En route vers Paris 2024 : des équipements sportifs neufs ou rénovés en Seine-Saint-Denis, interview auprès de France Bleu

DOSSIER : Paris 2024

En route vers Paris 2024 : des équipements sportifs neufs ou rénovés en Seine-Saint-Denis

Par Rémi BrancatoFrance Bleu Paris Région et France Bleu Vendredi 14 avril 2017 à 5:20 Mis à jour le vendredi 14 avril 2017 à 9:01

Au stade Auguste Delaune de Saint-Denis
Au stade Auguste Delaune de Saint-Denis © Radio France – Rémi Brancato

« En route vers 2024 » : un vendredi sur deux, France Bleu vous propose de découvrir ce qui pourrait changer dans votre quotidien si Paris organise les Jeux olympiques en 2024. Ce vendredi, bonne nouvelle : les vieux gymnases et stades pourraient être rénovés.

« Moi comme je pratique le taekwondo, je pourrai voir peut-être mon sport« . Au parc des sports Auguste Delaune de Saint-Denis, où Mehdi a l’habitude de s’entraîner, le garçon de 12 ans se projette déjà en 2024. Quand on lui fait remarquer qu’il aura 19 ans à ce moment-là, il se prend même à rêver à participer aux jeux. Mais pour s’entraîner, les locaux ne font pas rêver. « Les murs sont un petit peu dégradés » euphémise le garçon.

Des équipements délabrés, à rénover

« Il est vraiment vétuste, pas adapté pour le handicap par exemple : il y a des escaliers partout, les sanitaires ne sont pas en bon état » dit plus clairement Eric Mioque, éducateur sportif à la ville. Pour ce parc des sports Auguste Delaune, qui date du début du 20ème siècle, la ville de Saint-Denis a déjà prévu une rénovation d’ampleur, d’ici 2019. Mais l’équipement traduit bien les besoins du département de Seine-Saint-Denis, en matière de rénovation.

Alors la candidature de Paris pour l’organisation des jeux olympiques et paralympiques de 2024 suscite beaucoup d’espoir. L’Etat a mis 100 millions d’euros sur la table et le comité de candidature a déjà présenté 51 sites à construire ou rénover pour l’entrainement des athlètes, en plus des sites de compétition. Parmi eux des piscines seront construites à Aubervilliers, à Aulnay-sous-Bois, au pont de Bondy, à Noisy-le-Sec. Un gymnase pour l’entraînement en badminton est également prévu au Bourget. Des rénovations sont enfin listées au parc interdépartemental de Marville, situé à La Courneuve et à saint-Denis, et à la piscine de Marville, ainsi qu’à l’Île-Saint-Denis, où s’installerait le centre d’entrainement de la boxe de la gymnastique et de l’athlétisme.

A Saint-Denis, on attend beaucoup des jeux pour la rénovation des équipements, Rémi Brancato

Il reste des fonds pour la rénovation à attribuer

Mais sur ces 100 millions d’euros, une partie n’est toujours pas attribuée. « Il y a également des sites d’entraînement qui sont complémentaires pour des délégations qui veulent arriver avant les jeux, c’est ce qu’on appelle des sites labellisés et là les discussions se poursuivent une fois que la ville hôte est désignée » précise Patricia Pelloux responsable des infrastructures pour Paris 2024. En clair, les collectivités peuvent se positionner pour rénover un gymnase ou un stade, y compris après le 13 septembre, date à laquelle on saura si Paris organise les JO 2024.

Bally Bagayoko, adjoint en charge des sports à la ville de Saint-Denis espère pouvoir rénover des équipements sportifs

 

« Cela va se traduire par des équipements, des investissements » se réjouit Bally Bagayoko, adjoint aux sports à la ville de Saint-Denis. « On est une ville qui va atteindre les 140 ou 150 000 habitants d’ici 10 ou 20 ans et il va falloir que les équipements sportifs puissent suivre » ajoute-t-il. « Paris 2024 a souhaité qu’il y ait un grand héritage pour les pratiques sportives locales » conclut Patricia Pelloux.

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Asso Tanagila au cœur des enjeux de l’autisme et de la défense des droits des familles !

Cette pétition, initiée par l’association Une École Inclusive Pour Tous et l’association Tanagila, vise à dénoncer les insuffisances de la loi du 11 février 2005 et à exiger un audit indépendant pour garantir une véritable inclusion des personnes en situation de handicap en France. J’en suis signataire et vous invite à en faire autant si vous partager la cause et ne pas hésitez à la faire partage le plus largement que possible ! Leurs revendications : • Un audit indépendant de la loi de 2005 pour évaluer objectivement ses résultats. • Une révision des politiques publiques pour garantir une mise en œuvre réelle et efficace de

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Dans une société humaniste, l’égalité, la liberté et la fraternité ne se mesurent pas à l’uniformité des croyances, mais à notre capacité à respecter et à inclure les différences qui nous enrichissent

Le 18 février, le Sénat a adopté une proposition de loi, soutenue par la droite et le gouvernement de François Bayrou, visant à interdire le port de signes religieux, notamment le voile islamique, lors des compétitions sportives, y compris amateurs. Le projet de loi a été adopté par 210 voix contre 81. Selon son auteur, le sénateur Michel Savin (LR), cette loi aurait pour objectif de donner un cadre aux fédérations sportives, mais en réalité, elle restreint les libertés. Si certaines disciplines comme le judo, le tennis ou le handball autorisent le port du voile, pourquoi le refuser dans d’autres sports comme le basket ou

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