CTM Saint-Denis : Place à la construction de réponses et solutions collectives..Le Communiqué du Groupe RÊVE..Bally BAGAYOKO

COMMUNIQUE GROUPE RÊVE ( Rouge et Vert Ensemble Pour Saint-Denis)

La situation au CTM et l’écho qui s’en propage sont préoccupants……

Il est temps que des mesures soient prisent de nature à dépasser   positivement le conflit en cours et à rechercher des solutions co-  construites en accord avec ce qu’on en commun les habitants, les  employés et les élus de cette ville : la conviction que le service   public est notre bien commun et que sa défense est une cause qui nous  
rassemble.

Le groupe RÊVE, à travers les élu-e-s qui en sont membres, a pour sa   part jouer la transparence : les réserves qui sont les nôtres quant  aux mesures décidées sans que nous participions à leur élaboration ont   été exprimées avec respect et franchise, après que nous en ayons eu   connaissance en séance du Bureau Municipal du 23 janvier, lors du CTP du 26 janvier 2017  et du Conseil municipal du 2 février 2017.

Ces réserves, et leur expression sont gouvernées par l’idée que nous   nous faisons de la majorité municipale à laquelle nous appartenons,   elles pointent :

1) la nécessité de communiquer mieux et davantage sur la nécessaire  distinction entre les faits relevant d’agissements criminels et ceux   relevant de fautes professionnelles, sachant que les temps disjoints   des enquête administratives et judiciaires complique la bonne   compréhension de ce que ces deux dimensions de la crise ne se   recoupent qu’en partie. En conséquence de quoi ils nous paraît   toujours opportun que des gestes forts soient effectués en matière de  soutien aux personnels du Centre Technique Municipal non seulement innocents des faits graves   qui s’y sont déroulés mais aussi victimes du discrédit jeter sur   l’ensemble des agents de ce service par la faute d’une infime minorité
d’entre eux.

2) la nécessité de communiquer à l’ensemble des élu-e-s le rapport  d’enquête administrative, au besoin et même de préférence après que  celui-ci ait été anonymisé. La connaissance des fait que nous devons  avoir en responsabilité en tant qu »élu-e-s relève d’avantage du   « quoi ? » que du « qui ? ». Cette demande à été formulée en séance du  Conseil municipal, le 26 janvier 2017, il serait grand temps qu’elle  obtienne une réponse.

3) S’agissant des logements de fonction :

la nécessité que les agents qui bénéficiaient d’un logement de  fonction pour nécessité absolue de service soient relogés aux mêmes  conditions et à une distance du CTM compatible avec leurs missions ;
la nécessité que les agents qui bénéficiaient d’un logement de  fonction hors nécessité absolue de service soient accompagnés  socialement afin d’atténuer les difficultés occasionnées pour eux et  leurs familles par la suppression des logements de fonction au sein du  CTM.

4) La nécessité que le gardiennage du CTM demeure dans le service  public municipal après une éventuelle période dérogatoire durant  laquelle, au regard de la nécessité pour les services de se  réorganiser, cette tâche pourrait être confiée temporairement à une  société privée. La durée de cette période transitoire devant faire  accord notamment avec les représentants du personnel.

Cela passe par l’élaboration avec les agents, en concertation avec  leurs organisations syndicales d’un véritable projet de service pour  le CTM  afin de dégager des solutions partagées cohérentes avec les  orientations municipales et les moyens dont la Ville dispose. Ce  travail devra en particulier établir un cahier des charges pour le  gardiennage du CTM et examiner les conditions au delà d’une période  transitoire de sa reprise en régie directe par la ville.

5) La nécessité que la réorganisation du service des fêtes fasse  également l’objet d’une concertation approfondie, et qu’en aucun cas  cette réorganisation ne se traduise par un recalibrage de nature à  déboucher sur la privatisation massive de ces missions. La défense du  service public telle que nous la concevons implique que le recours à  des prestations privées demeurent l’exception.

Force est de constater que pour l’heure, le nécessaire débat dans une  majorité municipale forte parce que pluraliste est au point mort sur  ces questions.Force est de constater également que le nécessaire dialogue social  avec des agents légitimement inquiets des mesures annoncées, est  également au point mort.

Dans une commune telle que la nôtre, sous la responsabilité d’une  municipalité telle que la nôtre, il est impossible de se satisfaire  d’une telle situation qui ne peut provoquer que l’incompréhension de  toutes celles et tous ceux qui ont été et sont encore attentifs et
attachés à nos engagements communs.

En conséquence de quoi et vu l’ampleur du problème, il est temps de se  poser la question de la constitution d’une commission d’information et  d’évaluation telle que prévue aux termes de l’article 6-5 du règlement  intérieur de notre Conseil municipal. Pour ce qui nous concerne, le sens que nous donnons à une telle  démarche est de trouver collectivement et dans un dialogue renoué,  apaisé et constructif, une issue par le haut à une situation intenable  produit d’événements graves qui ont fait tant de mal à notre  collectivité.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

L’Éducation, un droit pour tous : stop aux fermetures de classes !

La France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte apporte son soutien indéfectible à la FCPE 93 et à son constat alarmant concernant l’éducation dans notre département. Le texte présenté lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) du 10 février 2025 à Bobigny ne reflète pas seulement la réalité vécue par des milliers de familles en Seine-Saint-Denis, mais souligne aussi l’urgence d’une réaction face à la dégradation continue du service public d’éducation. Le constat dressé par la FCPE 93 est accablant. Chaque année, des décisions sont prises sans tenir compte des besoins réels des élèves, et sans aucune concertation significative avec les parents. Ces décisions, motivées par des considérations

LIRE L'ARTICLE »

20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

LIRE L'ARTICLE »

Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

LIRE L'ARTICLE »
L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

LIRE L'ARTICLE »
paul éluard bally bagayoko saint denis grève

[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité. Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise

LIRE L'ARTICLE »

Problèmes de chauffage à Plaine Commune Habitat

Plusieurs locataires du parc public de Plaine Commune Habitat nous ont alertés sur l’absence ou l’insuffisance de chauffage dans certains logements de la nouvelle commune de Saint-Denis, une situation d’autant plus préoccupante avec la chute des températures en cette période hivernale. La mise en chauffe est effective depuis plusieurs semaines selon les informations fournies par le bailleur Plaine Commune Habitat . Les personnes âgées, les enfants et les malades sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires liés au froid, tels que les maladies respiratoires. De plus, les loyers et charges ont constamment augmenté ces dernières années, sous l’impulsion des élu.e.s de l’actuelle majorité, avec le soutien

LIRE L'ARTICLE »