[# Débat sur la Laicité ? Une excellente réaction de mon ami Jean Brafman que je salue pour la clarification qu’il appelle avec sa réaction. Bally BAGAYOKO]
Le 13 janvier, l’observatoire de la laïcité de Saint-Denis organise une initiative à la Bourse du travail de Saint-Denis.
Laïque de toujours, soutien indéfectible de l’Observatoire national de la laïcité -de conception bien plus ouverte et accessible- j’ai personnellement toutes les raisons de ne pas y participer ni de partager les longs attendus et commentaires qui accompagnent l’invitation à s’inscrire.
Mais un passage relatif à Saint-Denis m’interroge au plus haut point. Que veut dire et qui sont » Dans notre ville, se concentrent toutes les oppositions à la laïcité qu’on retrouve à l’échelle de notre pays : associations, partis politiques, intellectuels, université, lobbys politico-religieux réunis autour d’une même volonté: diviser les Français en fonction de supposées appartenances ethniques et religieuses. D’ailleurs, pour comprendre les antagonismes qui déchirent notre République, il suffit de saisir ce qui se joue à Saint-Denis. C’est depuis notre ville, dans notre mythique Bourse du travail, que des appels sont lancés pour fragmenter notre société en ravivant de purs fantasmes »racialistes ». «
Saint-Denis, sa population, ses forces vives dans leur diversité, ce n’est pas ça. Jeter l’opprobre n’est pas le débat ni la richesse de la diversité des idées.
Je l’ai connu pour avoir été désigné nommément et sans preuve comme responsable d’événements liés à la perturbation d’une initiative passée de l’observatoire de Saint-Denis. De quoi justifier une campagne d’extrême droite contre « l’islamo collaborateur » que je devais être.
Au moment où le ministre de Macron Blanquer créée un Conseil des sages de la laïcité avec les plus intégristes sur cette question, laisser entendre que la ville de Saint-Denis, sa population avec de très nombreux musulmans sont ainsi le théâtre de phénomènes suspects est une indignité.
Et aurait dû être relevé par le JSD. Je regrette que sa présentation « sympathique » ne l’ai pas permis.
Je tenais à le dire.
Jean Brafman