Considérant le “délit d'entrave” qui caractérise les actions empêchant l'accès à l'information sur l'IVG et aux établissements qui la pratiquent ;

Je suis solidaire du droit à l’IVG !

Vœu soutenant le droit à l’IVG ! 

 

 

Considérant le code de la santé publique (articles L2212-1 et suivants) qui énonce “Toute personne a le droit d’être informée sur les méthodes abortives et d’en choisir une librement. Cette information incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables” ;

Considérant qu’en ce mois de Janvier 2019 nous fêtons les 44 ans de la mise en place de la loi Veil permettant aux femmes de disposer librement de leur corps,

Considérant qu’à l’étranger, ce droit est sans cesse mis en cause : en Argentine, le Sénat a rejeté un projet de loi légalisant l’avortement en août dernier, qu’en Pologne, alors que l’IVG y est déjà extrêmement restrictif, un projet de loi a été déposé en 2018 pour revenir sur l’autorisation d’avortement en cas de viol ou de danger pour la femme et qu’en Italie, de plus en plus de médecins font appel à l’objection de conscience pour refuser de pratiquer une IVG. En 2018, 70 % des médecins refusaient de pratiquer des avortements. Un taux pouvant atteindre 90 % dans certaines régions, ;

Considérant que quatre Françaises sur dix seront concernées par une interruption volontaire de grossesse au cours de leur vie ;

Considérant qu’il est malheureusement fréquent en France que des femmes ne sachent pas où avorter alors que plus une IVG est réalisée tôt moins le risque de complications est grand ;

Considérant que les familles, les maris s’opposent parfois au droit des femmes à pouvoir avorter si elles le souhaitent,

Considérant le “délit d’entrave” qui caractérise les actions empêchant l’accès à l’information sur l’IVG et aux établissements qui la pratiquent ;

Considérant qu’en France en 2017, 216 700 avortements ont eu lieu selon une étude de la DREES. En nombre d’IVG, l’Île-de-France, région la plus peuplée, arrive en tête avec plus de 52 000 avortements ;

Considérant le travail effectué par la Maison des femmes de Saint-Denis, qui offre un accueil confidentiel et sécurisé pour toutes les femmes, de la demande de contraception en passant par l’IVG ;

Considérant que la Haute Autorité de Santé recommande une prise en charge de l’IVG dans les 5 jours après la première demande, seul un quart des IVG réalisées en France sont prises en charge dans les 6 jours notamment dû au manque de moyens dans les hôpitaux ;

Le conseil municipal de Saint-Denis :

  •   Rappelle son attachement au respect du droit à l’IVG pour toutes les femmes, 
  • S’engage en partenariat avec le Mouvement du Planning Familial et l’AP-HP, à recenser tous les lieux qui pratiquent l’IVG en Seine-Saint-Denis, et dans les départements limitrophes, et à communiquer l’information régulièrement mise à jour via les outils de communication de la ville, dans les centres de santé, les maisons de quartiers et plus largement dans les lieux d’accueil du public.

 

  • S’engage à mener une campagne de sensibilisation du planning familial notamment auprès des jeunes

 

  • Interpelle l’Etat afin d’augmenter les moyens dévolus aux hôpitaux, notamment aux services de gynécologie-obstétrique qui pratiquent des IVG.
  • interpelle la Ministre de la Santé afin que l’État s’assure que l’usage de la clause de conscience des médecins ne dérive plus vers des délits d’entrave.

 

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20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

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Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

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L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

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[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

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[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

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paul éluard bally bagayoko saint denis grève

[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

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[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité. Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise

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Problèmes de chauffage à Plaine Commune Habitat

Plusieurs locataires du parc public de Plaine Commune Habitat nous ont alertés sur l’absence ou l’insuffisance de chauffage dans certains logements de la nouvelle commune de Saint-Denis, une situation d’autant plus préoccupante avec la chute des températures en cette période hivernale. La mise en chauffe est effective depuis plusieurs semaines selon les informations fournies par le bailleur Plaine Commune Habitat . Les personnes âgées, les enfants et les malades sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires liés au froid, tels que les maladies respiratoires. De plus, les loyers et charges ont constamment augmenté ces dernières années, sous l’impulsion des élu.e.s de l’actuelle majorité, avec le soutien

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fusion pierrefitte saint denis bally bagayoko

[Communiqué] Fusion illégitime entre Pierrefitte et Saint-Denis

Appauvrissement démocratique, appauvrissement des services publics par la fusion, refus de consulter les habitant-es : une démarche illégitime. Mercredi 1er janvier 2025, la fusion entre Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis a été imposée, malgré l’opposition massive des habitant•es et l’absence de toute légitimité démocratique. Ce projet, jamais évoqué lors des dernières campagnes municipales, n’a fait l’objet d’aucune consultation citoyenne. Mathieu Hanotin et Michel Fourcade ayant clairement annoncé qu’il n’y aurait pas de consultation populaire. Une fusion imposée sans l’aval des habitant-es constitue une attaque directe contre la démocratie locale. Une démarche anti-démocratique et hors programme municipal Mathieu Hanotin et Michel Fourcade tentent de justifier une décision alors

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