Emmanuel Dockès : « Détruire les protections du travail ne crée pas d’emplois ». Une invitation à la réflexion collective. Bally BAGAYOKO

Emmanuel Dockès : « Détruire les protections du travail ne crée pas d’emplois »

13 juillet 2017 / Entretien avec Emmanuel Dockès

Pendant que le Parlement vote le projet de loi autorisant les ordonnances pour réformer le code du travail, l’opposition s’organise. Cette réforme comble les voeux du grand patronat, sans effet positif sur l’emploi, comme l’ont montré de nombreuses études internationales. Explications stimulantes du juriste Emmanuel Dockès. Qui propose un Code du travail alternatif.

Les discussions sur la réforme du Code du travail ont commencé lundi 10 juillet à l’Assemblée nationale. Les députés ont jusqu’au 17 juillet pour adopter le « projet de loi d’habilitation à prendre par ordonnances les mesures de renforcement du dialogue social »La procédure accélérée devrait permettre au gouvernement de signer ses ordonnances dès l’automne. L’opposition s’organise. La France insoumise a organisé un rassemblement mercredi 12 juillet, et le « Front social » et syndical appelle à manifester vendredi.

Pour comprendre ce texte, et la vision du travail qu’il porte, Reporterre a interrogé Emmanuel Dockès, professeur de droit à l’université Paris Ouest Nanterre et spécialiste du droit du travail. Il a coordonné le projet alternatif Proposition de code du travail. Il est aussi l’auteur de Voyage en misarchie, essai pour tout reconstruire (éd. du Détour).


Reporterre — Que pensez-vous du choix du gouvernement de passer par des ordonnances pour réformer le Code du travail ?

Emmanuel Dockès — Un problème existe depuis de nombreuses années : l’accumulation par strates successives de textes qui s’empilent dans le Code du travail, formant une législation pléthorique d’assez mauvaise qualité. L’idée d’augmenter la quantité de texte via les ordonnances est le gage de mauvaise qualité et d’un très grand volume.


Et que pensez-vous de la méthode du point de vue politique ?

Les signaux envoyés sont d’une assez grande brutalité. Par exemple, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a voté comme un seul homme un texte qui n’a quasiment pas été modifié. C’est hallucinant, inouï, on n’a jamais vu ça ! [1] D’habitude, les députés déposent des amendements, ça discute, et il y a des modifications assez nombreuses. Là, la majorité commence en mode ultra-godillot. Ce sont des signaux de discipline et de non-négociation.

De même, des réunions avec les organisations syndicales sont prévues, mais aucune avec le texte des ordonnances en main. Celles-ci vont être rédigées dans le plus grand secret, au sein du ministère du Travail. Ils ont même verrouillé les ordinateurs, comme si c’était une activité secret défense. C’est le signal de coup de force.


Qu’évoque le titre du projet de loi, qui affiche « l’amélioration du dialogue social » ?

C’est un discours de communicant. Comme le font souvent les discours publicitaires, le message va en sens inverse du contenu. On dit que l’on veut améliorer le dialogue social alors qu’une série de mesures vont à son encontre.


Par exemple ?

Nombre de mesures renforcent le pouvoir du chef d’entreprise, afin qu’il ait moins de contraintes légales. Par exemple, le texte introduit la possibilité pour l’employeur de contourner les organisations syndicales par référendum. C’est un moyen de pression supplémentaire par la menace de désavouer les syndicats dans l’entreprise. Le gouvernement veut aussi réduire de manière drastique le nombre de représentants du personnel. Et le nombre d’informations qui seront à leur disposition pourra être négocié à la baisse.

Actuellement, au niveau de la branche, employeurs et salariés peuvent décider de faire des conventions collectives impératives. Avec les ordonnances Macron, sauf dans quelques domaines, cela leur sera interdit. Les négociateurs dans la branche ne pourront plus s’opposer à ce que les dispositions qu’ils créent soient détruites, entreprise par entreprise. Cela va nécessairement créer une forme de dumping entre les entreprises et pourra déstabiliser des professions.


Quelle vision du travail ce projet du gouvernement traduit-il ?

Leur vision est que l’on va tous devenir des « freelanceurs » [indépendants] très compétents, très dynamiques, très flexibles, qui changent tout le temps d’employeur et effectuent des missions ponctuelles et très bien payées. C’est une image du travail mythique, qui correspond à une fraction de la population extrêmement limitée. Mais cette représentation apparaît assez peu dans ce texte, mis à part dans les dispositions qui visent à rendre le travail plus précaire. On simplifie le recours au contrat à durée déterminé et on favorise la possibilité de licencier les salariés en contrat à durée indéterminée.

En faisant cela, le gouvernement fait une erreur de type « café du commerce », qui est de faire confiance aux grands dirigeants d’entreprise, ou grands directeurs de ressources humaines, comme l’a été la ministre du Travail. Ces personnes gèrent des dizaines de milliers de salariés et tiennent un discours crédible à première vue : elles vous disent, « Moi, j’ai 50.000 salariés sous mes ordres, je sais très bien pourquoi j’embauche et licencie ».

L’erreur est la suivante : ce groupe social considère, avec bonne foi d’ailleurs, que ses intérêts correspondent à l’intérêt général. Ils disent « si nous embauchons, ce sera bien pour le plus grand monde ». Or les intérêts du grand patronat ne coïncident pas forcément avec l’intérêt général. Au total, on n’embauche pas – mais les dividendes augmentent.


Donc, cette politique ne fonctionne pas ?

Non, on dispose de tas d’études qui en démontrent l’inefficacité ! Par exemple, quand on détruit les protections de l’emploi, cela ne crée pas d’emploi. Au contraire, cela augmente un peu le chômage. L’OIT [Organisation internationale du travail] a publié une étude sur 111 pays qui ont mené des politiques de destruction des protections du licenciement. Elle observe qu’il y a une légère augmentation du chômage quand on détruit les protections du licenciement.

Vous pouvez présenter ce genre de documents à ces décideurs, ils ne vous croient pas. Le raisonnement de café du commerce est plus fort que les études scientifiques !


Pourquoi suit-on cette logique depuis trente ans ?

La matrice des ordonnances qui se préparent repose sur l’idée qu’il faudrait que le travail soit plus flexible, et que les conventions collectives d’entreprises se substituent aux obligations légales. Ces deux idées ont été développées, théorisées, et revendiquées par le CNPF [Conseil national du patronat français, l’ancêtre du Medef] au début des années 1980. La loi Seguin, en 1986, a été la première grande loi de réalisation de ce programme. Depuis, on a eu une cinquantaine de lois qui, à chaque fois, vont dans le même sens. Les ordonnances Macron n’ont pas d’originalité. Et c’est un programme qu’on a pu tester cinquante fois : il n’a pas créé d’emploi.


À l’inverse, vous proposez avec un collectif de juristes un Code du travail simplifié — quatre fois moins important que l’actuel — et protecteur. Comment concilier les deux ?

Actuellement, le droit du travail est devenu tellement épais et complexe que plus personne n’est capable de le connaître, ce qui pose un vrai problème démocratique. À l’inverse, on a voulu créer de la protection par la simplicité.

On part d’une idée à contre-courant, qui est que tous les niveaux de droit sont importants : international, constitutionnel, légal, conventions de branche, d’entreprise et contrats individuels. Par exemple, on souhaite maintenir le caractère obligatoire de la loi – les cinq semaines de congés payés par an pour tous, le salaire minimum, les horaires maximums de travail, etc. C’est crucial, car si tout passe par l’entreprise, on va augmenter les inégalités et le nombre de travailleurs pauvres. C’est cela qui a été le plus marquant au Royaume-Uni ou en Allemagne à la suite de la destruction des droits sociaux. Vous y avez maintenant plus d’un cinquième, voire un quart, des salariés qui sont des travailleurs pauvres alors qu’en France le taux est de l’ordre de 8 %.

« La flexibilité du temps de travail est aussi un appauvrissement très profond de la société »

Dans le monde de l’écologie, une idée souvent défendue est celle de la baisse du temps de travail, notamment pour un meilleur partage du travail. Qu’en dit votre Code du travail alternatif ?

L’idée poursuivie par Macron est de permettre de travailler plus, notamment via la défiscalisation des heures supplémentaires. C’est une incitation à concentrer le travail sur les uns, quitte à en priver les autres. Ce dispositif sera à la fois destructeur d’emploi, mais aussi producteur de surmenage pour ceux qui ont la chance d’en avoir un. Pourtant, à une époque qui voit monter la robotisation, la réduction et le partage du temps de travail sont la seule solution si l’on veut éviter l’élargissement de la fracture sociale.

Or partager le temps de travail, c’est aussi partager le temps libre. Celui-ci permet toutes sortes d’activités qui sont indispensables à la société : associatives, militantes, familiales, éducatives, artistiques, celles de l’économie gratuite comme Wikipédia. Il convient dès lors : 1, d’accorder plus de temps libre à tous, pour que tous puissent participer aux activités du temps libre ; 2, de protéger le temps libre.

Aujourd’hui, on a multiplié les cas dans lesquels l’employeur peut préempter le temps libre de ses salariés sans qu’ils puissent le refuser. On vous change vos horaires, avec des délais de prévenance de plus en plus courts. Cela détruit toutes les possibilités d’organisation du temps libre. Vous n’avez plus la possibilité de programmer une assemblée générale d’association ou un barbecue en famille. Donc, la flexibilité du temps de travail est aussi un appauvrissement très profond de la société. C’est pourquoi dans notre proposition de Code du travail, on a mis en place des dispositifs permettant la prévisibilité du temps libre.


Et pour la réduction du temps de travail ?

Notre proposition de code est sur ce point relativement modérée. Elle vise simplement à relancer la dynamique de la réduction du temps de travail. A titre personnel, je pense que l’on pourrait aller plus loin dans cette direction. C’est ce que j’ai expliqué dans le Voyage en misarchie.

Actuellement beaucoup de gens ne travaillent pas : ceux qui ne trouvent pas de travail, les vieux qui arrêtent de travailler tôt, les femmes au foyer, etc. Si vous considérez que tout le monde travaille un peu, vous allez vous apercevoir que, même sans diminuer le nombre total d’heures travaillées, vous pouvez tomber aux alentours de 24 h par personne et par semaine. Si vous mettez en place un système dans lequel les 16 premières heures sont mieux rémunérées que les heures suivantes, les heures suivantes étant plus taxées que les heures précédentes, vous allez permettre une réduction massive du temps de travail, sans interdire de travailler beaucoup. Cela permet de résoudre le chômage et de renforcer l’égalité.


Une proposition qui a fait débat lors de la campagne présidentielle est le revenu universel. Qu’en pensez-vous ?

Le revenu universel est faisable d’un point de vue pratique, et j’y vois plein de trucs sympathiques : un rapport au temps libre différent, la libération de l’obligation de travailler pour vivre, etc. Mais je suis opposé au revenu universel parce que si vous le créez, vous allez avoir assez rapidement deux catégories de personnes : celles qui exercent des activités productives, lucratives, rémunérées et celles qui n’en exercent pas, dont les ressources viennent du revenu universel. La première catégorie sera en position de force par rapport à la seconde, car elle tiendra les fonctions économiques les mieux valorisées financièrement. Elle aura aussi une capacité de nuisance plus grande, par exemple si elle se met en grève.

Dans les théories du revenu universel, tout le monde est gentil. Or, à mon avis, la nature humaine est telle que quand les uns ont plus de pouvoir que les autres, ils sont enclins à en abuser. Les forts vont opprimer les faibles. Ils vont dire que ceux qui n’ont pas d’activité lucrative sont des fainéants, des assistés, etc. Et ceux qui auront pris l’habitude de la vie avec le revenu universel seront réduits progressivement à un état de relative misère.


Entre une Assemblée nationale acquise à Macron, et qui va valider sans broncher les propositions du gouvernement, et un « Front social » qui se prépare à reprendre la lutte, le rapport de force semble défavorable.

On sort d’une élection, et beaucoup de gens se disent « c’est nouveau, voyons avant de juger ». D’un autre côté, vous avez une réforme déjà impopulaire, car on touche aux droits des salariés. Que va-t-il se passer ? Je pense que cela dépendra en partie de l’attitude des organisations syndicales à la rentrée. CGT et Sud sont sur des lignes d’opposition assez claires. On ne peut dire la même chose de FO et de la CFDT. Que vont-elles faire ?

Je vois deux possibilités : soit les ordonnances sont un peu édulcorées, dans ce cas il n’y aura pas de grand mouvement social. Soit elles sont telles qu’annoncées et c’est le triomphe du Medef, mais le gouvernement prend le risque que le front syndical renaisse de ses cendres en septembre. Je pense que Macron est malin, et qu’il va tout faire pour conserver de son côté le maximum d’organisations syndicales.

Il y a deux choses qui comptent pour le gouvernement : accorder au patronat ce qu’il demande, et être de bons communicants, dire aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre, quitte à adopter un discours et des actes contradictoires. Pour l’instant c’est ce qu’ils font avec succès.

Est-ce durable ? Je ne sais pas. En attendant, il faut expliquer ce que nous voulons et faire exister nos idées, pour leur donner la possibilité d’un jour l’emporter.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

L’Éducation, un droit pour tous : stop aux fermetures de classes !

La France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte apporte son soutien indéfectible à la FCPE 93 et à son constat alarmant concernant l’éducation dans notre département. Le texte présenté lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) du 10 février 2025 à Bobigny ne reflète pas seulement la réalité vécue par des milliers de familles en Seine-Saint-Denis, mais souligne aussi l’urgence d’une réaction face à la dégradation continue du service public d’éducation. Le constat dressé par la FCPE 93 est accablant. Chaque année, des décisions sont prises sans tenir compte des besoins réels des élèves, et sans aucune concertation significative avec les parents. Ces décisions, motivées par des considérations

LIRE L'ARTICLE »

20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

LIRE L'ARTICLE »

Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

LIRE L'ARTICLE »
L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

LIRE L'ARTICLE »
paul éluard bally bagayoko saint denis grève

[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité. Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise

LIRE L'ARTICLE »

Problèmes de chauffage à Plaine Commune Habitat

Plusieurs locataires du parc public de Plaine Commune Habitat nous ont alertés sur l’absence ou l’insuffisance de chauffage dans certains logements de la nouvelle commune de Saint-Denis, une situation d’autant plus préoccupante avec la chute des températures en cette période hivernale. La mise en chauffe est effective depuis plusieurs semaines selon les informations fournies par le bailleur Plaine Commune Habitat . Les personnes âgées, les enfants et les malades sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires liés au froid, tels que les maladies respiratoires. De plus, les loyers et charges ont constamment augmenté ces dernières années, sous l’impulsion des élu.e.s de l’actuelle majorité, avec le soutien

LIRE L'ARTICLE »