Démission du maire : Communiqué de presse du nouveau groupe de la majorité de Saint-Denis REVE….

En séance du Conseil municipal du jeudi 29 septembre, Didier Paillard a annoncé sa décision de démissionner de son mandat de maire en décembre 2016.
Il faut distinguer entre le choix respectable d’un homme qui a longuement, avec courage et conviction, servi la cause de notre ville et de sa population et la nécessaire critique de l’institution où tout pousse en permanence à aggraver le fossé qui se creuse entre électeurs et élus.
En cette matière comme en tant d’autres (écologie, éducation, emploi, culture, justice…), si la République est une promesse, il ne faut pas, comme dirait l’autre qu’ « une promesse n’engage que celui qui y croit ». Nous tenons à cet engagement fondamental pour quiconque aspire à une politique d’émancipation : nous sommes là pour contribuer au rapport de force qui oblige la République à tenir ses promesses.
Pour que les mots de liberté, d’égalité et de fraternité cessent de sonner creux aux oreilles des habitants de nos territoires, nous ne devons pas craindre de sortir des sentiers battus du prêt-à-penser gestionnaire, nous avons même le devoir d’imaginer en dépit et au delà de ce que la loi autorise.
Quand Saint-Denis organise un référendum pour le droit de vote des étrangers, quand Saint-Denis organise la rentrée et l’année scolaire sous contrôle citoyen, Saint-Denis est à la hauteur de cette ambition politique qui s’incarne dans la convergence de l’ensemble de ses forces vives et où la municipalité est un point d’appui au service du combat commun.
 
Aussi, au delà de la décision de notre maire, et comme lui-même l’a d’ailleurs souligné, la question qui se pose à nous c’est : à mi-mandat comment redonner du souffle à notre projet ? Comment, pour rester fidèles à nos engagements, concevoir les ajustements rendus nécessaires par l’offensive austéritaire qui s’abat sur notre commune et dont les insultes racistes auxquelles elle fait front ne sont que la dimension la plus spectaculaire.
 
Cela n’est pas d’abord une question de personne, et non, n’en déplaise à  une certaine presse, le coup d’envoi de cette deuxième mi-temps ne prendra pas la forme d’une « guerre de succession ». Pour autant, l’heure n’est pas à soutenir un candidat même légitimement proposé par le maire ou par le groupe majoritaire mais bien de dynamiser, à nouveau, un projet partagé pour la deuxième mi-temps du mandat et élaborer une projection avec les habitants pour les 10 à 20 ans à venir. L’heure est, par nos actes, à renforcer notre proximité et notre disponibilité pour la population de notre ville.
Notre ville mérite  un débat approfondi et constructif qui doit se déployer dans l’ensemble de la majorité municipale, parce que c’est sa responsabilité collective vis à vis des habitant-e-s qui est engagée. Cette responsabilité implique aussi que, d’une manière ou d’une autre, les habitant-e-s soient entendus dans ce débat.
Au fond, ce qui se joue à travers la réussite du projet « Ensemble, nous sommes Saint-Denis », que nous avons conjointement porté lors des élections municipales, n’est pas tant la réussite d’une équipe municipale qui seule jouerait le match avec les habitants pour supporters. Ce qui importe c’est d’abord l’amélioration concrète, dans tous les domaines où une commune peut et doit intervenir, des conditions de vie de tous ses habitant-e-s.
Cette démarche n’a de sens que si elle apporte un soutien sans faille à l’appropriation permanente de la chose publique par ces mêmes habitants : pas de supporters, toutes et tous sur le terrain !
 
Nous voulons partager avec nos camarades de la majorité municipale l’idée qu’en tant qu’élu-e-s de cette commune nous ne nous résignerons jamais à accompagner docilement, à appliquer sans combat les directives anti-populaires et anti-écologiques d’un gouvernement et d’une majorité parlementaire de traîtres. Nous voulons partager avec nos camarades de la majorité municipale le fait que notre loyauté va aux habitants et pas à un Etat tout entier au service des dominants, des exploiteurs, des pollueurs.
Nous disons à nos camarades de la majorité municipale, que le moment est venu de le dire plus fort et de renforcer, en actes, le bouclier qu’est notre commune pour mieux protéger ses habitants.
Mais pas sans eux. Nous jouons tou-te-s le même match.
 
Ainsi, en tant qu’élu-e-s, militant-e-s d’Ensemble!-Front de Gauche ou d’Europe Ecologie-Les Verts, les élu-e-s rassemblé-e-s dans le groupe Rouge et Vert Ensemble pour Saint Denis, considèrent qu’ils et elles se doivent à une double tâche : non seulement tenir mais renforcer les engagements pris tout en restant debout et insoumis, aux côtés de toutes celles et tous ceux qui luttent et résistent et ainsi dessinent d’autres possibles.
Parce que ceux et celles qui agissent et ne lâchent rien savent rêver à contre-courant du cauchemar du tout profit et du tout sécuritaire, qui dégrade nos vies et notre environnement, qui gaspille les ressources de notre planète en les confisquant pour le bénéfice d’une minorité ; à contre courant aussi des hallucinations nationalistes, sexistes, homophobes, racistes, islamophobes et antisémites qui prétendent diviser notre camp social.
 
C’est dans cet esprit que le groupe « R. E. V. E.  pour Saint-Denis » entend prendre toute sa place et toutes ses responsabilités au sein de la majorité municipale pour relever les défis de cette deuxième mi-temps de mandat. Contre les cauchemars et les hallucinations nous nous devons du concret et nous nous devons du rêve. 
Le Groupe REVE
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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - PLFSS Lecornu

PS : une énième trahison

Pendant que des milliers de personnes malades chroniques voient leur pouvoir d’achat fondre sous le poids de traitements non remboursés, que des travailleurs et travailleuses en congé longue maladie doivent survivre avec des revenus amputés, que font les socialistes d’Olivier Faure ? Ils regardent ailleurs. Pire : ils tendent la main à Macron. À Saint-Denis, Olivier Faure est soutenu par le maire Mathieu Hanotin, son maire délégué Michel Fourcade, et les élus socialistes de la commune nouvelle. Ceux-là mêmes qui se réclament de la solidarité, mais qui refusent de s’opposer réellement à l’austérité. Ils prétendent défendre la justice sociale, mais ils ont refusé de voter

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Commémoration 17 octobre 1961

Nous n’oublions pas le massacre des algériens du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens ont été massacrés pour avoir manifesté pacifiquement contre le couvre-feu visant exclusivement les « Français musulmans d’Algérie ». Ce massacre, orchestré sous les ordres du préfet Maurice Papon avec l’aval du gouvernement de Michel Debré, a fait des dizaines de morts, des milliers de blessés et d’arrestations. Les corps ont été jetés dans la Seine. La répression, brutale, raciste et étatique, est longtemps restée niée : 11 000 personne arrêtées, au moins 120 manifestants tués par la police entre septembre et octobre. Parmi les victimes, la jeune Fatima Bedar, âgée de 15 ans, reste aujourd’hui l’un des symboles

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Militants Terrain

Sur le terrain, toujours avec nos numéros 10 !

Encore sur le terrain après une semaine bien chargée et un meeting réussi !Ce samedi, dans le quartier Jacques Duclos à Saint-Denis, notre équipe était une fois de plus au rendez-vous, aux côtés de Bally Bagayoko, en porte à porte, pour aller à la rencontre des habitant·e·s. À l’image des grands “numéros 10”, celles et ceux qui composent notre collectif portent haut les valeurs de l’honneur, du dévouement et de la détermination. Ils avancent avec le sens du collectif, toujours en première ligne pour défendre le bien commun, éclairer les enjeux locaux et construire avec les habitant·e·s une ville plus juste et plus solidaire. Leur

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - TVA

On nous ment sur la TVA.

On nous ment sur la TVA. On nous fait croire que l’argent manque pour l’école, l’hôpital, les retraites… alors qu’on détourne volontairement les fonds vers le privé. Avant 2017, la TVA – que tout le monde paie, même les plus pauvres – finançait à plus de 90 % les services publics. C’était la base du pacte républicain : chacun contribue, et en retour, on a accès à la santé, à l’éducation, à la solidarité. Depuis Macron, ce n’est plus vrai. En 2024, moins de 46 % de la TVA finance l’État. Le reste ? Il part compenser les cadeaux faits aux entreprises, sous forme d’exonérations

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Octobre Rose

Merci pour cette marche solidaire – Octobre Rose 2025

Aujourd’hui, les rues de Saint-Denis et de Pierrefitte-sur-Seine ont vibré d’un élan de solidarité, de force et de lumière, à l’occasion de la marche Octobre Rose. Un immense merci à toutes les associations mobilisées, qui, par leur présence, leur énergie et leur engagement, ont transformé une simple marche en un véritable cri d’espoir collectif. Vous étiez là, au cœur de nos quartiers, pour dire que la prévention, l’accès aux soins et l’écoute doivent exister partout, pour toutes et tous. Nous saluons chaleureusement la mobilisation de l’Amicale des locataires du quartier des Joncherolles de Pierrefitte-sur-Seine, dont l’implication de proximité et l’engagement citoyen montrent que la solidarité

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Bally x - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Otages Israel - Palestine

Un élan d’humanité, une exigence de vérité – Pour les peuples palestinien et israélien

L’intégralité des vingt otages israéliens concernés par l’accord a été remise aux autorités. Tous sont désormais en route vers leurs familles, vers leurs proches, vers une vie qu’on leur avait arrachée.C’est une nouvelle que l’on reçoit avec émotion, avec soulagement, avec humanité.Je m’associe à la joie immense de ces familles, et plus largement de toutes celles du Proche-Orient qui, aujourd’hui, retrouvent un être cher. Chaque libération est un souffle de vie dans le tumulte.Chaque personne rendue à la liberté est une réponse à la violence par la vie, à la haine par l’humanité. C’est un rappel essentiel : la guerre ne sauve personne, mais le

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Bally x - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Elections Parents d'eleves

Rejouer l’engagement parental, pour une école plus juste et inclusive !

Merci à toutes les familles qui ont participé aux élections des représentants des parents d’élèves. Un grand merci aussi à celles et ceux qui ont tenu les bureaux de vote, ainsi qu’aux directions et équipes éducatives pour leur soutien précieux. En tant que parent d’élève depuis plusieurs années, je sais combien cet engagement est précieux. Il donne du sens à notre place dans la communauté éducative. Partout, et notamment en Seine-Saint-Denis, à Saint-Denis et à Pierrefitte-sur-Seine, les parents s’impliquent dans des conditions souvent marquées par les inégalités : classes surchargées, manque de moyens, élèves sans accompagnement adapté, pénurie d’AESH… À cela s’ajoutent des établissements où

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Robert Badinter

Robert Badinter : Honorer la mémoire, défendre la République !

Aujourd’hui, la profanation de la tombe de Robert Badinter touche plus qu’un monument : elle blesse la mémoire d’un homme qui a incarné la justice, l’humanité et l’engagement républicain. Robert Badinter a consacré sa vie à faire triompher la dignité humaine — il a lutté pour abolir la peine de mort, défendre les libertés et renforcer l’État de droit. À son nom, à son œuvre, nous rendons un hommage solennel et reconnaissant. Ce jeudi 9 octobre 2025, Robert Badinter entrait au Panthéon, 44 ans jour pour jour après l’abolition de la peine de mort en France. Ce symbole fort rappelait que notre République sait honorer

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Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - Pierrefitte - Plaine Commune Habitat

A l’occasion des 20 ans de Plaine Commune Habitat !

« 20 ans d’un service public du logement indispensable : l’heure du bilan, le temps d’un sursaut » Il y a vingt ans, en 2005, nous avons fait le choix fort, collectif et politique de créer Plaine Commune Habitat. Ce choix, porté par une majorité municipale à dominante communiste – à laquelle j’appartenais alors –, avait une ambition claire : mutualiser nos moyens pour créer un office public fort, à la hauteur des enjeux sociaux et urbains de notre territoire. Dans un contexte marqué par la crise du logement, les fractures territoriales et la précarité croissante, il fallait inventer un outil capable de répondre à

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