, des inégalités, du mépris et du racisme.
Ces principes ont été des ingrédients essentiels pour gravir les montagnes les plus élevées et affronter les tsunamis de la vie, mais aussi pour apprécier l’essentiel et m’écarter le plus possible des zones de turbulence, des mauvaises fréquentations.
Sur tous les fronts de la vie locale, de mon enfance à Gaston-Dourdin, Duclos, Fabien (Saint-Denis), au Marché de Saint-Denis, en passant par les différents quartiers de la ville que je connais et dans lesquels je suis reconnu. Du collège à l’université, aux salles de sport de la ville, j’ai su et dû conjuguer études, petits boulots, activités associatives, sportives (notamment en tant que joueur et entraîneur de basket ball au niveau semi professionnel) et militantisme dans mon quartier, puis dans ma ville. Une caractéristique que l’on trouve souvent dans les quartiers populaires, où l’on sait dès le plus jeune âge qu’il nous faudra compter sur la famille, sur soi-même et créer des solidarités afin de franchir les échelons de la vie et s’épanouir.
Dans cet exercice, je savais que je devrais toujours faire plus que la norme prédéfinie. Une phrase, entendue et dite par un ancien enseignant Monsieur C… alors que j’étais lycéen au lycée Paul Eluard, allait déclencher chez moi, une véritable compétition avec moi-même et les idées souvent préconçues, empruntent de préjugés et discriminantes, lorsqu’il va m’affirmer de manière définitive : « Monsieur BAGAYOKO vous serez plus tard un ramasseur de crottes ». Ces propos d’une violence inouie, en présence d’autres camarades de classe allaient sonner, le réveil de mes capacités et de mes ambitions à tout mettre en œuvre pour faire mentir ce personnage et poignarder ce projet subalterne que ce dernier espérait pour moi.
Passionné de basket-ball, je vais pratiquer et m’y impliquer le plus largement possible. Joueur à un niveau départemental, puis régional et enfin semi-professionnel, je vais passer mes différents diplômes d’entraîneur, jusqu’à obtenir le diplôme d’Etat d’entraîneur de basket-ball, afin de soutenir le club de Saint-Denis Union Sport qui a été un contributeur dans ce que j’allais devenir. A savoir un élu local au service de sa ville et des habitants.
Diplômes :
Professions :
Mandats municipaux et départementaux :
Vie associative :