[# L’intervention de mon ami Maire de Stains Azzédine Taibi lors du Conseil du Territoire de Plaine Commune sur la politique de l’eau. Un homme de cohérence et de convictions. A ceux qui ont tenté de lui bouder sa ligne politique, tentez de vous en inspirer à défaut de l’égaler. Une position politique tellement rare qu’elle honore chez nos concitoyens le sens premier du mot engagement politique.  Bally Bagayoko]

[# L’intervention de mon ami Maire de Stains Azzédine Taibi lors du Conseil du Territoire de Plaine Commune sur la politique de l’eau. Un homme de cohérence et de convictions. A ceux qui ont tenté de lui bouder sa ligne politique, tentez de vous en inspirer à défaut de l’égaler. Une position politique tellement rare qu’elle honore chez nos concitoyens le sens premier du mot engagement politique.  Bally Bagayoko]

 

« Je vous rassure je ne serai pas très long car beaucoup de choses ont été dites par des élu-es qui sont intervenu-es avant moi et dont je partage certaines de leurs interrogations et remarques.

Nous sommes amenés ce soir à nous exprimer sur la politique de l’eau que nous souhaitons mettre en place sur l’EPT de Plaine Commune et donc bien évidement statuer sur l’organisation du service public de l’eau avec deux points :

– la convention de coopération avec le SEDIF 
– l’adhésion partielle pour trois villes (Épinay, Saint-Ouen et la Courneuve)
D’abord je me félicite du choix de dissocier le vote des deux rapports présentés ce soir.
Cela a été soulevé, l’enjeu de la politique de l’eau est majeur pour notre territoire et pour nos habitant-es et bien évidemment au-delà. 
Je partage aussi l’idée d’engager le débat sur d’autres sujets comme le chauffage pour un retour en gestion publique. Pour moi il n’y a pas de contradiction, je te rassure sur ce point Patrice, et je prévois même d’engager ce débat à Stains avec les habitant-es.

Pour revenir sur la politique de l’eau, vous le savez ce débat nous l’avons depuis de nombreuses années ici au sein de cette assemblée, il faut l’amplifier et le poursuivre, ici, mais aussi au-delà avec les habitant-es, les associations, les collectifs, et le mener avec responsabilité et sérénité.
Mais de mon point de vue, il me semble indispensable de franchir une nouvelle étape ce soir.

A Stains, le conseil municipal a voté un vœu à l’unanimité pour la gestion publique de l’eau, le 5 octobre 2017.
Je précise que ce vœu s’appuie sur des échanges fréquents que nous avons eus avec les habitant-es dans le cadre de différentes instances de participation citoyenne.
Dans la même dynamique et pour continuer de mener à bien le débat, nous organiserons prochainement, et c’est un engagement que j’avais pris, une réunion publique sur la gestion de l’eau à laquelle nous inviterons des techniciens mais aussi des usagers, des villes qui ont fait le choix de la gestion publique.
Avant de vous exprimer clairement le choix de mes votes ce soir, je souhaite aussi rappeler que grâce à la mobilisation collective des citoyens, associations, collectifs et élu-es, je me réjouis que le débat ait lieu ce soir sur ce sujet.

J’entends les arguments développés par notre Président nous rassurant sur la garantie d’avoir des études de faisabilité totalement indépendantes et sous le contrôle de notre EPT avec la mise en place d’un comité de pilotage associant élu-es, technicien-nes, associations…

Mais les enjeux sont avant tout d’ordre politique avant d’être technique et c’est cette ligne qui doit guider notre choix.
Donc je ne vous cache pas que je reste un peu perplexe et vigilant sur le risque de voir les études orientées vers un choix opposé à celui de l’intérêt général, celui bien évidemment de l’intérêt des habitant-es et du service public.
Car les décisions que nous allons prendre vont avoir une incidence sur la vie des habitant-es de Plaine Commune.
Puisque nous sommes d’accord que l’eau n’est pas une marchandise et qu’elle conditionne la vie des êtres humains, l’objectif est de privilégier une gestion démocratique, sociale et écologique qui prenne en compte l’intérêt général et serve les usagers et non les rémunérations exponentielles des actionnaires.

Débat qui devrait avoir lieu à l’échelle nationale, et je partage les propos de certain-es élu-es qui se sont exprimés avant moi, pour la mise en place d’une régie publique nationale de l’eau. 
Donc sur ce point, je m’abstiendrai avec les arguments que je viens de vous développer et je pense aussi que nous aurions pu nous laisser un peu plus de temps pour poursuivre le débat et la réflexion collective, pour mieux retravailler la convention.

S’agissant du second point relatif à l’adhésion partielle pour les villes d’Épinay, de Saint-Ouen et de La Courneuve, j’entends bien l’argument qui consiste à dire que nous sommes dans une coopérative de villes et qu’il nous faut respecter le choix des villes de prendre les décisions qui les concernent. 

Nul doute pour moi de respecter bien évidement le choix des villes, mais le sujet n’est pas là, nous sommes face à un choix politique, celui de l’adhésion ou pas des trois villes concernées. Et donc, accepter de mon point de vue l’adhésion même partielle de ces trois villes, il faut se le dire très franchement, nous mettra en grande difficulté pour nous engager dans la volonté d’une gestion publique de l’eau.

Il me semble aussi essentiel d’exprimer la volonté et la cohérence des positions conformes avec le vote de notre voeu au Conseil municipal.

Donc sur ce point je voterai contre. Merci.

 

Azzedine TAIBI Maire de Stains

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Bally BAGAYOKO Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Communiqué de presse
Europacity : Après l’avis très défavorable du commissaire enquêteur à la révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, une seule solution abandonner ce projet démentiel !.
Les élu-es du groupe REVE-insoumis saluent cette bonne nouvelle.

Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis est très défavorable. Sans surprise ce projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est peu compatible avec la notion de développement durable, va à l’encontre de la politique contre le réchauffement climatique.

De plus les créations d’emplois annoncées pourraient se faire au détriment des activités présentes sur les territoires voisins, ajoutant que les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local.

Cependant cet avis n’est que consultatif et la mairie (de Gonesse) risque fort de ne pas en cause la mise en place de ce projet d’un autre temps. Comme le rappelle la mairie de Gonesse: « La décision appartient aux élus».

Aux saigneurs de terres nous préférons les soigneurs de terres ainsi nous soutenons le projet du groupement de Coopération pour une Ambition et Métropolitaine Agricole (CARMA) qui créerait des emplois durables et non-delocalisables grace à l’agro-ecologie et à la redéfinition des circuits de production et de consommation tout en luttant contre le mitage des terres agricoles.

Pour nous ce projet sera toujours mauvais et inutile, 1,7 milliards d’euros seraient dépensés pour un énième centre commercial « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins ».Et alors que l’autonomie alimentaire de nos villes est menacé à échéance d’une dizaine d’années.

De nombreux centres commerciaux, y compris en Ile-de-France (Millénaire, Domus, etc. ) peinent à trouver leur équilibre économique. Le modèle de faire société, de « vivre ensemble » hyper consumériste est fortement critiquable.
Il y a mieux à faire. La lutte continue pour préserver ces terres agricoles et aménager autrement le nord francilien.

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Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

Elections municipales : Lettre ouverte des élu.es Insoumis de la majorité de Saint-Denis !

Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

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Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

Elections municipales : la France Insoumise avance…..

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Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue. L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun. La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

Stop à l’expulsion du Landy Sauvage !

Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue.
L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun.
La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

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