COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES ELU.E.S FRANCO-MALIEN.ENE.S (CEFOM) SUR LE PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE AU MALI.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES ELU.E.S FRANCO-MALIEN.ENE.S (CEFOM) SUR LE PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE AU MALI.

Paris le 16 juillet 2017,

Nous membres de la CEFOM, conformément à nos statuts, œuvrons inlassablement au renforcement des relations amicales, économiques, culturelles et politiques franco-maliennes en vue notamment de l’édification d’un Mali uni et prospère.

Force est de constater que depuis des semaines, les nombreuses mobilisations et débats quotidiens autour du projet de révision de la Constitution malienne – renforçant le seul pouvoir du Président au détriment des instances démocratiques du pays – révèlent un fossé dangereux qui se creuse inexorablement au sein de la communauté nationale.

Le samedi 15 juillet 2017, de nombreux maliens ont manifesté au Mali, à Paris comme ailleurs, pour exprimer soit leur opposition, soit leur approbation quant au projet de cette révision constitutionnelle.

Nous, membres de La CEFOM, invitons de toute notre force le Président de la République du Mali à écouter et à entendre la voix de son peuple souverain, malgré les pressions internationales, et ainsi éviter toute manœuvre préjudiciable à notre pays et à sa vie démocratique.

D’une part, la gravité du sujet impose une vraie et large concertation au niveau national tel que nécessite tout projet de modification de la Loi fondamentale du Mali.

Cette même Loi, adoptée le 25 février 1992 à l’issue d’une conférence nationale souveraine, apportait de réelles avancées démocratiques, ce malgré les épreuves que nous avons traversées.

D’autre part, la temporalité choisie pour modifier la constitution – soit à moins d’un an des élections présidentielles – n’est nullement judicieuse dès lors que cette temporalité nourrit la suspicion.

Nous demandons à ce que soient d’abord et largement débattues, de façon démocratique, conformément aux valeurs maliennes, les questions relatives à l’Accord pour la Paix, à la représentation du Sénat et au mode d’investiture de ses membres, à la désignation des membres de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême, à la poursuite du processus de décentralisation, à la révocation du premier ministre, à la nationalité, etc…

Sur la nationalité, le projet de révision énonce en son article 31 que :

« Tout candidat aux fonctions de Président doit être exclusivement de nationalité malienne d’origine… », cette disposition nous inquiète en ce qu’elle constitutionnalise une citoyenneté malienne à deux vitesses, une discrimination actant la rupture d’égalité entre maliens.

C’est tout simplement inacceptable pour nous !

Pour toutes ces raisons, les élus franco-maliens, membres de la CEFOM, organisation apolitique, afin de préserver la cohésion nationale, appellent le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, à surseoir au processus de révision de la Constitution et à ouvrir un large débat, pour éviter qu’il soit porté gravement atteinte à la cohésion sociale du Mali dans un contexte sécuritaire déjà fortement dégradé.

Pour la CEFOM
La Présidente, Sokona Niakhate

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