Brigitte Bardot s’est éteinte à l’âge de 91 ans. Elle a traversé des époques et marqué des générations. Je ne célèbre pas sa disparition : rester fidèle à nos valeurs signifie aussi les appliquer aux vies qui s’achèvent. Qu’elle repose en paix, néanmoins.
Elle a été une artiste qui a marqué le cinéma et la culture populaire, une icône de son temps. Elle a également été une militante pour la défense des animaux, dont les actions ont sensibilisé le public à la souffrance animale. Mais ses engagements se sont mêlés à des idées d’exclusion et de haine, qu’il est essentiel de nommer et de rejeter sans compromis.
On peut éprouver de la compassion pour celles et ceux qui lui étaient proches et pour la cause qu’elle a portée, tout en affirmant que racisme, fascisme, antisémitisme et toutes formes d’intolérance n’ont pas leur place dans nos mémoires ni dans nos combats. Dire adieu ne veut pas dire fermer les yeux. Je les garde ouverts.
“Après la mort, aucun geste ne disparaît : tout reste inscrit dans la mémoire collective.”
Le 28 décembre 2025





