Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Missions locales

Déclaration de soutien à l’Union nationale des Missions Locales !

Consterné par le silence de la majorité municipale actuelle, ainsi que par l’absence de réaction du président de l’ancien Objectif Emploi – désormais dénommé CODE – et de la présidence de Plaine Commune, je tiens à exprimer ma profonde inquiétude face à la situation dramatique que traverse aujourd’hui le réseau des Missions Locales.

Le Projet de loi de finances 2026 prévoit une baisse de 13 % du financement des Missions Locales, soit une perte de près de 80 millions d’euros, après une première réduction de 5,8 % en 2025. En deux ans, c’est près de 20 % du budget de l’État qui disparaît, alors même que le nombre de jeunes accompagnés a augmenté de 8 % depuis septembre 2025, et de 10 % parmi les mineurs. Ces coupes budgétaires menacent directement 1 081 postes dans les Missions Locales (–7,5 %) et compromettent la qualité de l’accompagnement offert à plus d’un million de jeunes chaque année.

Je connais l’importance de ce réseau pour nos territoires. Ancien président de la Mission Locale, vice-président de l’Union nationale des Missions Locales (UNML) et du PLIE, je mesure à quel point ces structures sont vitales pour les jeunes des quartiers populaires, notamment ici, en Seine-Saint-Denis.

Dans notre département, les jeunes subissent de plein fouet la crise sociale et économique :

  • Seuls 55 % des 20-29 ans occupent un emploi, contre 62 % en moyenne régionale ;
  • Le taux de chômage des jeunes atteint encore près de 38 % dans certains cantons ;
  • À Saint-Denis, le chômage touche 20 % de la population active, et plus encore chez les moins de 25 ans ;
  • À Pierrefitte-sur-Seine, plus d’un jeune sur deux occupe un emploi précaire.

Ces chiffres traduisent une réalité quotidienne : ici, la jeunesse est souvent la plus exposée à la précarité, à la pauvreté et au découragement. Le risque est majeur : affaiblir les Missions Locales, c’est affaiblir le dernier rempart public contre l’exclusion, alors que de plus en plus de jeunes basculent dans la pauvreté.

Les Missions Locales ne sont pas un coût, mais un investissement social et humain essentiel. Elles accompagnent chaque jour des milliers de jeunes vers la formation, l’emploi, l’autonomie et la confiance. Réduire leurs moyens, c’est fragiliser tout un pan du service public de proximité.

Je tiens également à adresser mes salutations les plus sincères à l’ensemble des personnels des structures d’insertion, qui accomplissent un travail remarquable et redonnent de l’espoir à tant de jeunes en panne de perspectives. Leur engagement quotidien incarne le meilleur du service public et du lien social. C’est une ambition qu’il nous faudra renforcer, car trop de nos jeunes restent encore sur le bord du chemin.

C’est pourquoi j’apporte mon plein soutien à l’appel de l’UNML, et je me solidarise sans réserve avec l’engagement des députés de La France insoumise et du Nouveau Front populaire, qui défendent, au sein de l’Assemblée nationale comme municipale, un autre budget, à la hauteur des besoins et des réalités de terrain.

Nos jeunes de Saint-Denis, de Pierrefitte et de toute la Seine-Saint-Denis méritent mieux que des arbitrages comptables.
Ils méritent la confiance, l’accompagnement et les moyens de construire leur avenir.
J’appelle donc l’ensemble des élus locaux à se mobiliser d’urgence pour soutenir les Missions Locales et refuser tout affaiblissement de la politique jeunesse sur nos territoires.

Le 5 octobre 2025

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Les bus en centre-ville : de bien modestes et insuffisantes avancées !

La France Insoumise tient tout d’abord à saluer la combativité du Collectif Bus, qui lutte depuis deuxans sans relâche pour le rétablissement du passage en centre-ville de Saint-Denis des bus 153, 253 et La suppression de ces lignes, décidée de manière autoritaire et sans aucune concertation avec lapopulation par Mathieu Hanotin au nom de « l’apaisement du centre-ville », a profondément impacté les habitants. Dès le 28 février 2023, La France Insoumise de Saint-Denis a exprimé son soutien à cettemobilisation citoyenne, qui a recueilli 5 600 signatures. Ce soutien a été renouvelé le 24 juillet 2024.Cependant, une seule rencontre officielle avec Katy Bontinck, 1ère adjointe,

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Meurtre de Luigi, 16 ans, à la kalachnikov sur la commune de Saint Denis !

« Au terme d’un procès tendu, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné vendredi 14 février à des peines de 14 à 19 ans de réclusion trois hommes reconnus coupables du « meurtre en bande organisée » de Luigi, 16 ans, tué à la kalachnikov en 2018 à Saint-Denis, victime de rivalités entre cités. En dépit de cris et de larmes à l’énoncé du verdict, « la famille de Luigi est en fait soulagée que le meurtre ne soit pas impuni », a commenté son avocat, Me Stéphane Sebag. ». À nouveau toutes mes sincères condoléances attristées à la famille et aux proches. On ne devrait

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L’Éducation, un droit pour tous : stop aux fermetures de classes !

La France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte apporte son soutien indéfectible à la FCPE 93 et à son constat alarmant concernant l’éducation dans notre département. Le texte présenté lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) du 10 février 2025 à Bobigny ne reflète pas seulement la réalité vécue par des milliers de familles en Seine-Saint-Denis, mais souligne aussi l’urgence d’une réaction face à la dégradation continue du service public d’éducation. Le constat dressé par la FCPE 93 est accablant. Chaque année, des décisions sont prises sans tenir compte des besoins réels des élèves, et sans aucune concertation significative avec les parents. Ces décisions, motivées par des considérations

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20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

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Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

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L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

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[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

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[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

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[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

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