[# Conseil territorial de Plaine Commune – 19 décembre 2017. Intervention de Martine ROGERET sur l’Eau. Bally Bagayoko]

[# Conseil territorial de Plaine Commune – 19 décembre 2017. Intervention de Martine ROGERET sur l’Eau. Bally Bagayoko]

« Cher-es collègues,

Nous avons à prendre une décision concernant la convention entre les 3 EPT et le SEDIF, ainsi qu’une autre sur l’adhésion partielle de Plaine Commune pour trois villes.

Depuis l’intervention des collectifs citoyens sur la question de la gestion de l’eau, nous avons tous beaucoup progressé dans l’identification des enjeux et dans la connaissance d’informations qui jusque là nous étaient totalement inconnues.

Sans jeu de mots aucun, le SEDIF c’est comme le verre à moitié plein et à moitié vide ; je m’explique : le SEDIF est l’outil dont se sont dotées les communes d’abord, il y a bientôt 100 ans, les communautés d’agglomération ensuite pour être plus fortes ensemble et constituer un poids incontournable dans les négociations ; de ce fait, le SEDIF c’est un syndicat de collectivités et on peut dire que c’est nous. Mais paradoxalement, cet outil solidaire, géré par des élus, a renouvelé systématiquement une Délégation de Service Public (DSP) et a glissé tout doucement vers un instrument au service d’une multinationale, actuellement Véolia, en étant, de par ses statuts, complètement verrouillé de l’intérieur. Nous le savons tous maintenant, lorsqu’une ville veut quitter le SEDIF, c’est impossible puisqu’il faut l’autorisation des deux tiers des villes adhérentes. En 95 ans, aucune ville n’a jamais pu sortir du SEDIF, sauf à la faveur d’un dispositif juridique.

Certains collègues disent qu’il vaut mieux rester au SEDIF pour pouvoir peser de l’intérieur. Mais comment espérer y arriver alors qu’une ville comme Saint-Denis, avec ses 110 000 habitants, compte autant qu’une petite commune de 1000 habitants ?

J’ai lu attentivement la convention qui nous est présentée. Je suis d’accord avec l’analyse des collectifs qui considèrent qu’on doit rapidement, signer une convention permettant de garantir la continuité du service public de l’eau.

Il n’en est pas de même pour les futures études pour lesquelles le SEDIF n’a pas à s’immiscer dans nos affaires ; pour moi, je souhaite que ces études soient menées comme nous le déciderons, en particulier en mettant en place un comité de pilotage où les usagers/citoyens auront toute leur place aux côtés des techniciens et des élus.

Enfin, je suis évidemment d’accord pour que la coopérative de villes que nous formons n’impose rien aux villes si elles ne le veulent pas. Mais ce n’est pas la question là. Si Plaine Commune n’adhère pas au SEDIF pour Epinay, Saint-Ouen et La Courneuve, en quoi Plaine Commune aura imposé quoi que ce soit ? Le vote pour le moratoire n’est pas un vote pour ou contre le SEDIF, il permettra de mener des études sur tout notre territoire, sans en exclure aucune partie et nous pourrons ainsi prendre le temps de réfléchir au mode de gestion de l’eau le meilleur pour tous les habitants.

Enfin, c’est vrai que Saint-Denis va être représentée par une élue qui, avec son groupe, a voté contre le vœu présenté par notre maire. Quelle légitimité elle a pour suivre les études au nom des Dionysiens ? Il faut qu’on revoie ça à Saint-Denis.

Je voterai contre le rapport.
Je vous remercie. »

 

Martine Rogeret

Groupe REVE Insoumis

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Bains Douches

Pour la dignité, pour la santé, pour le droit à l’eau : les bains-douches publics de Saint-Denis, une avancée majeure !

À la suite de l’article du Parisien 93 consacré à l’ouverture des bains-douches avenue Wilson à Saint-Denis, nous souhaitons exprimer notre satisfaction, notre vigilance et notre reconnaissance envers celles et ceux qui ont rendu ce projet possible.Ces bains-douches, ouverts depuis 2023, sont le fruit d’un travail engagé bien avant l’actuelle mandature, par l’ancienne équipe municipale (LFI–PCF–EELV), à la suite d’une étude approfondie sur les besoins en accès à l’hygiène dans notre ville. Cette décision n’est pas née d’un hasard administratif, mais d’une volonté politique ferme de répondre à la réalité du mal-logement et de la précarité sanitaire. Dans une ville où, selon l’INSEE, près de

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - 2G - 3G

Fin de la 2G et 3G : halte à la fuite en avant technologique sans conscience sociale !

Fin de la 2G et 3G : halte à la fuite en avant technologique sans conscience sociale ! La disparition programmée de la 2G d’ici décembre 2026, et celle de la 3G à partir de 2028, présentée comme une avancée « naturelle » vers la 4G/5G, s’inscrit une fois de plus dans une logique de modernisation imposée par le haut, sans considération pour les conséquences humaines et sociales.Ce choix, dicté avant tout par des intérêts économiques — réduction des coûts d’exploitation, optimisation du spectre, obsolescence industrielle organisée — est l’illustration parfaite de l’obsolescence programmée à l’échelle d’une société entière. Des millions d’équipements encore fonctionnels (ascenseurs,

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Afpa

Communiqué de presse : non à la baisse de financement de l’AFPA !

Pour une formation publique, populaire, accessible et émancipatriceLa France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine exprime sa plus ferme opposition à la baisse annoncée de la subvention publique à l’AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), dans le cadre du Projet de loi de finances 2025.Dans un contexte de chômage persistant, de besoins massifs en reconversion professionnelle et de nécessité de former aux métiers de la transition écologique, le choix du gouvernement est clair : affaiblir un acteur historique du service public de la formation. Une baisse brutale et injustifiée La subvention d’équilibre de l’État à l’AFPA passera de 171 millions d’euros en 2024

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Parc Marcel Cachin

Parc Marcel Cachin : une gestion opaque, autoritaire, et méprisante des habitant·es !

À Saint-Denis, dans le quartier du parc Marcel Cachin, la méthode municipale devient de plus en plus claire : décider sans les habitant·es, imposer par la force et masquer les oppositions. Depuis plusieurs mois, riverain·es, commerçant·es et usager·es se mobilisent pour faire entendre leurs préoccupations légitimes : refus de la clôture du parc, demandes d’aménagements adaptés, alertes sur les difficultés quotidiennes liées aux travaux.La réponse de la mairie et de Plaine Commune ? Une écoute de façade, des promesses floues, et une gestion chaotique. Si une première réunion a bien eu lieu, la demande de rendez-vous pour faire un point sur les suites reste sans

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Ville - Noyade - Photo Public domain - Julio Nather

Objectif zéro noyade : urgence de justice sociale et de santé publique !

À la lecture de l’article de 20 Minutes du 17 août 2025, je veux saluer la lucidité, le sérieux et l’expertise des professionnel·les de terrain interrogé·es. À rebours des discours de satisfecit de certains élus locaux ou décideurs publics, ils et elles posent les vrais mots sur les vrais maux. Oui, la situation est dramatique, et non, la politique actuelle de prévention ne suffit plus.En moins de deux mois, 702 noyades ont été recensées en France, dont 193 mortelles — soit une augmentation de 50 % par rapport à 2024. Ces chiffres glaçants ne sont pas des anomalies statistiques. Ils sont le reflet d’un système

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Cité Fauvettes

Fauvettes / Pierrefitte sur Seine : la récupération de trop !

FAUVETTES / PIERREFITTE SUR SEINE : LA RÉCUPÉRATION DE TROP !Une opération électoraliste sur fond d’amnésie organisée Le 3 février 2025, Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, s’est rendu dans la cité des Fauvettes à Pierrefitte pour clôturer symboliquement les derniers appartements avant démolition. Une mise en scène soigneusement orchestrée, destinée à faire croire qu’il serait à l’origine du projet de transformation du quartier.Ce déplacement n’a rien d’innocent : il survient exactement cinq ans après l’annonce officielle de la démolition, validée par l’ANRU en février 2020. Un calendrier recyclé à point nommé, à un an des prochaines élections municipales. Un projet lancé bien avant son électionLes

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Espace jeunesse Geyter

Incendie à l’espace jeunesse De Geyter : alerter, protéger, reconstruire une démocratie locale vivante !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE La France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-SeineSaint-Denis, le 17 août 2025 Incendie à l’espace jeunesse De Geyter : alerter, protéger, reconstruire une démocratie locale vivante ! Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août 2025, un incendie qualifié de criminel par la municipalité a une nouvelle fois visé l’espace jeunesse De Geyter, à Saint-Denis. Ce nouvel acte grave touche un lieu essentiel dédié à l’accompagnement, à l’émancipation et à la protection de la jeunesse de notre ville.Ce fait s’inscrit dans une série préoccupante de dégradations ayant visé, depuis plusieurs années, différents équipements publics :• La Maison de la Jeunesse et

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Jean Luc Melenchon - Bayrou

OPINION. « Il faut renvoyer François Bayrou tout de suite », par Jean-Luc Mélenchon

Nous ne laisserons pas faire ! Voici La Tribune de nos député.e.s La France insoumise – NFP à l’Assemblée nationale ! Le gouvernement Bayrou prépare la rentrée avec un projet de budget dévastateur. Avec les destructions prévues dans les services publics et la sécurité sociale, les milieux populaires sont voués à une violence sociale sans précèdent. Tout cela intervient après une année budgétaire déjà féroce qui a dégradé la vie quotidienne de millions de gens et précipité des centaines de milliers d’entre eux dans la misère. Les discours bellicistes sur l’économie de guerre nous emmènent vers la guerre alors que les grandes urgences sont aujourd’hui

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Précarité étudiante

Étudiants : une génération sacrifiée par l’inaction politique !

En 2025, plus de 2,8 millions d’étudiants subissent une précarité grandissante. Selon l’UNEF, le coût de la vie étudiante a augmenté de plus de 800 € en un an, avec une hausse de 4,12 %, deux fois supérieure à celle de 2024. Cette flambée s’explique par la hausse des loyers, des frais d’inscription et des transports.Mais derrière ces chiffres se cache une réalité plus profonde, confirmée par le baromètre COP1–IFOP 2024 : la précarité étudiante est multidimensionnelle, durable et structurelle. Alimentation :• 36 % des étudiants sautent des repas par manque d’argent (contre 29 % dans la population générale).• Ce chiffre grimpe à 47 %

LIRE L'ARTICLE »