Après plus de deux ans de captivité injuste, Jacques Paris et Cécile Kohler retrouvent enfin la liberté. Leur retour met fin à une longue épreuve faite d’angoisse, d’attente et de mobilisation.
En mai 2022, ces deux enseignants et militants syndicaux avaient été arrêtés en Iran, accusés à tort d’espionnage et d’ingérence. Leur détention arbitraire s’inscrivait dans un contexte de tensions diplomatiques et de répression accrue des mouvements sociaux en Iran. Leur cas symbolisait tristement une pratique que nous condamnons : celle de la prise d’otage d’État, où des innocents sont utilisés comme leviers politiques.
Aujourd’hui, leur libération est un immense soulagement. Nos pensées les plus fraternelles vont à leurs familles, à leurs camarades, à leurs amis et à toutes celles et ceux qui, en France et ailleurs, n’ont jamais cessé de réclamer justice et liberté pour eux. Leur courage et leur solidarité ont été exemplaires.
Cette délivrance rappelle que la lutte pour les droits humains, la liberté et la dignité reste universelle. Aucun enseignant, aucun syndicaliste, aucun citoyen ne devrait être enfermé pour ses idées ni servir de monnaie d’échange entre États.
Nous saluons toutes celles et ceux — diplomates, associations, collectifs, citoyennes et citoyens — qui ont agi, souvent dans l’ombre, pour obtenir cette libération. Leur persévérance prouve que la solidarité reste une force puissante face à l’arbitraire.
Jacques Paris et Cécile Kohler sont enfin libres. Et en célébrant leur retour, n’oublions pas celles et ceux qui, ailleurs, attendent encore la liberté.
Le 4 octobre 2025








