Le cris de colère de mon ami François Asensi : « Si rien n’est fait, la France pourrait perdre un quart de ses généralistes d’ici à 2025 ». Je suis solidaire de cette démarche. Bally BAGAYOKO

Face à la baisse alarmante de la démographie médicale, phénomène qui touche particulièrement notre département, j’ai adressé cette semaine un courrier à la Ministre de la Santé pour lui demander d’organiser dans les meilleurs délais des états généraux de la santé en Seine-Saint-Denis pour lutter contre la désertification médicale.

Ce phénomène inquiétant touche particulièrement la médecine générale. Ainsi, depuis 2007, le nombre de médecins généralistes a diminué de 8.4%.
Si rien n’est fait, la France pourrait perdre un quart de ses généralistes d’ici à 2025. 
 
La Seine-Saint-Denis est particulièrement touchée par ce phénomène. Entre 2007 et 2016, le nombre de médecins généralistes a diminué de 16%, portant la moyenne sur le département à 71 médecins pour 100 000 habitants, soit une des plus faibles moyenne nationale. A titre de comparaison, la moyenne nationale est de 103 médecins généralistes pour 100 000 habitants, et atteint même 131 praticiens pour 100 000 habitants à Paris. Ce constat est encore plus alarmant dans les zones urbaines dites sensibles. Ainsi, on compterait seulement 390 infirmiers pour 100 000 habitants en ZUS contre 1065 dans l’agglomération de référence. Les chiffres concernant les spécialistes, dentistes ou orthopédistes, sont également édifiants. 
Ces derniers mois, j’ai été sollicité par de nombreux médecins partant en retraite qui se désolent de ne retrouver aucun repreneur, et de devoir laisser leur patientèle sans aucun recours. A Sevran, 7 médecins partant à la retraite cette année ne seront pas remplacés. Il n’y aura par exemple plus aucun médecin pour les 4000 habitants du quartier excentré des Sablons à Sevran. A Tremblay, sur les 10 médecins généralistes partis en retraite ces dix dernières années, un seul a été remplacé.
Certes, les collectivités territoriales jouent le rôle d’amortisseur, dans le domaine médical comme dans tant d’autres, en créant des centres municipaux ou en renforçant leur offre. A titre d’exemple, dans la commune de Tremblay-en-France, l’action de la municipalité a permis d’augmenter de 100% le volume des consultations pour qu’aucun malade ne reste sans suivi médical (30 800 actes à l’année contre 15 000 actes il y a dix ans), avec le recrutement de 2 médecins en temps plein et l’ouverture d’une permanence médicale dans le quartier du Vieux-Pays. Malgré cela, les délais d’attente s’allongent, un nombre important de patients afflue des villes limitrophes de Sevran et Villepinte.
Dans des territoires déjà durement impactés par la précarité et le chômage, caractérisés par une population jeune et moins renseignée sur l’accès aux soins, la baisse alarmante de la démographie médicale aggrave davantage encore les inégalités de santé.
Il y a urgence à agir afin d’aborder ensemble les moyens supplémentaires à mettre en œuvre pour lutter contre la désertification médicale. Il est nécessaire de promouvoir une politique de santé ambitieuse afin d’améliorer davantage encore l’offre de soins sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les quartiers populaires.
François Asensi.
Député-Maire de Tremblay en France
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