LES DROITS HUMAINS-Mumia Abu Jamal : « Conséquence aggravante pour Mumia, son affection cutanée due à l’hépatite C ne peut plus être traitée avec cette eau impropre et dangereuse pour la santé… Bally BAGAYOKO

MUMIA NE BENEFICIE TOUJOURS PAS DU TRAITEMENT CONTRE SON HEPATITE

Le juge fédéral qui a fait injonction à l’administration pénitentiaire de le soigner n’a toujours pas réagi officiellement face au refus de cette dernière de respecter sa décision. S’agissant d’un traitement contre une très grave maladie, chaque semaine qui passe pourrait l’exposer un peu plus à la pire des issues. Que l’Etat de Pennsylvanie et son administration en jouent à dessein n’étonnera personne. C’est la vengeance promise à Mumia depuis sa sortie du couloir de la mort. La justice fédérale sera-t-elle enfin réactive à ce pied de nez des autorités politiques ? C’est le moins que l’on puisse attendre car pour la première fois – dans l’histoire judiciaire de ce type d’affaire – la décision du juge faisait honneur au respect du droit constitutionnel en faveur d’un prisonnier malade. Espérons que les recours de la défense de Mumia le conforteront à maintenir sa décision. D’autant qu’il en va de la santé de Mumia mais aussi de celle des milliers de prisonniers de Pennsylvanie, et beaucoup plus encore à l’échelle des Etats-Unis.

SCANDALE SANITAIRE A PROPOS DE LA QUALITE DE L’EAU A LA PRISON DE MAHANOY

Depuis plusieurs mois, Mumia et les détenus de la prison de Mahanoy sont contraints de se doucher avec de l’eau brune et huileuse. La même eau est seulement filtrée pour la boisson ! Seul le personnel pénitentiaire a droit à de l’eau en bouteille. Les prisonniers quant à eux n’ont accès à cette eau consommable que lors des visites de leurs proches ou de leurs amis. Conséquence aggravante pour Mumia, son affection cutanée due à l’hépatite C ne peut plus être traitée avec cette eau impropre et dangereuse pour la santé. Ainsi est-il privé des bains quotidiens qui soulageaient sa souffrance.

L’administration est toutefois restée de marbre face à la protestation des prisonniers. Il aura fallu une mobilisation des familles et une sensibilisation de l’opinion publique (à l’appel de Mumia et de ses soutiens) pour qu’enfin le Gouverneur de Pennsylvanie commence à prêter attention à la solution au problème (à suivre).

INFORMATIONS DIVERSES :

 

Ø   > le prochain rassemblement mensuel de soutien à Mumia aura lieu le MERCREDI 5 AVRIL (18h) à proximité de l’ambassade des Etats-Unis place de la Concorde à Paris (angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries) ;

Ø   > grâce aux nombreux donateurs qui ont répondu à nos appels, plus de 25.000 euros ont été collectés en 2016 en faveur de la défense de Mumia. Cet argent a permis notamment de contribuer à la prise en charge des procédures judiciaires très coûteuses pour qu’il puisse se soigner. Cette solidarité doit se poursuivre en 2017 pour donner à Mumia les moyens de poursuivre son combat contre la maladie et pour sa libération.

 

Ø   > le Collectif de Thau (Sète) des soutiens à Mumia, toujours très actif, a organisé le 18 mars une soirée qui a rassemblé près d’une centaine de personnes avec musique et débat autour des créations de Georges Brassens, l’illustre artiste du pays. La peine de mort et la situation de Mumia furent au centre des discussions ;

Ø   > une délégation du Collectif français rendra visite à Mumia fin avril à l’occasion de son 63ème anniversaire et participera à différentes rencontres avec sa famille et ses soutiens. La délégation sera composée de Claude Guillaumaud-Pujol (Just Justice), Jacky Hortaut (Cgt) et Jonathan Lère (animateur du Collectif de Tours des soutiens à Mumia) ;

 

 

COLLECTIF FRANCAIS « LIBERONS MUMIA ! »

rassemblant une centaine d’organisations et de collectivités publiques

MEMBRE DE LA COALITION MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT

Courriel : contact@mumiabujamal.com

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
fusion pierrefitte saint denis bally bagayoko

[Communiqué] Fusion illégitime entre Pierrefitte et Saint-Denis

Appauvrissement démocratique, appauvrissement des services publics par la fusion, refus de consulter les habitant-es : une démarche illégitime. Mercredi 1er janvier 2025, la fusion entre Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis a été imposée, malgré l’opposition massive des habitant•es et l’absence de toute légitimité démocratique. Ce projet, jamais évoqué lors des dernières campagnes municipales, n’a fait l’objet d’aucune consultation citoyenne. Mathieu Hanotin et Michel Fourcade ayant clairement annoncé qu’il n’y aurait pas de consultation populaire. Une fusion imposée sans l’aval des habitant-es constitue une attaque directe contre la démocratie locale. Une démarche anti-démocratique et hors programme municipal Mathieu Hanotin et Michel Fourcade tentent de justifier une décision alors

LIRE L'ARTICLE »

Collecte pour Mayotte

Participez comme je l’ai fait avec Eric Coquerel et Landry Ngang à la collecte organisée par l’ONG humanitaire OUTRE-MER SOLIDARITÉS CATASTROPHES, en faveur de Mayotte. Apportez aliments, eau, produits sanitaires, vêtements tous les jours, jusqu’en février, à la Bourse du travail de Saint-Denis, ou faites des dons financiers si vous le pouvez.  Je remercie les bénévoles et les organisateurs pour leur accueil et les discussions que nous avons eus. Le député Eric Coquerel s’est engagé auprès de l’association à écrire aux ministres des outres-mers et du budget afin que l’ONG puisse être reçue en prévision de la loi spéciale et qu’elle soit soutenue dans sa

LIRE L'ARTICLE »

Les insoumis.es de Saint-Denis vous souhaitent une belle et heureuse année 2025 !

Chères habitantes, chers habitants de Saint-Denis,  L’année 2024 a été marquée par un contexte politique particulièrement tendu. Marquée par la volonté de nos dirigeants de laisser les clés du pouvoir à l’extrême-droite. Marquée par le refus de ces mêmes dirigeants à reconnaître le résultat des élections législatives qui a vu le Nouveau Front Populaire remporter le plus grand nombre de député·es à l’Assemblée Nationale. Marquée par une diabolisation sans précédent de notre mouvement insoumis en raison de nos prises de position sur les massacres en Palestine et au Liban. Malgré cette situation, la France Insoumise a fait élire en 2024 des député-es européen-nes supplémentaires, augmentant son score d’un million

LIRE L'ARTICLE »

Invitation aux vœux de La France Insoumise Saint-Denis

J’ai le plaisir de vous inviter à vous joindre à nous le : dimanche 19 janvier à 17h  à la Table Ronde, 13 rue de la boulangerie, 93200 Saint-Denis Eric Coquerel (député LFI et Président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale), Silvia Capanema (conseillère départementale LFI), et moi-même y prendrons la parole, et ce sera l’occasion d’échanger ensemble et de planifier les actions à venir.  En vous souhaitant un joyeux noël, Bally Bagayoko

LIRE L'ARTICLE »

Jour de Deuil National pour Mayotte

Un Jour de Deuil National est une nécessité ! Elle doit désormais obliger l’Etat à l’action et ne doit pas rimer avec hypocrisie nationale ! Durement touchée par le cyclone tropical CHIDO dans la nuit du 13 au 14 décembre 2024, avec des rafales de vent atteignant jusqu’à 230 km/h, la population mahoraise tente, tant bien que mal, de retrouver le cours naturel de sa vie après cette tragédie sans précédent. Le cyclone, après avoir bouleversé cette île si chère à nos cœurs, a laissé derrière lui un choc dévastateur, tant humain que matériel. Mais au-delà de la souffrance et de la douleur, c’est la

LIRE L'ARTICLE »

Mathieu Hanotin mis en demeure pour manquements graves dans l’accueil des mineurs

Jacques Witkowski, le préfet de Seine-Saint-Denis a récemment adressé une mise en demeure officielle au maire de Saint-Denis Mathieu Hanotin, concernant des séjours organisés pendant l’été 2024 qui ne respectent pas la réglementation en vigueur pour l’accueil collectif de mineurs. Deux séjours sont concernés : l’un en Tunisie (Djerba) du 11 au 21 juillet 2024 avec 12 mineurs âgés de 14 à 17 ans, et l’autre à Argelès-sur-Mer du 13 au 20 juillet 2024 avec 19 mineurs de la même tranche d’âge. La Préfecture pointe des manquements graves, notamment l’absence de déclaration obligatoire prévue par l’article L227-5 du Code de l’action sociale et des familles

LIRE L'ARTICLE »