[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant les vacances d’hiver ne résoudront que temporairement la situation.

Le problème du froid ne se limite pas aux écoles. De nombreuses familles vivant dans des logements publics gérés par les bailleurs sociaux, dont Plaine Commune Habitat, souffrent également de l’absence de chauffage, ou d’un chauffage trop faible, engendrant des conditions de vie insupportables, particulièrement pour les enfants et les personnes âgées. Cette situation constitue une véritable urgence sanitaire, affectant directement la santé des résidents. Si la nature des problèmes (passoire thermique, défaillance en matière d’isolation, etc.) varie, l’urgence d’agir reste la même.

De plus, les équipements publics, comme les gymnases, ne sont pas épargnés par ce manque de chauffage, rendant les activités physiques inconfortables et risquées. Les personnels municipaux travaillant dans ces conditions subissent également des températures inacceptables.

Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que cette situation n’est pas nouvelle. Ces problèmes ont déjà été dénoncés par le passé, mais il semble que la municipalité et les bailleurs sociaux n’en tirent aucune leçon. Malgré les alertes répétées, aucune action pérenne n’a été prise pour remédier à cette crise, et les réponses temporaires, comme les réparations reportées ou les solutions de chauffage insuffisantes, montrent un manque de volonté réelle de résoudre ces problèmes de manière durable. Il est évident que la municipalité semble se désintéresser de la réalité quotidienne vécue par les habitants, préférant masquer ces difficultés sous un voile d’indifférence.

Le contraste entre cette réalité et l’effervescence autour des Jeux Olympiques de Paris 2024 devient de plus en plus flagrant. Alors que des millions sont investis pour cet événement, les conditions de vie des habitants sont ignorées et cachées. La fin des JOP2024 marquera sans doute le retour brutal de cette réalité laissée de côté, avec l’éclatement d’une crise sociale et sanitaire qui n’a que trop duré.

Enfin, en cette période de chute des températures, nous devons aussi penser aux personnes sans-abri. Leur situation en hiver est particulièrement alarmante. Le froid extrême met leur vie en danger, et des solutions d’hébergement d’urgence doivent être mises en place immédiatement. Il est urgent que les pouvoirs publics prennent des mesures concrètes pour mettre à l’abri les personnes vulnérables sur le territoire.

La situation à Saint-Denis révèle de manière flagrante une défaillance dans la prise en compte des besoins des habitants et une absence totale de principe d’anticipation face à des périodes climatiques désormais bien connues de tous, sauf semble-t-il de la municipalité. Les habitants, enfants de la ville, n’ont pas à faire les frais d’un amateurisme inacceptable.

à Saint-Denis, le 14 janvier 2025.

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Bally BAGAYOKO Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Communiqué de presse
Europacity : Après l’avis très défavorable du commissaire enquêteur à la révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, une seule solution abandonner ce projet démentiel !.
Les élu-es du groupe REVE-insoumis saluent cette bonne nouvelle.

Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis est très défavorable. Sans surprise ce projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est peu compatible avec la notion de développement durable, va à l’encontre de la politique contre le réchauffement climatique.

De plus les créations d’emplois annoncées pourraient se faire au détriment des activités présentes sur les territoires voisins, ajoutant que les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local.

Cependant cet avis n’est que consultatif et la mairie (de Gonesse) risque fort de ne pas en cause la mise en place de ce projet d’un autre temps. Comme le rappelle la mairie de Gonesse: « La décision appartient aux élus».

Aux saigneurs de terres nous préférons les soigneurs de terres ainsi nous soutenons le projet du groupement de Coopération pour une Ambition et Métropolitaine Agricole (CARMA) qui créerait des emplois durables et non-delocalisables grace à l’agro-ecologie et à la redéfinition des circuits de production et de consommation tout en luttant contre le mitage des terres agricoles.

Pour nous ce projet sera toujours mauvais et inutile, 1,7 milliards d’euros seraient dépensés pour un énième centre commercial « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins ».Et alors que l’autonomie alimentaire de nos villes est menacé à échéance d’une dizaine d’années.

De nombreux centres commerciaux, y compris en Ile-de-France (Millénaire, Domus, etc. ) peinent à trouver leur équilibre économique. Le modèle de faire société, de « vivre ensemble » hyper consumériste est fortement critiquable.
Il y a mieux à faire. La lutte continue pour préserver ces terres agricoles et aménager autrement le nord francilien.

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Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

Elections municipales : Lettre ouverte des élu.es Insoumis de la majorité de Saint-Denis !

Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

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Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

Elections municipales : la France Insoumise avance…..

Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

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Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue. L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun. La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

Stop à l’expulsion du Landy Sauvage !

Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue.
L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun.
La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

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