[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité.

Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise frappant ce service essentiel pour l’avenir des jeunes dionysiens. Ces professionnels, qui accompagnent chaque année 4 000 jeunes, dénoncent la gestion autoritaire du directeur, soutenu par les autorités politiques. Les conditions de travail se détériorent, et ces agents subissent harcèlement moral et manque de reconnaissance. Malgré nos alertes répétées, les préoccupations des agents ont été ignorées. La municipalité a fait preuve d’un mépris constant pour la jeunesse et d’une absence de vision pour une politique publique digne de ce nom.

Nous soutenons pleinement l’appel des agents pour un véritable plan d’action, et non une simple promesse. Il est impératif de mettre en place une politique ambitieuse, inclusive et respectueuse de ceux qui œuvrent sur le terrain. La ville doit réévaluer sa gestion de la jeunesse en s’appuyant sur ses professionnels, en leur offrant les moyens nécessaires et un cadre de travail respectueux.

Au regard de la rupture du dialogue avec la majorité du personnel, il apparaît évident que le directeur actuel ne peut être maintenu à son poste. Pour sortir de cette impasse et rétablir la confiance, il serait également pertinent d’envisager l’appel à une médiation externe à la ville, afin de trouver des solutions constructives et apaisées. Il est également nécessaire, sans attendre l’échéance des municipales de 2026, que la municipalité actuelle prenne des mesures financières concrètes dans le budget en préparation. Ces mesures doivent impérativement préserver et renforcer les politiques jeunesse pour les habitants de Saint-Denis et de Pierrefitte. Il est crucial de développer l’offre destinée à la jeunesse, tant au niveau des loisirs quotidiens que de l’organisation de séjours et de projets culturels et sportifs, afin de répondre aux attentes et aux besoins des jeunes de ces territoires.

Enfin, cette situation soulève une question importante : qu’en sera-t-il du traitement réservé aux jeunes de la ville de Pierrefitte, désormais absorbée dans la nouvelle commune de Saint-Denis ? Quels moyens seront alloués aux politiques jeunesse pour cette population et comment les personnels de la jeunesse à Pierrefitte seront-ils traités dans ce contexte de fusion ? Il est essentiel que la municipalité prenne des engagements clairs pour garantir que les jeunes de Pierrefitte ne soient pas négligés et que leurs besoins en termes d’activités, de loisirs, et de projets éducatifs et culturels soient pris en compte de manière équitable.

Nous apportons notre soutien aux personnels de la jeunesse, lanceurs d’alerte indispensables. L’urgence est de restaurer un dialogue transparent et d’adopter des solutions concrètes pour répondre aux besoins des jeunes. Si nous prenons les responsabilités demain, la jeunesse sera enfin placée au cœur de notre politique.





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Solidarité avec Lisbonne !

Suite au tragique déraillement du funiculaire à Lisbonne, qui a fait 15 morts, nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes, leurs familles, et l’ensemble du peuple portugais. Nous saluons le courage des habitant·es, l’engagement des secours, des élu·es, et du maire Carlos Moedas. De France, de Seine-Saint-Denis, de Saint-Denis et de Pierrefitte-sur-Seine,nos pensées accompagnent aussi les ressortissant·es portugais·es de nos villes, dont certaines familles sont touchées. Paz às vítimas. Força a Lisboa. Le 4 septembre 2025

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23 août : Se souvenir pour résister, lutter pour réparer ! 

« Il ne suffit pas de commémorer l’abolition, il faut combattre ce qui la rend toujours inachevée. » Le 23 août marque la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, instaurée en 1998 par l’UNESCO.Cette date fait référence à la nuit du 22 au 23 août 1791, à Saint-Domingue (actuelle Haïti), où les esclaves se sont soulevés contre le système esclavagiste colonial français.Cette insurrection a été le point de départ d’une révolution victorieuse, qui aboutira en 1804 à la création de la première République noire indépendante, née de l’abolition arrachée par les esclaves eux-mêmes. Rappel des faits : une entreprise industrielle

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