[#Déclaration des Présidents d’Offices Public de l’habitat en Seine-Saint-Denis 28 septembre 2017, pour s’opposer collectivement aux mesures irresponsables prises par le gouvernement Marche et son président. Bally BAGAYOKO]

[#Déclaration des Présidents d’Offices Public de l’habitat en Seine-Saint-Denis 28 septembre 2017, pour s’opposer collectivement aux mesures irresponsables prises par le gouvernement Marche et son président. « Nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de suspendre toute décision quand à cette mesure de baisse des APL et des loyers et d’engager une concertation avec les élus locaux sur les véritables moyens de relancer la construction de logement dans leur diversité et d’assurer le NPNRU. » Je suis solidaire de cette lutte et déclaration, avec une pensée pour tous les amicales des locataires, les associations qui œuvrent dans le domaine du droit au logement. Bally BAGAYOKO]

Nous, Président d’Offices municipaux, intercommunaux et départemental de Seine-Saint-Denis, souhaitons solennellement indiquer nos regrets sur la méthode employée par le gouvernement dans l’élaboration de son plan logement et affirmer notre profond désaccord avec les orientations prises.

Nous regrettons avoir appris au compte-goutte par voix de presse depuis deux semaines les intentions du gouvernement en matière de logement. Nous prenons acte des réactions de l’Union Sociale pour l’Habitat et de la Fédération des Offices qui ne semblent pas avoir été davantage associées à l’élaboration des réformes que les Elus que nous sommes.

Nous découvrons avec consternation le projet de baisse de 60€ des APL et la baisse d’un montant identique imposée réglementairement en date du 1er janvier 2018 aux loyers plafonds des logements sociaux des locataires bénéficiant des APL. Si cette mesure évite de diminuer le pouvoir d’achat des ménages, elle ferait porter le poids du désengagement de l’Etat sur les finances des organismes HLM.

Les mesures annoncées fragiliseront durablement la construction et l’entretien, freineront durablement la production et augmenteront à court terme les prix de sortie et renforceront donc les inégalités sociales et territoriales. L’impact de cette mesure sur les équilibres financiers de nos organismes serait catastrophique et mettrait en péril leur pérennité. Au final, ce sont les locataires de notre patrimoine et les demandeurs de logement social – très nombreux en Seine-Saint-Denis – les résidents des foyers désirant s’inscrire dans un parcours résidentiel, les futurs acquéreurs qui seront les victimes de ces décisions. Tous nos organismes auraient un autofinancement nul ou négatif et leurs investissements futurs et nos partenariats seraient remis en cause.

Tous sont pourtant fortement engagés au côté de l’Etat dans la rénovation urbaine et la
construction neuve, l’amélioration du cadre de vie piloté dans le cadre des Contrats de Ville et des Conventions de Gestion Urbaine de Proximité et ils interviennent de manière soutenue sur leurs fonds propres pour réhabiliter leur patrimoine. Tous nos organismes ont conclu des Conventions d’Utilité Sociale avec l’Etat et suivent avec ses services des objectifs qui seraient pour beaucoup caducs.

Nous sommes consternés par la contradiction que nous constatons entre les intentions du
gouvernement de relancer la production de logements et cette mesure de baisse des APL et des loyers qui aurait pour conséquence de stopper les projets de construction neuves de nos organismes respectifs et de remettre en cause la faisabilité des projets de rénovation urbaine étudiés dans le cadre du NPNRU. Ces mesures vont à l’encontre d’une politique de peuplement qui mobilise déjà les acteurs dans leur diversité.

Nous affirmons avec force que les compensations envisagées par le gouvernement sont anecdotiques ou inopérantes. Le gel du taux du livret A pour deux ans à 0,75% ne permettrait que des économies de quelques dizaines ou centaines de milliers d’euros et dans tous les cas sans commune mesure au regard des millions dont nos organismes seront privés suite à la baisse des APL et des loyers.

L’augmentation des surloyers serait d’une application très limitée car de larges pans de notre patrimoine en sont exemptés au regard de leur classement en Quartier Politique de la Ville. De plus si on veut conserver une mixité sociale dans les quartiers, la hausse du surloyer devrait impérativement s’accompagner de constructions neuves et diversifiées dont nous n’aurons plus les moyens. Les acteurs privés ne pourront pas quant à eux assumer tous les risques. Lorsque le Gouvernement prétend améliorer les conditions de financement pour rendre possible la baisse des loyers, il oublie que chaque construction a un financement et un équilibre propre calculé sur une quarantaine d’années. Modifier le financement des futures opérations n’améliore en rien le déséquilibre que cette baisse ferait peser sur toutes les constructions déjà réalisées et qu’il faut rembourser dans les conditions d’hier.

Enfin, nous sommes très circonspects sur la vente de patrimoine que le gouvernement semble vouloir développer à grande échelle. Nos villes sont confrontées à de nombreuses copropriétés dégradées. Nous travaillons avec les services de l’Etat à leur résorption. Des objectifs exagérés de vente de patrimoine pourraient se traduire dans quelques années par la constitution de nouvelles copropriétés dégradées.

Nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de suspendre toute décision quand à cette mesure de baisse des APL et des loyers et d’engager une concertation avec les élus locaux sur les véritables moyens de relancer la construction de logement dans leur diversité et d’assurer le NPNRU.

Stéphane TROUSSEL Président de Seine-Saint-Denis habitat
Laurent RUSSIER, Président de Plaine Commune habitat
Sylvine THOMASSIN Présidente de Bondy habitat
Patrice BESSAC Président de l’OPH Montreuillois
Pierre SARDOU Président de l’OPH Bagnolet
Anthony MANGIN Président de l’OPH de Drancy
Séverine MAROUN Présidente de l’OPH d’Aulnay-sous-Bois
Françoise KERN Présidente de l’OPH de Pantin
Anthony DAGUET Président de l’OPH d’Aubervilliers
Jonathan BERREBI Président de l’OPH de Bobigny
Asma GASRI Présidente de Romainville Habitat

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Les bus en centre-ville : de bien modestes et insuffisantes avancées !

La France Insoumise tient tout d’abord à saluer la combativité du Collectif Bus, qui lutte depuis deuxans sans relâche pour le rétablissement du passage en centre-ville de Saint-Denis des bus 153, 253 et La suppression de ces lignes, décidée de manière autoritaire et sans aucune concertation avec lapopulation par Mathieu Hanotin au nom de « l’apaisement du centre-ville », a profondément impacté les habitants. Dès le 28 février 2023, La France Insoumise de Saint-Denis a exprimé son soutien à cettemobilisation citoyenne, qui a recueilli 5 600 signatures. Ce soutien a été renouvelé le 24 juillet 2024.Cependant, une seule rencontre officielle avec Katy Bontinck, 1ère adjointe,

LIRE L'ARTICLE »

Meurtre de Luigi, 16 ans, à la kalachnikov sur la commune de Saint Denis !

« Au terme d’un procès tendu, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné vendredi 14 février à des peines de 14 à 19 ans de réclusion trois hommes reconnus coupables du « meurtre en bande organisée » de Luigi, 16 ans, tué à la kalachnikov en 2018 à Saint-Denis, victime de rivalités entre cités. En dépit de cris et de larmes à l’énoncé du verdict, « la famille de Luigi est en fait soulagée que le meurtre ne soit pas impuni », a commenté son avocat, Me Stéphane Sebag. ». À nouveau toutes mes sincères condoléances attristées à la famille et aux proches. On ne devrait

LIRE L'ARTICLE »

L’Éducation, un droit pour tous : stop aux fermetures de classes !

La France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte apporte son soutien indéfectible à la FCPE 93 et à son constat alarmant concernant l’éducation dans notre département. Le texte présenté lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) du 10 février 2025 à Bobigny ne reflète pas seulement la réalité vécue par des milliers de familles en Seine-Saint-Denis, mais souligne aussi l’urgence d’une réaction face à la dégradation continue du service public d’éducation. Le constat dressé par la FCPE 93 est accablant. Chaque année, des décisions sont prises sans tenir compte des besoins réels des élèves, et sans aucune concertation significative avec les parents. Ces décisions, motivées par des considérations

LIRE L'ARTICLE »

20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

LIRE L'ARTICLE »

Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

LIRE L'ARTICLE »
L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

LIRE L'ARTICLE »
paul éluard bally bagayoko saint denis grève

[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

LIRE L'ARTICLE »