LES BARRIÈRES DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL DE SAINT DENIS SE LÈVENT A NOUVEAU, LES PANCARTES ENLEVÉS POUR FAIRE HONNEUR AU SERVICE PUBLIC….
Quel soulagement de voir enfin que le chemin du dialogue et de la confiance, a été retrouvé dans cette affaire et que le mouvement a trouvé une issue positive, avec son arrêt définitif par la mise en place d’un protocole d’accord de sortie de crise. Une pensée première pour les agents qui ont fait 35 jours de grève et 8 jours de grève de la faim et qui sortent de cette grève extrêmement, fragilisés physiquement et mentalement. Pour lesquels la vie de famille a été inexistante durant 1 mois. C’est un regret collectif que de constater que la confiance, premier outil d’une construction collective ait été absente, nourrissant de fait une incompréhension totale, alors que tous étaient favorables à une évolution nécessaire et positive du centre technique municipal, afin de répondre aux besoins des dionysiens-nes.
Une pensée, pour les usagers du service public, qui ont été des soutiens utiles par leur écoute et leur compréhension de la situation.
Il n’y a aucun lien à faire avec les salariés du CTM en particulier ceux du service des fêtes, qui font leur travail de manière professionnelle et respectueuse des usagers et la responsabilité exclusive et singulière des 2 personnes concernées par l’affaire des 500 kilos de résines de cannabis trouvés dans l’enceinte du CTM, par la police nationale dans le cadre d’une enquête en cours.
Un acte inacceptable qui a été suivi des sanctions appropriées et prévues par la loi, pour les agents concernés. Acte qui a injustement sali l’ensemble des agents municipaux et en particulier ceux du CTM, qui sont innocents. Acte qui a contribué à créer la confusion dans l’opinion publique et a nourri les médias. Désormais c’est l’heure de restaurer l’image de ces fonctionnaires qui n’ont pas démérité. Alors, un mot de soutien, tout acte et geste de sympathie et d’encouragement leur seront utiles pour les aider à se reconstruire. C’est l’heure aussi de permettre un retour à la normale de manière progressive pour les équipes, car on ne sort jamais d’une grève aussi longue encore moins d’une grève de la faim, comme on y est entré.
Bally BAGAYOKO