Gaza anéantie . L’humanité regarde. Nous refusons !
Depuis octobre 2023, plus de 59 000 Palestiniens ont été tués à Gaza. Plus de 17 000 enfants sont morts sous les bombes, dans les ruines ou de faim. Les hôpitaux sont détruits, les écoles visées, les civils affamés, les journalistes exécutés, les résistants torturés.
Ce n’est pas une guerre. C’est une extermination.
Et pendant ce temps, la France s’indigne — à moitié. Le mardi 22 juillet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a jugé « déplorable » la nouvelle offensive terrestre israélienne autour de Deir Al-Balah. Il a dénoncé le bain de sang provoqué par la manipulation de l’aide humanitaire à travers la Gaza Humanitarian Foundation. Il a reconnu que 900 personnes ont été tuées simplement pour avoir voulu un sac de farine.
Plus de 100 ONG ont mis en garde, mercredi, contre la propagation d’une « famine de masse » dans la bande de Gaza. Enfin, le Programme alimentaire mondial rappelle que « l’utilisation de la famine comme arme de guerre contre les civils constitue un crime de guerre ».
Mais l’indignation ne suffit plus.
La France dénonce, mais continue de collaborer militairement avec Israël. L’Europe condamne, mais ferme ses ports et ses yeux. On déplore les morts, tout en armant les tueurs.
Le régime de Netanyahu agit comme une organisation criminelle, en toute impunité, avec le soutien actif ou passif de gouvernements occidentaux. Ceux qui participent, soutiennent, justifient ou gardent le silence sont complices de crimes contre l’humanité. Ils sont au ban de l’humanité.
Nous :
• Exigeons l’application immédiate de la Déclaration de Bogotá contre le génocide.
• Demandons la suspension totale de toute coopération militaire, économique ou diplomatique avec Israël.
• Appelons à des sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires israéliens.
• Réclamons la saisine de la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes commis à Gaza.
En Seine-Saint-Denis, à Saint-Denis, à Pierrefitte-sur-Seine, où vivent des générations issues des luttes anticoloniales, où la mémoire de l’oppression résonne dans chaque famille, nous refusons la banalisation de ce crime.
Nous refusons le racisme d’État ici, comme là-bas. Nous refusons l’impérialisme, sous toutes ses formes. Nous refusons d’être les spectateurs d’un génocide.
Gaza, c’est l’honneur de notre temps.
L’indignation ne suffit pas. La résistance commence.
Le 23 juillet 2025