Demande l’interdiction avec effet immédiat, s’agissant des opérations de maintien de l’ordre dans le cadre de manifestations, des armes de force intermédiaire : fusils lanceurs de balles de défense LBD-40, grenades GLI-F4, grenade de type DMP.

Favorable à l’interdiction des armes de force intermédiaire !

« Je suis solidaire du Voeu relatif à l’interdiction d’emploi des armes de force intermédiaire LBD-40, GLI-F4 et DMP, dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre. » Bally BAGAYOKO 

Adressé à monsieur le président de la République, monsieur le premier ministre, monsieur le ministre de l’intérieur.

Vu l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789
Vu l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme
Vu l’article 431-1 du code pénal

Considérant le grand nombre de blessé-es dont au moins 94 blessé-es graves parmi les manifestant du mouvement « gilets jaunes », pour la plupart victimes d’armes de force intermédiaire ou « sublétales » ;

Considérant, qu’un grand nombre de ces blessé-es graves ont été victimes de l’emploi d’un matériel dit GLI-F4, grenade lacrymogène contenant une forte charge explosive ;

Considérant que selon un rapport commun de l’IGPN et de l’IGGN du 13 novembre 2014 la charge explosive dont est pourvue la grenade GLI-F4 est « susceptible de mutiler ou de blessé mortellement » ;

Considérant que l’usage de munitions de type GLI-F4 pour des opération de maintien de l’ordre par l’Etat français constitue une exception en Europe et qu’il est ainsi montré que ce type de munition est dispensable pour ces missions ;

Considérant, qu’un grand nombre des blessé-es graves ont été victimes de l’emploi de grenades dites « de désencerclement », arme dont le nom officiel est  “Dispositif Manuel de Protection” (DMP) qui, en plus d’occasionner une détonation de 160 décibels, projettent 18 plots de caoutchouc à 126 km/h sur un rayon de 30 m ;

Considérant qu’une note du directeur central de la sécurité publique en date du 24 décembre 2004 stipule que « les dispositifs manuel de protection ne doivent être employés que dans un cadre d’autodéfense rapprochée et non pour le contrôle d’une foule à distance » ;

Considérant, qu’un nombre encore plus important de blessé-es graves ont été victimes de projectiles de lanceur de balles de défense de 40 mm ( LBD-40) ;

Considérant qu’au moins 14 blessé-es atteint-es par un tir de BD-40 ont perdu un oeil, montrant un emploi illicite dudit LBD 40 dont les règles de mise en œuvre par les forces qui en sont dotées stipule expressément que les tireurs ne doivent en aucun cas viser la tête des personnes qu’ils ciblent ;

Considérant que le défenseur des droits avait alerté, il y a déjà un an, dans un rapport sur le maintien de l’ordre où étaient relevées  » les évolutions de stratégie du maintien de l’ordre et ses dangers » et dans lequel étaient soulignées « les difficultés liées à la formation et à l’usage des armes de forces intermédiaires » ;

Considérant que le préfet de police de Paris, M. Delpuech avait lui-même annoncé dans un courrier de décembre 2017 adressé au défenseur des droits « avoir pris la décision d’interdire l’usage du LBD-40 dans les opérations de maintien de l’ordre, au regard de sa dangerosité et de son caractère inadapté à ce contexte » ;

Considérant que l’usage de munitions de type LBD-40 pour des opération de maintien de l’ordre place l’Etat français parmi les trois seuls Etats européens (avec la Grèce et la Pologne) à en faire cet usage, ce qui constitue une exception en Europe et qu’il est ainsi montré que ce type de munition est dispensable pour ces missions ;

Considérant, au regard du grand nombre de blesse-es graves de ces deux dernier mois, l’incapacité manifeste des commandements à faire respecter l’usage réglementaire des armes de force intermédiaire et que de surcroît ces règles d’engagement sont notoirement en contradiction avec les spécificités techniques mêmes de ces armes ;

Considérant, en outre, l’insupportable escalade répressive marquant le traitement du mouvement social  par les forces de police sur ordre des plus hautes autorités de l’Etat en principe garantes des libertés démocratiques fondamentales ;

Considérant que cette escalade est notamment caractérisée par le recours massif aux armes de force intermédiaire comme le montre pour la seule journée du 1er décembre le tire de 1193 munitions de LBD 40, 1040 grenades de désencerclement et 339 grenades GLI-F4 ;

Le conseil municipal de Saint-Denis : 

Demande l’interdiction avec effet immédiat, s’agissant des opérations de maintien de l’ordre dans le cadre de manifestations, des armes de force intermédiaire : fusils lanceurs de balles de défense LBD-40, grenades GLI-F4, grenade de type DMP.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

LIRE L'ARTICLE »

Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

LIRE L'ARTICLE »
L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

LIRE L'ARTICLE »
paul éluard bally bagayoko saint denis grève

[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

LIRE L'ARTICLE »

[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité. Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise

LIRE L'ARTICLE »

Problèmes de chauffage à Plaine Commune Habitat

Plusieurs locataires du parc public de Plaine Commune Habitat nous ont alertés sur l’absence ou l’insuffisance de chauffage dans certains logements de la nouvelle commune de Saint-Denis, une situation d’autant plus préoccupante avec la chute des températures en cette période hivernale. La mise en chauffe est effective depuis plusieurs semaines selon les informations fournies par le bailleur Plaine Commune Habitat . Les personnes âgées, les enfants et les malades sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires liés au froid, tels que les maladies respiratoires. De plus, les loyers et charges ont constamment augmenté ces dernières années, sous l’impulsion des élu.e.s de l’actuelle majorité, avec le soutien

LIRE L'ARTICLE »
fusion pierrefitte saint denis bally bagayoko

[Communiqué] Fusion illégitime entre Pierrefitte et Saint-Denis

Appauvrissement démocratique, appauvrissement des services publics par la fusion, refus de consulter les habitant-es : une démarche illégitime. Mercredi 1er janvier 2025, la fusion entre Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis a été imposée, malgré l’opposition massive des habitant•es et l’absence de toute légitimité démocratique. Ce projet, jamais évoqué lors des dernières campagnes municipales, n’a fait l’objet d’aucune consultation citoyenne. Mathieu Hanotin et Michel Fourcade ayant clairement annoncé qu’il n’y aurait pas de consultation populaire. Une fusion imposée sans l’aval des habitant-es constitue une attaque directe contre la démocratie locale. Une démarche anti-démocratique et hors programme municipal Mathieu Hanotin et Michel Fourcade tentent de justifier une décision alors

LIRE L'ARTICLE »