Bally Bagayoko - LFI - Saint-Denis - Pierrefitte -Georges Ibrahim Abdallah

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah : une victoire de la dignité et de la persévérance militante

LIBERTÉ POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH : UNE VICTOIRE DE LA DIGNITÉ ET DE LA PERSÉVÉRANCE MILITANTE !

C’est un immense soulagement que nous avons appris la décision de libération de Georges Ibrahim Abdallah, après plus de 40 ans d’enfermement dans les prisons françaises.

Il était libérable depuis 1999.

Cela fait 25 ans que la justice française avait acté qu’il pouvait sortir.

Et pourtant, année après année, sa détention a été prolongée pour des raisons purement politiques, au mépris du droit, des principes élémentaires de justice et des décisions juridiques elles-mêmes.

Aujourd’hui, sa libération est une victoire, mais surtout celle des collectifs, militant·es, avocat·es, anonymes et engagé·es qui n’ont jamais cessé de se battre, de Paris à Beyrouth, de Lannemezan à Saint-Denis.

Honneur à leur ténacité, à leur constance, à leur fidélité. Car ce combat est d’abord le leur.

Une pensée particulière va au Collectif local de Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine, mobilisé depuis des années sans relâche. Tract après tract, meeting après meeting, action après action, ils ont gardé vivante la mémoire de Georges Ibrahim Abdallah, symbole de la lutte anti-impérialiste et de la résistance palestinienne.

Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique de France.

Il est l’un des symboles les plus frappants de l’acharnement judiciaire et politique. Sa détention n’a plus rien eu de légal depuis longtemps : elle était idéologique.

Rappelons quelques faits :

• Arrêté en 1984, condamné en 1987.

• Libérable depuis 1999.

• A fait 10 demandes de libération, toutes entravées.

• Sa dernière libération conditionnelle en 2013 a été bloquée par un refus politique du ministre de l’Intérieur de signer l’arrêté d’expulsion, condition posée à sa sortie.

• Il a purgé plus du double de la peine de sûreté initiale.

Cette libération est une victoire collective, mais aussi un aveu de faiblesse de l’État, qui n’aura pas réussi à faire taire la voix de la solidarité.

Les militant·es insoumis·es, dans les groupes locaux, les mobilisations nationales et les bancs parlementaires, ont toujours été aux côtés des collectifs, y compris dans les moments de solitude ou d’invisibilité médiatique.

Aujourd’hui, nous saluons cette victoire populaire. Demain, nous continuerons d’en tirer les leçons :

Un État peut mentir, retarder, réprimer.

Mais il ne peut pas arrêter une lutte portée par la vérité, la justice et la solidarité.

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah.

Victoire pour la justice.

Force à la résistance.

Le 18 juillet 2025

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