Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

Elections municipales : la France Insoumise avance…..

GAUCHE. POUR LES MUNICIPALES, LA FRANCE INSOUMISE AVANCE ENCORE À TÂTONS

Lundi, 28 Octobre, 2019

Session de rattrapage, le week-end dernier, pour la désignation des candidats du mouvement, dont les objectifs ne sont pas clairement établis.

La France insoumise a pris du retard. Le calendrier en vue des municipales était pourtant bien ficelé : des « assemblées communales » à partir du 23 septembre pour désigner des chefs de file, validées lors d’un « comité électoral » le week-end du 12 octobre. Seulement, voilà, « on n’a pas beaucoup avancé la dernière fois », admet Martine Billard, à la manœuvre dans ce comité aux côtés d’autres responsables nationaux et d’insoumis tirés au sort. Alors ce week-end ses membres ont rebeloté, lors d’une séance de rattrapage : « On va se pencher sur la quasi-totalité des propositions, cela concerne pas loin de 300 communes pour le moment. On rendra public un tableau avec les villes où nous avons validé les démarches lundi en fin d’après-midi », promet aussi l’ancienne députée écolo. La mission consiste à vérifier le respect par les insoumis locaux des « lignes rouges » fixées par le mouvement en juin (comme refuser de s’associer à des soutiens du gouvernement) et d’introniser des chefs de file qui ne finiront pas forcément en tête de liste. En clair, les candidats présentés aujourd’hui ne prétendront pas automatiquement au poste de maire.

« Le peuple aux commandes »

Après ses 6,3 % aux élections européennes, le mouvement serait-il tenté de faire l’impasse sur le scrutin de 2020 ? « Je me demande pourquoi je passe six heures par jour sur la question, je ne comprends pas d’où sort ce truc », réplique Martine Billard. « Nous serons présents dans 90 % des communes de plus de 20 000 habitants et pratiquement 100 % à 100 000 », assurait, également, pour faire bonne mesure, Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV la semaine dernière. Les responsables du mouvement n’ont de cesse de le répéter : il ne s’agit pas de faire « des listes FI » ni un « cartel de gauche » mais de soutenir les « démarches citoyennes locales » susceptibles, sur la base de « l’auto-organisation », de remettre « le peuple aux commandes ». Soit un maillon de la « révolution citoyenne » et donc « une étape importante » pour la prochaine élection présidentielle, assure Paul Vannier, le responsable du comité de pilotage des municipales.

Litige à Bagnolet

Malgré les discours, certains signes sont révélateurs. Des personnalités parmi les plus connues du mouvement, pressenties pour être candidates dans de grandes villes (comme Adrien Quatennens à Lille ou Jean-Luc Mélenchon à Marseille) ont finalement décliné. « Nous n’avons que deux ans d’existence, donc, oui, il y a des zones où nous sommes moins bien implantés que d’autres », reconnaît également Billard, qui a aussi mission d’arbitrer les conflits. Le cas de Bagnolet, où un litige a éclaté, devait par exemple être examiné ce week-end. Mais Paul Vannier a déjà son avis. « L’assemblée communale a été sabotée par un petit groupe », balaye-t-il à propos des insoumis qui ont mis en cause la candidature de Raquel Garrido.

Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage. La ville en question compte un maire sortant communiste, lui aussi candidat, et la FI et sa tête de liste sont membres de la majorité. Les démarches communes en vigueur à gauche, à Marseille notamment, ne sont pas de mise partout. Les insoumis affichent ainsi une série d’ambitions… pour l’heure un peu vagues. « Nous espérons conquérir des communes », explique Vannier. Lesquelles ? « Il est trop tôt pour le dire. »

Julia Hamlaoui
Source : Humanité : Ici
Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko Saint-Denis La France Insoumise

Jeux Olympiques et Paralympiques : quel impact à Saint-Denis ?

Replay du live du 29 septembre 2024 avec Carlos Martens-Bilongo (député La France Insoumise du Val d’Oise), Cécile Gintrac (porte-parole du Comité de Vigilance des JOP2024), Magalie Tropnas (ancienne employée de l’hotel H4 et habitante de Saint-Denis) et Alexandre Schon (habitant du quartier Pleyel à Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

Mobilisation pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis

J’ai participé à la mobilisation générale du 4 octobre dernier en compagnie des collectifs locaux de défenses des sans-papiers pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis, les délais anormalement long pour la délivrance des cartes, récépissés de séjours et des rendez-vous. Stop à la fabrique de Sans-Papiers organisée par l’Etat. Lorsque les services déconcentrés de l’Etat par leur inertie, la sous dotation en moyens humains brisent des vies, suspendent les droits, suppriment des contrats de travail, je suis pour qu’une dotation de compensation financière soit octroyée par l’Etat à toutes les victimes, y compris ceux et celles qui ont perdu leur

LIRE L'ARTICLE »

Réponse à la lettre ouverte de Farid Aïd, conseiller municipal de Pierrefitte

L’ami Farid Aïd, J’ai pris connaisance de ta lettre ouverte. Je la trouve responsable et souscris à ton appel à additionner nos actions, nos forces, nos richesses pour construire un avenir pour les habitant.s des villes Saint-Denis et de Pierrefitte. A ce stade, ta lettre n’est pas un acte de candidature, contrairement à ce que certains tentent de faire croire. Mais un appel à la raison collective au regard des enjeux majeurs qui nous attendent et auxquels nous devons répondre. Je partage ta préoccupation à agir le plus largement avec toutes celles et ceux qui veulent se rendre disponible pour engager et faire réussir cette

LIRE L'ARTICLE »

Pollution dans le quartier Franc-Moisin

Depuis plusieurs mois des odeurs nauséabondes s’échappent du réseau d’égouts du quartier Franc-Moisin et incommodent les locataires. À cela s’ajoute le fait que plusieurs habitant.e.s, depuis la démolition du bâtiment 4 expriment des gênes respiratoires, apparition de boutons, maux de tête, nausée, etc. Il semble que ces désagréments auraient un lien avec le chantier en cours dans le cadre de l’ANRU et en particulier depuis la démolition du bâtiment 4. Pour éviter l’inquiétude populaire sur le quartier Franc Moisin : l’information de la population est une priorité et l’analyse de l’ARS doit être rendue publique ! Je demande à l’actuel maire de la ville de

LIRE L'ARTICLE »

Nouveau logo pour Saint-Denis et Pierrefitte

Les maires de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Pierrefitte, Michel Fourcade, ont annoncé la semaine dernière la création d’un nouveau logo pour les deux communes. Outre l’absence de toute consultation des habitantes et des habitants des deux communes, qui, je pense, auraient été heureux de pouvoir donner leur avis sur la manière dont il souhaite être représentés et être perçus, je suis choqué à la vue du visuel, qu’il s’agit quasiment à l’identique du logo déjà existant du conseil municipal des jeunes. Une question s’impose alors : combien a couté ce « nouveau logo » ? C’est-à-dire, quel montant a été consacré à la réalisation de ce

LIRE L'ARTICLE »

Augmentation des loyers de Plaine Commune Habitat

L’augmentation indigne de 3,26% a été validée par la majorité du Conseil d’administration de Plaine Commune Habitat. Depuis 2021 c’est 14% de hausse des loyers, infligées aux locataires. Plaine Commune Habitat doit cesser de jeter l’argent des locataires par la fenêtre en bâclant les travaux, sans suivi sérieux des chantiers et des entreprises. Ce que dénonce régulièrement Mame Doume doit être une invitation à faire mieux et non à renforcer le mépris à l’égard des amicales de locataires et des locataires. Adrien Delacroix, champion numéro un du mépris qui après avoir méprisé les représentants des locataires qui se sont opposés à la hausse de 3,26%

LIRE L'ARTICLE »