Maires insoumis, nous ferons du périscolaire un véritable service public d’éducation communale !
La France insoumise aux élections municipales annonce vouloir faire de la lutte contre les violences faites aux enfants une priorité politique et budgétaire.
Les révélations d’affaires de violences physiques et sexuelles commises sur les temps périscolaires et extrascolaires se multiplient partout en France. Accueils du matin et du soir, centres de loisirs du mercredi ou des vacances : ces lieux, qui devraient être synonymes de protection et d’émancipation, deviennent, partout en France, trop souvent le théâtre de faits graves.
Ces faits, documentés par des enquêtes de presse et par les témoignages recueillis par le collectif SOS Périscolaire, ne relèvent pas de dérives isolées. Ils révèlent des défaillances persistantes dans l’organisation, l’encadrement et le contrôle des accueils collectifs de mineurs.
Face à cette situation, nous, têtes de listes pour la France insoumise, alertons : la sécurité des enfants sur les temps communaux engage directement la responsabilité des maires et des exécutifs locaux.
À l’Assemblée nationale, Sophia Chikirou a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur ces violences, comme cela avait été fait sur Bétharram.
En France, 9 enfants sur 10 fréquentent un accueil périscolaire et 4 sur 10 un centre de loisirs, une proportion en hausse continue depuis 2019. Ces temps relèvent directement de la compétence des communes. Ils sont organisés sous l’autorité des maires, qui en définissent les conditions d’accueil, d’encadrement et de sécurité. La protection des enfants sur ces temps ne peut donc être diluée entre les niveaux institutionnels.

Le périscolaire et l’extrascolaire sont des temps éducatifs à part entière. Ils s’inscrivent dans l’héritage des grandes politiques en faveur de la jeunesse, de la culture et des loisirs portées par le Front populaire dès 1936. Cet héritage d’une politique des loisirs fondée sur l’éducation populaire, la protection des mineurs et l’égalité d’accès pour tous les enfants aux loisirs est aujourd’hui mis à mal.
Il est indispensable de renforcer les contrôles des accueils collectifs de mineurs par les services de l’État.
La situation actuelle est le produit de choix politiques : austérité budgétaire imposée par l’État, affaiblissement des politiques nationales de soutien aux collectivités, précarisation des métiers de l’animation, insuffisance des contrôles. En 2022, des Assises nationales ont été organisées, mais aucune réforme structurelle n’a suivi. Trop souvent, l’enfance et la jeunesse ne sont pas placées au cœur des priorités municipales, au détriment de la sécurité et des droits des enfants.
Face à la gravité des faits, nous portons des mesures concrètes et immédiatement applicables.
Il est indispensable de renforcer les contrôles des accueils collectifs de mineurs par les services de l’État. Les formations certifiantes BAFA, BAFD, ainsi que les diplômes d’Etat BPJEPS, DEJEPS et DESJEPS doivent intégrer des modules obligatoires de prévention et de lutte contre les violences physiques et sexuelles.
Une communication effective entre la Justice, l’Éducation nationale et les communes doit permettre la suspension immédiate des agents mis en cause. Il faut mettre fin à l’ensemble des dérogations existantes en matière d’encadrement. Les taux d’encadrement doivent être abaissés à un adulte pour 8 enfants en maternelle et un adulte pour 12 enfants en élémentaire, afin de garantir une vigilance réelle et continue.
Cette exigence doit s’accompagner d’un soutien financier de l’État, par la recréation du fonds de soutien supprimé en septembre 2025, indispensable pour permettre aux collectivités d’en assurer la mise en œuvre effective et pérenne.
La professionnalisation durable des équipes est indispensable pour lutter contre la précarité et le turn-over. Elle suppose des équipes stables, aux compétences reconnues : animateurs formés à l’accompagnement du handicap, au soutien scolaire, à l’hygiène et à la santé des enfants.
Chaque commune doit également se doter de procédures claires de recueil de la parole des enfants et de protocoles de signalement conformes à l’article 40 du code de procédure pénale.
Dans les villes que nous dirigerons, nous ferons de la protection et de l’émancipation des enfants une priorité politique et budgétaire avec un véritable service public d’éducation communale. Garantir à tous les enfants des temps périscolaires et extrascolaires sûrs, encadrés et respectueux de leurs droits n’est pas une option : c’est une responsabilité publique majeure.
Les 91 candidats cosignataires :
Mohamed Awad, tête de liste à la Courneuve
Nordine Raymond, tête de liste à Bordeaux
Lahouaria Addouche, tête de liste à Lille
Anaïs Belouassa-Cherifi, tête de liste à Lyon
Sébastien Delogu, tête de liste à Marseille
Bally Bagayako, tête de liste à Saint-Denis-Pierrefitte
Marie Mesmeur, tête de liste à Rennes
Florian Korbyn, tête de liste à Strasbourg
François Piquemal, tête de liste à Toulouse
Mathieu Garabedian, tête de liste à Villeurbanne
Vincent Drême, tête de liste à Annecy
Clément Trichon, tête de liste à Aubenas
Elena SiMalandra, tête de liste à Aulnay-sous-Bois
Adrien Provence, tête de liste à Auxerre
Bruno Plouzeau, tête de liste à Avon
Florian Chauche, tête de liste à Belfort
Séverine Véziès, tête de liste à Besançon
Nadia Aouchiche, tête de liste à Bezons
Colette Borelli, tête de liste à Bois-Colombes
Joëlle Richol, tête de liste à Bourgoin-Jallieu
Cécile Beaudoin, tête de liste à Brest
Hélène Quinqueton, tête de liste à Bron
Aurélien Guidi, tête de liste à Caen
Daisy Yaïch, tête de liste à Cergy
Philippe Lenice, tête de liste à Charleville-Mézières
Céline De Kerpel, tête de liste à Chelles
Anthony Smith, tête de liste à Châlons-en-Champagne
Marianne Maximi, tête de liste à Clermont-Ferrand
François Lépineux, tête de liste à Colomiers
Daniel Chavaudra, tête de liste à Courcelles-lès-Lens
Omar Yaqoob, tête de liste à Creil
Sophie Pecqueur, tête de liste à Croix
Nicolas Thierry, tête de liste à Décines-Charpieu
Patricia Boulan, tête de liste à Douai
Vivien Rebière, tête de liste à Épinay-sur-Seine
Nathalie Chartier, tête de liste à Évreux
Allan Brunon, tête de liste à Grenoble
Lucas Fournier, tête de liste à Hellemmes
Anne-Claudine Oller, tête de liste à Juvisy-sur-Orge
Nino Salaün-Fesquet, tête de liste à La Rochelle
Charlotte Boulogne, tête de liste au Havre
Patrick Kolebacki, tête de liste à Lomme
Sophie Charrier, tête de liste à Lyon 7e
Laurent Legendre, tête de liste à Lyon 8e
Bruno Magnin, tête de liste à Lyon 9e
Erik Pagès, tête de liste à Maisons-Alfort
Abdoullah Boughazi, tête de liste à Maubeuge
Narivelo Randrianarisoa, tête de liste à Meudon
Charlotte Leduc, tête de liste à Metz
Catherine Ravier, tête de liste à Montceau-les-Mines
Christophe Zimmermann, tête de liste à Montélimar
Sylvain Rouquette, tête de liste à Montigny-le-Bretonneux
Eliot Gafanesch, tête de liste à Mulhouse
Sarah Farghaly, tête de liste à Nancy
William Aucant, tête de liste à Nantes
Aziza Nouioua, tête de liste à Neuilly-sur-Marne
Thomas Bardoux, tête de liste à Pantin
Gauthier Philippe, tête de liste à Palaiseau
Cédric Panizzi, tête de liste à Paris Centre
Coline Bouret, tête de liste à Paris 6e
Bruno Gaccio, tête de liste à Paris 7e
Sonia Chaouche, tête de liste à Paris 8e
Embla Fautra, tête de liste à Paris 9e
Marion Beauvalet, tête de liste à Paris 10e
Sabrina Nouri, tête de liste à Paris 11e
Caroline Mécary, tête de liste à Paris 12e
Christophe Prudhomme, tête de liste à Paris 13e
Rodrigo Arenas, tête de liste à Paris 14e
Elsa Delannée, tête de liste à Paris 15e
Oscar Maslard, tête de liste à Paris 16e
Fanta Marana, tête de liste à Paris 17e
Danièle Obono, tête de liste à Paris 18e
Roland Timsit, tête de liste à Paris 19e
Sophie De La Rochefoucauld, tête de liste à Paris 20
Laurent Courcoux, tête de liste à Romainville
Yves Bouteiller, tête de liste à Romilly-sur-Seine
Maxime Da Silva, tête de liste à Rouen
Valentine Mercier, tête de liste à Saint-Étienne
Mehdi Kouki, tête de liste à Saint-Maur-des-Fossés
Thomas Delplace, tête de liste à Saint-Pierre-des-Corps
Ivan Carreno, tête de liste à Sainte-Geneviève-des-Bois
Isaline Cornil, tête de liste à Toulon
Emilie Croes, tête de liste à Tourcoing
Marie Quinton, tête de liste à Tours
Lény Rabotot, tête de liste à Val-de-Reuil
Agnès Le Neuder, tête de liste à Vanves
Sabine Cristofani-Viglione, tête de liste à Vidauban
Myriam Thieulent, tête de liste à Vienne
Thibault Lhonneur, tête de liste à Vierzon
Alexandre Sartre, tête de liste à Villeneuve-la-Garenne
Carlos Martens Bilongo, tête de liste à Villiers-le-Bel
Plus d’infos : https://t.me/FranceInsoumise
Le 22 décembre 2025





