CTM Saint-Denis : « les agents qui ont fait la démonstration d’une détermination à la hauteur de ce qui pour eux aura été incontestablement l’enjeu majeur de ce conflit : la reconquête de leur dignité »..

COMMUNIQUE DU GROUPE REVE SUR LE CTM SAINT DENIS

 

Aujourd’hui mardi 14 mars, le conflit opposant la municipalité aux  agents du CTM prend fin. Il aura fallu 34 jours de grève dont 8 jours de grève de la faim pour  trouver une issue. Nous saluons cette volonté, le protocole d’accord entre les agents et la municipalité qui acte la fin du conflit prévoit justement que les agents et leurs représentants soient étroitement associés aux suites à donner en matière de réorganisation du service. C’est un gage de réussite et de résolution des dysfonctionnements constatés y compris par les agents. C’est aussi une nouvelle étape de reconquête de leur  dignité, par les agents injustement salis par ces faits divers graves.

Cette dignité a en effet été blessée par l’arrestation dans l’enceinte   du CTM d’un trafiquant de drogue. Cette dignité a aussi été blessée par un projet de restructuration,   sans doute nécessaire, mais qui ne pouvait, dans ces circonstances,   être perçu que comme un amalgame injuste. Cette dignité a été blessée enfin, par des commentaires   contradictoires, mal informés et malveillants qui ont pu amalgamer crise du service public, offensive idéologique contre celui-ci et ses agents même s’ils ont pu s’appuyer sur des dysfonctionnement réels.

Cette crise est le produit d’une offensive continue qui vise à  discréditer l’idée même de service public, de bien commun, notamment en   salissant celles et ceux qui y travaillent. À Saint-Denis quelque chose nous rassemble : la volonté de résister à   cette offensive, de défendre et de conforter le service public local.

Habitant-e-s qui savons que le service public est notre bouclier social   face aux salaires, indemnités et pensions indignes que nous imposent   ceux qui vivent de leur dividendes boursiers. Agents municipaux qui savons que travailler pour le bien commun c’est  donner du sens, tous les jours, en dépit des difficultés, à notre   activité professionnelle. Élu-e-s qui se tiennent résolument, quelles que soient les difficultés à coté de celles et ceux qui ne vivent que de leur travail qu’ils soient  salariés du public ou du privé.

Si une issue a été trouvée au conflit du CTM, il n’en demeure pas moins  que nous devons rester tou-te-s  vigilant-e-s pour la suite.

Parce que ce conflit a aussi été trop long pour les habitant-e-s, le marché et les services dont   le quotidien a été compliqué par les inévitables retombées que génère  tout conflit social. Il y a donc une responsabilité partagée pour ré-inventer un dialogue  social véritable prenant la mesure d’un contexte marqué par les  politiques nationales d’austérité.

À Saint-Denis nous savons que la volonté de résister et d’imaginer   d’autres voies pour contrer ces politiques nationales est largement  partagée. Reste à construire ensemble les modalités pratiques d’application de   cette volonté. Les difficultés pour y parvenir ne doivent pas être  sous-estimés, mais là où il y a une volonté, n’y a-t-il pas un chemin ?

Pour leur part, les élu-e-s du groupe Rouge Et Vert, seront  particulièrement attentifs à ce que nos politiques publiques soient guidées par ces valeurs et que les agents et leurs représentants  syndicaux soient systématiquement associés aux reconfigurations  envisagées.

Cette méthode répond à des enjeux majeurs et très concrets. Le service public municipal a besoin de l’intelligence et de  l’expérience de terrain de celles et ceux qui le mettent en œuvre. La confiance et le partage d’objectifs est la clef de l’efficacité au  service de la population. Cela implique que les bonnes conditions de travail des agents ne  sauraient être vues comme un « poids » mais bien comme une condition de  réalisation du service public, y compris dans le souci de bonne utilisation des deniers publics. Cela implique que les personnels qui fabriquent nos « biens communs »,  ne seront jamais, considérés comme une  variable d’ajustement budgétaire.

Ainsi, et nous saluons cette volonté, le protocole d’accord entre les  agents du CTM et la municipalité qui acte la fin du conflit prévoit  justement que les agents et leurs représentants soient étroitement   associés aux suites à donner en matière de réorganisation du service. C’est un gage de réussite et de résolution des dysfonctionnements   unanimement constatés. C’est aussi une nouvelle étape de reconquête de la dignité des   agents et de meilleur fonctionnement du service public.

Les membres du Groupe RÊVE ( Rouge et Vert Ensemble Pour Saint-Denis)

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko Saint-Denis La France Insoumise

Jeux Olympiques et Paralympiques : quel impact à Saint-Denis ?

Replay du live du 29 septembre 2024 avec Carlos Martens-Bilongo (député La France Insoumise du Val d’Oise), Cécile Gintrac (porte-parole du Comité de Vigilance des JOP2024), Magalie Tropnas (ancienne employée de l’hotel H4 et habitante de Saint-Denis) et Alexandre Schon (habitant du quartier Pleyel à Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

Mobilisation pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis

J’ai participé à la mobilisation générale du 4 octobre dernier en compagnie des collectifs locaux de défenses des sans-papiers pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis, les délais anormalement long pour la délivrance des cartes, récépissés de séjours et des rendez-vous. Stop à la fabrique de Sans-Papiers organisée par l’Etat. Lorsque les services déconcentrés de l’Etat par leur inertie, la sous dotation en moyens humains brisent des vies, suspendent les droits, suppriment des contrats de travail, je suis pour qu’une dotation de compensation financière soit octroyée par l’Etat à toutes les victimes, y compris ceux et celles qui ont perdu leur

LIRE L'ARTICLE »

Réponse à la lettre ouverte de Farid Aïd, conseiller municipal de Pierrefitte

L’ami Farid Aïd, J’ai pris connaisance de ta lettre ouverte. Je la trouve responsable et souscris à ton appel à additionner nos actions, nos forces, nos richesses pour construire un avenir pour les habitant.s des villes Saint-Denis et de Pierrefitte. A ce stade, ta lettre n’est pas un acte de candidature, contrairement à ce que certains tentent de faire croire. Mais un appel à la raison collective au regard des enjeux majeurs qui nous attendent et auxquels nous devons répondre. Je partage ta préoccupation à agir le plus largement avec toutes celles et ceux qui veulent se rendre disponible pour engager et faire réussir cette

LIRE L'ARTICLE »

Pollution dans le quartier Franc-Moisin

Depuis plusieurs mois des odeurs nauséabondes s’échappent du réseau d’égouts du quartier Franc-Moisin et incommodent les locataires. À cela s’ajoute le fait que plusieurs habitant.e.s, depuis la démolition du bâtiment 4 expriment des gênes respiratoires, apparition de boutons, maux de tête, nausée, etc. Il semble que ces désagréments auraient un lien avec le chantier en cours dans le cadre de l’ANRU et en particulier depuis la démolition du bâtiment 4. Pour éviter l’inquiétude populaire sur le quartier Franc Moisin : l’information de la population est une priorité et l’analyse de l’ARS doit être rendue publique ! Je demande à l’actuel maire de la ville de

LIRE L'ARTICLE »

Nouveau logo pour Saint-Denis et Pierrefitte

Les maires de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Pierrefitte, Michel Fourcade, ont annoncé la semaine dernière la création d’un nouveau logo pour les deux communes. Outre l’absence de toute consultation des habitantes et des habitants des deux communes, qui, je pense, auraient été heureux de pouvoir donner leur avis sur la manière dont il souhaite être représentés et être perçus, je suis choqué à la vue du visuel, qu’il s’agit quasiment à l’identique du logo déjà existant du conseil municipal des jeunes. Une question s’impose alors : combien a couté ce « nouveau logo » ? C’est-à-dire, quel montant a été consacré à la réalisation de ce

LIRE L'ARTICLE »

Augmentation des loyers de Plaine Commune Habitat

L’augmentation indigne de 3,26% a été validée par la majorité du Conseil d’administration de Plaine Commune Habitat. Depuis 2021 c’est 14% de hausse des loyers, infligées aux locataires. Plaine Commune Habitat doit cesser de jeter l’argent des locataires par la fenêtre en bâclant les travaux, sans suivi sérieux des chantiers et des entreprises. Ce que dénonce régulièrement Mame Doume doit être une invitation à faire mieux et non à renforcer le mépris à l’égard des amicales de locataires et des locataires. Adrien Delacroix, champion numéro un du mépris qui après avoir méprisé les représentants des locataires qui se sont opposés à la hausse de 3,26%

LIRE L'ARTICLE »