« Ce qui est insupportable dans cette visite du président Hollande au jeune THEO, c’est qu’il ose agir comme s’il n’était pas le responsable de tout ce qui se passe dans ce pays en tant que chef de l’exécutif » par Youssouf BOUSSOUMAH

La guerre dans les quartiers, l’humiliation contre la dignité…..

Tant que les jeunes refuseront de baisser les yeux lors des contrôles, l’humiliation sera l’arme de guerre du pouvoir dans les quartiers. Le viol correspond à cette recherche d’humiliation suprême.
Tout porte à croire que ce que Hollande est allé glaner au chevet du jeune Théo est non seulement un lifting de son image mais aussi un appel au calme. Tout comme les appels que le préfet n’a pas manqués de faire ou ne manquera pas de faire auprès de la famille. 
Théo a lancé un appel à « la fin de la guerre », exactement comme l’avait fait Toumi Djadja des Minguettes en 1983 après avoir été grièvement blessé par le tir à bout portant d’un policier. Un appel qui sera à l’origine de la grande marche pour l’égalité que l’on sait.
Théo comme Toumi a raison d’appeler à ce que cesse cette guerre car c’est une véritable guerre asymétrique que l’Etat mène contre les quartiers populaires. Faite de contrôles incessants et violents, de rafles dévastatrices, de perquisitions autant traumatisantes qu’inutiles le plus souvent, de gardes à vue châtiments, de mises à mort délibérées infligées avec une désinvolture inouïe. Sans aucun remord. Il serait en effet vain de chercher le moindre état d’âme, l’indice infime d’un quelconque repentir chez un des policiers tueurs. A croire que leurs victimes ne sont pas des êtres humains.
Ce qui est insupportable dans cette visite du président Hollande à ce jeune, c’est qu’il ose agir comme s’il n’était pas le responsable de tout ce qui se passe dans ce pays en tant que chef de l’exécutif. Surtout quand il omet de faire une de ses grandes déclarations dont il a le secret, rappelant par exemple le fait que la France est censée être un état de droit, discret rappel à la loi aux policiers. Comment se fait il qu’il n’a pas exigé des policiers un appel similaire à la fin de la guerre, par le simple respect du fameux code de déontologie ?
Voila tout, obsédé par son image, il est allé s’enquérir du fait que des troubles ne viendraient pas entacher sa fin de mandat en pesant par sa présence auprès de la victime pour qu’elle apaise les choses. Vous, je ne sais pas mais moi ça me fait penser aux Palestiniens à qui on demande sans cesse d’appeler à la paix alors qu’ils se font massacrer chaque jour.
Nous pouvons nous interroger, que recherchent ces policiers dont le zèle destructeur et la violente arrogance si l’on en croit leurs sarcasmes sur les réseaux sociaux n’a pas flanché d’un iota au lendemain de cette nouvelle agression caractérisée ? Le pouvoir dans les quartiers ? Ils l’ont, au besoin en s’appuyant même sur les réseaux mafieux, leurs plus fidèles alliés, intéressés au calme comme tout bon entrepreneur. La sécurité ? Qui oserait sérieusement avancer que la sécurité des policiers est menacée dans les quartiers, même en tordant les statistiques du ministère de l’intérieur dans le sens voulu ? 
Le 28 octobre 2015, à Drancy, un jeune homme est blessé à l’anus, plaie de 1,5 cm, dans une voiture de police. Le parquet requière contre le policier municipal dont l’ADN de la victime a été retrouvé sur sa matraque, 6 mois de prison avec sursis. Le parquet ayant requalifié les faits initialement « viol en réunion » en « violences aggravées ». Tout porte à croire que le viol par matraque est une pratique répandue chez certains durs de la police, pour casser certains jeunes considérés comme fortes têtes. De nombreuses rumeurs en font état. D’ailleurs le viol par bouteille était une pratique répandue en Algérie coloniale dans les centres de torture de l’armée. Y aurait t-il là une analogie ?
Les policiers dans les quartiers savent qu’une guerre n’est pas gagnée tant que l’adversaire n’a pas dit « pouce » et qu’il ne baisse sa tête au passage d’un képi et de souliers à clous. Quand les policiers, surtout ceux du genre BAC, pourront enfin imposer leur volonté à l’ennemi qu’ils ont désigné, cette guerre pourra éventuellement prendre fin. Et encore. Il importe pour eux que les jeunes courbent l’échine. C’est pourquoi cela passe obligatoirement par la volonté de les humilier sans cesse. 
Et quoi de plus humiliant qu’une matraque enfoncée dans l’anus quand on sait les codes de dignité en vigueur qui interdiront ensuite d’aller se plaindre d’avoir subi un tel sévisse ? Tant que les jeunes des quartiers auront à cœur leur dignité et qu’ils ne ramperont pas, la guerre que leur inflige la police se poursuivra. 
* Au passage, 6 mois de sursis pour violences aggravées, c’est rien, un gars de cité même condamné primaire aurait eu du ferme pour 10 fois moins que ça.
L’agression contre Théo a elle aussi été requalifiée, elle n’est plus « viol en réunion » mais « viol » pour l’un des policiers et violences pour les autres.
Youssouf Boussoumah
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À Saint-Denis et Pierrefitte, un climat inédit de censure et d’intimidation à l’encontre des agent·e·s publics

COMMUNIQUÉ DE PRESSE La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-Sur-Seine Saint-Denis, le 4 septembre 2025 À Saint-Denis et Pierrefitte, un climat inédit de censure et d’intimidation à l’encontre des agent·e·s publics.Le 1er septembre 2025, une note interne d’une nature inédite a été adressée aux agent·e·s de la Ville de Saint-Denis. Sous couvert d’un « rappel du devoir de réserve », ce document signé par la majorité municipale socialiste, dirigée par Mathieu Hanotin, constitue en réalité un outil de menace, de contrôle et d’intimidation. Une note qui dépasse largement le cadre juridique ! Cette note prétend encadrer l’expression des agent·e·s publics à six mois des élections municipales,

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