Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Communalisme Insoumis

Le Communalisme Insoumis : construire le pouvoir populaire là où l’État se retire !

Quand nous parlons du peuple, nous parlons de celles et ceux qui font vivre nos villes : celles et ceux qui prennent les transports tôt le matin, travaillent dur, élèvent leurs enfants, tiennent les murs de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos quartiers.
Un peuple populaire, jeune, créatif, résistant, aux origines multiples, souvent précaire, toujours digne. Une communauté de destin, unie non par l’identité mais par les luttes, les espoirs et la volonté de vivre mieux, ensemble.

Face à un néolibéralisme en crise, qui s’acharne à démanteler tout ce qui est collectif — école, hôpital, sécurité sociale, services publics —, le communalisme insoumis propose une autre voie : bâtir le pouvoir populaire là où l’État se retire.
Il s’inspire des combats passés menés par les communes, qui ont souvent été des incubateurs de solidarité et d’innovation sociale : logement public, mutuelles ouvrières, RMI, politiques culturelles de proximité…

Aujourd’hui encore, nos communes peuvent jouer ce rôle pionnier, en recréant du commun autour de l’éducation, de la santé, du logement, de l’emploi, et en imaginant de nouveaux rapports à la propriété et aux autres.

Le communalisme insoumis refuse la relégation et les inégalités territoriales. Il affirme que nos quartiers populaires ne sont pas des problèmes à gérer, mais des lieux d’intelligence, d’inventivité et de solutions.
Il résiste à la gentrification et à la spéculation immobilière qui chassent les habitant·es modestes.
Il défend le droit à la ville, à une vie digne, à des logements accessibles, à des services publics de qualité, à des transports fiables, à des écoles bien dotées.

Mais nous savons aussi que nos territoires changent, évoluent, accueillent. Et c’est une bonne chose, à condition que cela ne rime pas avec exclusion ou effacement.
Le communalisme insoumis, c’est une vision accueillante et inclusive de la ville. Les nouvelles habitantes et nouveaux habitants qui arrivent dans nos quartiers, dans nos communes, font désormais partie de cette communauté de destin.

Leur présence peut être une richesse, si elle s’inscrit dans le respect de celles et ceux qui étaient là avant, dans le dialogue, dans le partage des espaces, des mémoires et des responsabilités.

Il ne s’agit pas de venir imposer un mode de vie ou de redessiner la ville sans ses habitants historiques. Il s’agit de faire société ensemble, en construisant un cadre commun, juste et solidaire, où personne ne se sent menacé, remplacé ou oublié.

Le défi n’est pas de choisir entre “anciens” et “nouveaux”, mais de faire cohabiter les parcours, les cultures et les espoirs, dans l’égalité et la dignité.
C’est refuser les logiques d’éviction, tout autant que les replis identitaires. C’est construire des villes vivantes, mixtes, solidaires, ouvertes, où chacune et chacun peut trouver sa place — et en prendre toute sa part.

Le communalisme insoumis, c’est aussi une démarche profondément antiraciste, universaliste, féministe et écologiste, qui reconnaît la force de la jeunesse, l’expérience des aînés, et la voix de toutes celles et ceux que la société tend à invisibiliser.

Mais rien ne viendra d’en haut. Rien ne tombera du ciel.
Il faut construire la République sociale et démocratique à la base, quartier par quartier, rue par rue, par l’organisation populaire, l’engagement, la lutte collective, la participation active.
L’abstention massive dans nos quartiers n’est pas un hasard : elle est le fruit des trahisons, des promesses non tenues, du mépris institutionnel.
Mais elle ne peut être une fatalité.

Reprenons la main. Organisons-nous. Construisons nos priorités, nos solidarités, nos victoires.

Et traduisons cela dans les urnes en mars 2026, lors des élections municipales. À Saint-Denis, à Pierrefitte-sur-Seine, à l’échelle de Plaine Commune, comme ailleurs, faisons de nos villes des bastions de démocratie réelle, sociale, écologique et populaire.

Le communalisme insoumis, ce n’est pas une utopie :
c’est une stratégie d’émancipation, une méthode pour faire vivre la démocratie par nous, pour nous, avec nous.

Le 28 octobre 2025

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Lecornu - 18 septembre

Ils reculent… mais ne lâchent rien. Alors nous non plus.

Oui, Lecornu renonce (pour l’instant) à supprimer 2 jours fériés.Preuve que la mobilisation paie, que le 10 septembre a secoué leurs certitudes.Mais attention : ce n’est qu’un repli stratégique. Un coup de com’ pour calmer la colère. Le reste de leur plan ? Toujours là. Hausse du temps de travail, coupes dans les services publics, réformes antisociales, précarisation massive… le poison continue d’être administré à petites doses. Ne soyons pas dupes. Ce gouvernement gouverne contre la majorité, pour une minorité de possédants.Et quand ils “consultent”, c’est pour mieux imposer. Quand ils reculent, c’est pour mieux avancer masqués. Macron reste le vrai problème.Un président sans légitimité

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - UJFP

Pas en notre nom : Non à la criminalisation de la solidarité !

Soutien à l’UJFP, voix juive pour la justice, debout face à l’intimidation d’État. J’exprime ma profonde indignation face à la perquisition menée le 11 septembre au domicile de Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».Ce harcèlement judiciaire, visant une association pacifiste, antiraciste et engagée pour la justice, est inacceptable. Alors que Gaza subit depuis près d’un an une offensive militaire d’une brutalité sans précédent — qualifiée de génocide par de nombreuses ONG et juristes internationaux — il est plus que jamais vital de défendre les voix

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fete du sport

Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée !

COMMUNIQUÉ DE PRESSELa France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine12 Septembre 2025 Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée ! Alors que le Président de la République reconduit la “Fête nationale du sport” initiée en 2024, en marge de la célébration des athlètes sur les Champs-Élysées, nous, militant·es et élu·es de La France insoumise à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine, refusons de participer à cette opération de communication.Le sport populaire n’a pas besoin de vitrines ni de podiums. Il a besoin de moyens, de respect, et de soutien concret.Et aujourd’hui, il est en danger. Le mouvement sportif

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Scandale autour de l’association « Laissez-les servir » : Le maire délégué de Pierrefitte, Michel Fourcade, s’entête à soutenir une association d’extrême-droite

L’association nationale « Laissez-les Servir » est bien connue des pierrefittois. Présente sur la ville où elle possède ses locaux depuis 2019, cette association dite de « recadrage républicain » fait partie des protégés historiques de Michel Fourcade. Présente avec ses « cadets » à chaque commémoration sur la ville, notre Conseiller municipal Yohan SALES (LFI) avait à bien des occasions rappelé en Conseil municipal que les avantages dont bénéficie cette association sur notre ville est une faute politique majeure : propos néocoloniaux du président de l’association, liens avec la mouvance ultracatholique, cadre paramilitaire… Ces arguments n’ont jamais suffi pour faire infléchir la majorité municipale. Depuis quelques semaines, le Bondy Blog a

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Violences policieres - La Sabliere - Saint Denis

Crachat, gifle, violence physique et humiliation en réunion : une nouvelle agression policière de la police nationale à la Plaine Saint Denis

COMMUNIQUÉ DE PRESSESaint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine5 septembre 2025 La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine dénonce avec la plus grande fermeté la scène de violence policière perpétrée par un agent de la Police nationale, filmée à la résidence La Sablière, dans le quartier de La Plaine à Saint-Denis.Dans une vidéo diffusée le 5 septembre 2025, un policier national est vu asséner une gifle d’une extrême violence à un jeune homme d’origine africaine, avant de lui cracher au visage. La victime ne manifeste aucun comportement agressif ou de résistance. La scène se déroule en présence d’autres agents de la Police nationale, qui n’interviennent pas.Il s’agit là d’un acte

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Pierre Menes - Racisme

Pierre Ménès, football et racisme : quand la diversité dérange !

Les récents propos de Pierre Ménès sur TVLibertés — « il y a onze Noirs » en équipe de France — ne relèvent pas d’un simple dérapage. Ils s’inscrivent dans une vision raciste et identitaire du sport et de la société. En réduisant la présence de joueurs noirs ou maghrébins à une anomalie, Ménès alimente l’idée que certains Français seraient “de trop”.Or, ce n’est pas la diversité qui pose problème. C’est le racisme. Une réalité chiffrée Le racisme en France est massif, documenté et structurel : Ces chiffres ne relèvent pas du “ressenti”. Ils confirment un système d’exclusion qui touche massivement les héritier·es de l’immigration

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Activités sportives municipalesa

Activités sportives municipales : une initiative inégalitaire à verser au bilan de l’actuelle majorité

COMMUNIQUÉ DE PRESSE La France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-SeineSaint-Denis, le 5 septembre 2025 La municipalité de la commune nouvelle de Saint-Denis a récemment annoncé, via le « Pôle qualité de vie au travail », le lancement d’un dispositif d’activités sportives destiné aux agents municipaux à compter de la saison 2025/2026. Présentée comme une mesure de bien-être au travail, cette initiative se révèle en réalité inaccessible pour une large partie des agents. Les activités proposées sont exclusivement organisées sur le temps du midi, ce qui empêche de nombreux personnels dits « de terrain » — crèches, écoles, restauration scolaire, animation, centres de loisirs, équipements sportifs

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Censure Hanotin

À Saint-Denis et Pierrefitte, un climat inédit de censure et d’intimidation à l’encontre des agent·e·s publics

COMMUNIQUÉ DE PRESSE La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-Sur-Seine Saint-Denis, le 4 septembre 2025 À Saint-Denis et Pierrefitte, un climat inédit de censure et d’intimidation à l’encontre des agent·e·s publics.Le 1er septembre 2025, une note interne d’une nature inédite a été adressée aux agent·e·s de la Ville de Saint-Denis. Sous couvert d’un « rappel du devoir de réserve », ce document signé par la majorité municipale socialiste, dirigée par Mathieu Hanotin, constitue en réalité un outil de menace, de contrôle et d’intimidation. Une note qui dépasse largement le cadre juridique ! Cette note prétend encadrer l’expression des agent·e·s publics à six mois des élections municipales,

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