Pour toutes ces raisons, la recherche de solutions politiques, administratives, financières, dans de nouveaux locaux ; mais aussi humanistes, reste essentielle. Ici il n’est pas question de mettre en cause directement la SEM Plaine Commune dans son objet, ni dans sa volonté de tenir des échéances de livraison d’un programme ; mais d’agir pour que la ville et plaine commune se positionnent en responsabilité pour aider à une sortie par le haut en associant tous les partenaires potentiels, dans une échéance responsable. Car la réponse est politique.

Sauvons l’association Mamama et ses activités !

Solidarité avec l’association MaMaMa  ( https://www.asso-mamama.fr/) et ces bénévoles qui sont menacés d’expulsion des locaux mis à disposition par la SEM Plaine Commune, la Ville de Saint-Denis et Plaine Commune. Une association qui se distingue par son utilité sociale :
👉 70 000 familles et enfants soutenus en 2 ans
👉 plus de 500 colis distribués chaque semaine
👉 une ouverture 6 jours sur 7 y compris durant les vacances
👉 des bénéficiaires venant de l’ensemble de l’île de France,
👉 distribution de produits hygiéniques, de matériels, jeux, vêtements pour enfants et femmes
👉 un accompagnement social renforcé et individualisé dans un réseaux d’acteurs associatifs, large.
Les échanges avec la ville sont au point mort visiblement depuis la réunion de mercredi, montée en catastrophe devant le tsunami d’indignation avec une vidéo lancée en moins de 24 heures qui a eu plus de 500 000 vues et des soutiens importants ?
Il est a retenir à ce stade :
👉 que les délais pour quitter les lieux ont été renvoyés à septembre 2022 ? Une échéance qui est intenable compte tenu de la nature des activités et des délais nécessaires pour trouver un local similaire permettant de maintenir l’activité dans son intégralité. L’association demandait un report de 6 mois. Cela leur a été refusé.
👉 les partenaires pour accompagner l’association, limités à la préfecture, la mairie de Paris, La SEM Plaine Commune et la ville de Saint Denis. Je dois avouer ne pas comprendre ce choix, qui consiste à ne pas avoir dans le tour de table des financiers, l’absence de la région île de France et des autres départements d’Ile de France ! Si l’objectif est de sauver l’association et son utilité pour de nombreux bénéficiaires, alors tous les partenaires potentiels doivent être associés.
👉 un projet de convention qui visiblement est non amendable et pas signable en l’état par l’association tant , elle comporte des éléments qui ne vont pas dans l’intérêt de l’association et de ses droits.
Mon passage sur les lieux et l’échange avec les membres de l’association confirment sans ambiguïté l’inutilité sociale du lieu et la nécessité d’agir collectivement pour sanctuariser l’activité dans de nouveaux locaux , de la sécuriser sur le plan financier avec un comité de financeurs le plus large que possible, le tout inscrit dans un calendrier tenable, réaliste.
J’ai pu observer durant mes 4 heures de présence, le passage régulier de bénéficiaires, souvent des femmes, provenant des quartiers populaires d’Ile de France, héritières de l’immigration, françaises pour beaucoup d’entre elles, cumulant les difficultés sociales, économiques, de mobilité mais qui restent dignes devant la difficulté et les épreuves.
Des personnes à qui, il ne reste plus que le geste du cœur des acteurs associatifs tant les pouvoirs publics semblent dépassés par la situation. Une situation qui exige plus de pouvoirs publics, plus de soutien des acteurs associatifs, le blocage des prix de première nécessité serait une réalité concrète pour nombre de ces bénéficiaires , l’augmentation des salaires pour soulager le pouvoir d’achat, un soutien de taille. La très large majorité de ces femmes, familles, souvent monoparentales peine à s’alimenter et répondre aux besoins fondamentaux de leur enfant.
La tonalité du courrier de la SEM PLAINE Commune et de Ville de Saint-Denis est très limite dans sa manière de présenter les choses, en mettant en avant des montants d’aides directes et indirectes évalué à environ 500 000 euros. La part majoritaire du montant présenté ( plus de 300 000 euros pour l’usage de 1200 m2 dont environ 1000 m2 de stockage ) , correspond au coût du loyer qui est exigé par la SEM PLAINE COMMUNE, organisme de portage du foncier pour le compte de Plaine Commune et la ville de Saint Denis. Le restant du montant présenté, correspond à la réponse à des appels à projets.
À ce stade, le montant demandé relatif au loyer est une dette pour l’association non pas une aide directe, car l’association ne refuse pas de payer un loyer mais que celui-ci soit abordable au regard de leur capacité financière et la nature de leur activité.
L’autre point qui est insupportable c’est la récurrence de cette pratique, tentant de disqualifier des acteurs associatifs, hier ovationnés au sommet de la crise sanitaire, sur une argumentation et présentation des choses tendancieuses visant à opposer les associations les unes aux autres. La même méthode avait été utilisée pour mettre à mort le #JSD, un journal d’information locale existant de plusieurs dizaines d’années sur le territoire. Pendant ce temps j’apprends que sur le même site d’autres associations utilisent des surfaces moins importantes ( environ 300 à 400 m2) sans s’acquitter de coût de loyer ?
Pour toutes ces raisons, la recherche de solutions politiques, administratives, financières, dans de nouveaux locaux ; mais aussi humanistes, reste essentielle. Ici il n’est pas question de mettre en cause directement la SEM Plaine Commune dans son objet, ni dans sa volonté de tenir des échéances de livraison d’un programme ; mais d’agir pour que la ville et plaine commune se positionnent en responsabilité pour aider à une sortie par le haut en associant tous les partenaires potentiels, dans une échéance responsable. Car la réponse est politique.
Merci aux bénévoles de leur accueil. Nous continuerons à suivre le dossier et à encourager les initiatives des pouvoirs publics, de partenaires qui agiront rigoureusement pour une sortie par le haut pour les familles et enfants concernés. Nous sommes solidaires de la chaîne de solidarité qui prends forme.
Bally Bagayoko
Chef de file @NUPES Saint Denis, FranceInsoumise
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Bally x - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Elections Parents d'eleves

Rejouer l’engagement parental, pour une école plus juste et inclusive !

Merci à toutes les familles qui ont participé aux élections des représentants des parents d’élèves. Un grand merci aussi à celles et ceux qui ont tenu les bureaux de vote, ainsi qu’aux directions et équipes éducatives pour leur soutien précieux. En tant que parent d’élève depuis plusieurs années, je sais combien cet engagement est précieux. Il donne du sens à notre place dans la communauté éducative. Partout, et notamment en Seine-Saint-Denis, à Saint-Denis et à Pierrefitte-sur-Seine, les parents s’impliquent dans des conditions souvent marquées par les inégalités : classes surchargées, manque de moyens, élèves sans accompagnement adapté, pénurie d’AESH… À cela s’ajoutent des établissements où

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Robert Badinter

Robert Badinter : Honorer la mémoire, défendre la République !

Aujourd’hui, la profanation de la tombe de Robert Badinter touche plus qu’un monument : elle blesse la mémoire d’un homme qui a incarné la justice, l’humanité et l’engagement républicain. Robert Badinter a consacré sa vie à faire triompher la dignité humaine — il a lutté pour abolir la peine de mort, défendre les libertés et renforcer l’État de droit. À son nom, à son œuvre, nous rendons un hommage solennel et reconnaissant. Ce jeudi 9 octobre 2025, Robert Badinter entrait au Panthéon, 44 ans jour pour jour après l’abolition de la peine de mort en France. Ce symbole fort rappelait que notre République sait honorer

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Plaine Commune Habitat

A l’occasion des 20 ans de Plaine Commune Habitat !

« 20 ans d’un service public du logement indispensable : l’heure du bilan, le temps d’un sursaut » Il y a vingt ans, en 2005, nous avons fait le choix fort, collectif et politique de créer Plaine Commune Habitat. Ce choix, porté par une majorité municipale à dominante communiste – à laquelle j’appartenais alors –, avait une ambition claire : mutualiser nos moyens pour créer un office public fort, à la hauteur des enjeux sociaux et urbains de notre territoire. Dans un contexte marqué par la crise du logement, les fractures territoriales et la précarité croissante, il fallait inventer un outil capable de répondre à

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Reponse - Hanotin

Réponse à l’actuel maire de la commune nouvelle de Saint-Denis / Pierrefitte -Sur-Seine : La responsabilité ne se décrète pas, elle se démontre !

Monsieur l’actuel Maire Mathieu Hanotin, Dans un message récemment publié sur Facebook, vous accusez La France insoumise à l’Assemblée nationale de s’être “mise à l’écart de la gauche” en raison de son refus du compromis, de ses critiques claires envers le pouvoir, et d’une supposée logique présidentielle. Vous appelez à un “rassemblement responsable” autour du Parti socialiste, que vous érigez en pivot d’un gouvernement de gauche. Mais vos propos occultent l’essentiel : le PS que vous défendez est récidiviste dans la trahison des idéaux de gauche, et sa responsabilité dans l’affaiblissement du camp progressiste est immense — avant comme après 2022. Le Parti socialiste :

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - PS - Gouvernement

Compromissions nationales, silences locaux : la dérive du PS n’est plus tolérable !

Ce matin, Olivier Faure a déclaré que le Parti socialiste était prêt à gouverner aux côtés de ministres démissionnés du camp macroniste, comme Lecornu ou Barrot. Lecornu, c’est le ministre de la militarisation sans limite, de la hausse du budget de la guerre à plus de 5 % du PIB, pendant que les services publics s’effondrent.Barrot, c’est celui qui a couvert de mots tièdes l’inaction et la complicité de la France face au génocide en cours à Gaza. Ces hommes ne sont pas des partenaires de gauche. Ils sont les visages d’un pouvoir qui a choisi la brutalité, l’hypocrisie, la fuite en avant guerrière. Et

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - PS - Trahison

Le Parti socialiste tourne le dos à l’unité – la gauche doit tirer les leçons

C’est désormais quasi officiel : le Parti socialiste refuse la main tendue de Jean-Luc Mélenchon pour refonder le Nouveau Front populaire. Par la voix d’Olivier Faure, le PS acte la fin de l’alliance avec La France insoumise, reniant ainsi l’union populaire qui avait redonné de l’espoir à des millions de personnes en juin dernier. Pire encore, le PS va plus loin dans sa logique de division en évoquant la possibilité de présenter des candidats contre les insoumis dans le 93, un territoire populaire qui incarne la gauche sociale, combative, écologiste. Une attaque frontale contre l’unité de la gauche et contre les habitants de Seine-Saint-Denis, qui

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Carnaval des Luttes 2025

La France insoumise Saint-Denis / Pierrefitte appelle au Carnaval des luttes

Vendredi 11 octobre – 14h – Bassin de la Maltournée – Saint-Denis Alors que la France traverse une crise politique majeure, où les gouvernements nommés par Macron s’effondrent les uns après les autres sans répondre aux urgences sociales, nous avons le devoir d’être présentes et présents dans la rue. La France insoumise de Saint-Denis et Pierrefitte appelle à participer massivement au Carnaval des luttes, une initiative populaire, festive et combative organisée par des collectifs, associations, syndicats, habitant·es et forces politiques locales. Départ à 15h pour un parcours dans les rues de Saint-Denis, retour à 17h au bord du canal. Ce carnaval incarne les luttes quotidiennes

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - 7 octobre

7 octobre : Mémoire, vérité et exigence de paix !

En ce 7 octobre, nous commémorons avec gravité les attaques sanglantes perpétrées en 2023 par le Hamas contre des civils israéliens. Ce jour restera dans la mémoire collective comme un moment d’horreur. Rien ne peut justifier l’assassinat de civils, la prise d’otages, la terreur. Nous pensons aux victimes, à leurs proches, et nous réclamons la libération immédiate de tous les otages encore détenus. Mais la mémoire ne peut être à sens unique. Car depuis un an, ce sont des milliers de Palestiniens, hommes, femmes, enfants, qui ont été bombardés, affamés, déplacés, démembrés dans une guerre de représailles devenue une campagne de destruction totale. Ce qui

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