[# Meeting de soutien à la candidature de Stéphane Peu.. Les Insoumis apportent leur soutien sur scène]. Le 2 juin 2017. Bally BAGAYOKO

Intervention de Juliette MELIA au nom de la France Insoumise de Saint-Denis.

Bonjour à toutes et tous,

J’ai été désignée pour prendre la parole au nom des Insoumises et Insoumis dionysiens et je le fais avec beaucoup de plaisir.

La France Insoumise est un mouvement collectif, avec un programme l’Avenir en commun, une volonté d’investir toute la société pour la transformer et plein de visages connus et inconnus, bien ancrés dans les territoires, de tous âges et de toutes origines. La belle campagne d’éducation populaire de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle nous a donné ou redonné de l’espoir et l’envie de prendre nos affaires en mains car nous parlons aux gens de leur vie. Cela nous a aussi redonné l’envie de voter POUR un programme, alors qu’on a trop été souvent forcés de voter CONTRE. Les jeunes ont été très actifs et acteurs dans cette séquence.

La France insoumise, ce sont donc ces jeunes, ces hommes et ces femmes qui incarnent une nouvelle dynamique pour que ça change en profondeur, en redonnant goût à la politique parce que c’est possible de changer les choses au niveau national mais aussi sur notre territoire.  Nous aurons encore beaucoup de rendez-vous avec les citoyennes et les citoyens, pour améliorer le quotidien, défendre les revendications, faire des propositions et des constructions nouvelles.

A nos yeux, l’urgence écologique, le désastre social et le délabrement de la démocratie sont les trois visages d’une même réalité : nous étouffons sous le règne de la finance et Macron n’a pas l’intention d’infléchir la situation, bien au contraire !

On voudrait nous faire croire que tout est plié et qu’il n’est plus nécessaire d’aller voter aux législatives!! Or, les élections législatives constituent un 3è tour qui peut mettre en difficulté la politique de Macron, ou en tout cas faire résistance et freiner ses projets.

Car Macron nous prépare la pire casse des acquis sociaux jamais vue, y compris sous Sarkozy, à commencer par la casse du code du travail que nos parents, grands parents et arrières grands parents ont contribué à bâtir par leurs luttes : c’est la casse sociale avec les licenciements facilités. Moins de loi c’est la porte ouverte à la loi du plus fort, le patron.

De plus, ce qui se passe à l’assemblée rejaillit sur nos territoires où les quartiers populaires sont les plus exposés car les plus fragiles, où l’on trouve le plus de précarité.

Ce sont les femmes qui sont en première ligne de cette précarité. Elles cumulent plusieurs difficultés que ce soit pour l’accès à l’emploi, le respect de leurs droits et de leur dignité. Parfois seules pour faire bouillir la marmite et s’occuper du suivi scolaire de leurs enfants, ce sont les femmes les premières victimes des lois néolibérales.
Elles subissent les inégalités de salaire et sont victimes de toutes les injustices : sociales, économiques et familiales.

Les femmes sont les première visées par les projets Macron : un exemple, le délai de prévenance sera ramené à 1 jour, cela veut dire qu’un changement d’horaire pourra intervenir la veille pour le lendemain. Cela touche avant tout les femmes, qui doivent s’organiser pour les enfants et leurs autres activités.

Au contraire, l’Avenir en commun a des propositions concrètes pour rétablir l’égalité hommes-femmes. L’égalité des salaires est une exigence clé, d’autant que s’il en était ainsi, les cotisations recueillies permettraient le financement de la retraite à 60 ans !

Les femmes revendiquent et proposent l’égalité, le droit au bonheur, les droits, tous les droits : des sans-papiers aux intermittent-e-s du spectacle et aux employées surexploitées.

Enfin, les femmes sont inquiètes dans un monde en guerre et nous pensons à nos sœurs déplacées, réfugiées. Souvent plus que les hommes encore, elles sont pour un monde de paix.

Les décisions politiques prises à l’assemblée ont aussi des conséquences sur la vie quotidienne dans nos quartiers.

Ce sont les services publics qui sont dégradés, comme l’école ou la santé, et le projet de supprimer 120 000 fonctionnaires ne peut qu’accélérer cette casse ; les accueils à la CAF, aux impôts, à la Poste sont inadmissibles tout comme les conditions de travail des agents.

La France Insoumise propose la cantine bio et gratuite, la fin des discriminations, l’égalité femme-homme, l’emploi pour tous, un corps de médecins fonctionnaires et une école qui remet l’égalité républicaine au cœur du projet de société.

Nous voulons aussi porter l’exigence de dignité pour les jeunes, en réclamant la suppression du contrôle au faciès et le démantèlement des BAC.

Stéphane Peu est d’accord avec nous, il a signé la charte et défendra les idées du programme l’Avenir en commun.

C’est pourquoi le 11 juin il faut élire à l’assemblée des députés investis par la France Insoumise ; Stéphane Peu et Farid Aïd sur la deuxième circonscription, Eric Coquerel et Manon Monmirel sur la première, car ils sont les mieux placés pour nous défendre et peser contre Macron.  Pas d’abstention ! Allez toutes et tous voter !

Stéphane Peu, au sein du groupe France Insoumise à l’assemblée nationale, contribuera, nous en sommes sûrs, à ce que viennent les jours heureux et le goût du bonheur.

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L’Éducation, un droit pour tous : stop aux fermetures de classes !

La France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte apporte son soutien indéfectible à la FCPE 93 et à son constat alarmant concernant l’éducation dans notre département. Le texte présenté lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) du 10 février 2025 à Bobigny ne reflète pas seulement la réalité vécue par des milliers de familles en Seine-Saint-Denis, mais souligne aussi l’urgence d’une réaction face à la dégradation continue du service public d’éducation. Le constat dressé par la FCPE 93 est accablant. Chaque année, des décisions sont prises sans tenir compte des besoins réels des élèves, et sans aucune concertation significative avec les parents. Ces décisions, motivées par des considérations

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20 ans après la loi du 11 février 2005 : Le handicap, toujours laissé pour compte dans les quartiers populaires !

Il y a 20 ans, la France franchissait une étape historique avec la promulgation de la loi du 11 février 2005, marquant un tournant dans l’engagement de notre pays envers l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pourtant, malgré cet avancement, la réalité est bien différente : le handicap n’est pas une question privée, mais une question de solidarité nationale. Des millions de personnes en situation de handicap sont confrontées à des obstacles majeurs dans l’accès à l’éducation, au travail, à la santé, au logement et aux transports. Ce constat met en lumière l’inefficacité des politiques d’inclusion actuelles. Le handicap est souvent causé par un environnement

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Cap vers les municipales 2026 : Les insoumis de Seine-Saint-Denis en ordre de marche !

Comme l’ont rappelé Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Éric Coquerel et tant d’autres cadres du mouvement de La France Insoumise, « il y aura des listes insoumises prêtes pour l’union et, dans le cas contraire, un bulletin insoumis sera proposé aux électeurs et électrices de nos territoires ». Nos adversaires restent l’extrême droite, la droite sous toutes ses formes, les baronnies historiques dites de gauche qui ont déçu la population, ainsi que ceux et celles qui tentent d’empêcher l’avènement de politiques de rupture. Nous devons également faire face à ceux qui ont un intérêt à la division mais qui refuseront de l’assumer, tentant de faire porter la

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L'université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d'euros

« L’université Paris 8 subit une coupe budgétaire de 15 millions d’euros (…)

La suppression de 245 places en licence dans le département d’Art(…) des formations entières qui sont mises en péril (…) Chauffage, électricité, maintenance des locaux : tout est menacé. (…). La France Insoumise – Saint-DenisL’Union Populaire Saint Denis apporte son total soutien aux étudiant.e.s et reste solidaire des actions à prévoir avec Paris 8 Insoumise ! Nous nous tiendrons au côté de celles et ceux qui refusent! (…). Regroupons-nous » Communiqué du Groupe d’action LFI de l’université Paris 8 (Saint-Denis).

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[Communiqué] Rixes en hausse, nos propositions !

« Il est urgent d’agir avant qu’une nouvelle tragédie n’éclate, en renforçant l’action publique et en investissant dans la prévention et la médiation. » Depuis plusieurs semaines, notre ville fait face à une multiplication inquiétante des rixes, des affrontements violents qui fragilisent nos quartiers et mettent en péril la sécurité de nos jeunes citoyens. Ces incidents touchent particulièrement les jeunes, engendrant des tensions qui menacent la cohésion sociale et l’harmonie de notre communauté. Nous ne devons pas oublier que ces rixes ont, par le passé, conduit à des tragédies humaines. En 2024, la ville a tragiquement perdu Sedan (Centre-Ville) et Farid (Pleyel). En 2018, un autre

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[Communiqué] Le froid s’installe et la municipalité reste de glace !

Depuis la rentrée de la Toussaint, la situation dans la nouvelle commune Saint-Denis devient de plus en plus préoccupante, notamment en raison du froid persistant dans les écoles, les logements sociaux, les équipements publics et chez les sans-abris. Les températures glaciales observées dans les établissements scolaires, parfois aussi basses que 6°C, nuisent gravement aux conditions d’apprentissage des enfants. Face à cette situation, six groupes scolaires (Pleyel-Anatole France, Franc-Moisin, Gisèle Halimi, Jules-Valles, Hugo-Balzac, Louise-Michel-Bel-Air) ont adressé un courrier à la municipalité. Malgré les alertes répétées des parents d’élèves et nos multiples interventions, la municipalité n’a toujours pas trouvé de solution durable, et les réparations annoncées pendant

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[Communiqué] Droit de retrait au lycée Paul Eluard : L’urgence d’agir, Madame Valérie Pécresse

Depuis aujourd’hui, des personnels du lycée Paul Éluard exercent leur droit de retrait en raison de risques graves d’incendie. En décembre, la commission de sécurité a émis un avis défavorable concernant l’ensemble des bâtiments et a alerté sur une possible fermeture administrative du lycée en septembre 2025 si aucune mesure n’est prise. Les risques d’incendie, amplifiés par la vétusté des bâtiments et les infiltrations d’eau, sont imminents. Le manque de portes coupe-feu et la rapidité de propagation du feu, en raison des courts-circuits, rendraient toute évacuation impossible et libéreraient des fumées toxiques que rien ne pourrait stopper. Face à cette situation, les personnels ont demandé

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[Communiqué] Réagir avant qu’il ne soit trop tard : Pour une politique ambitieuse et respectueuse de la jeunesse et des professionnels !

Après plusieurs années d’alertes, dont la dernière lors du conseil municipal du 19 décembre où une partie du personnel a exprimé son désir d’être entendu, la démarche a été discréditée par Mathieu Hanotin. Leurs propos ont été déformés et leur posture debout, vue à tort comme une menace. Le maire, isolé et impopulaire, a réagi par un communiqué ciblant le personnel, mettant en lumière la stratégie de pourrissement et de mépris qui caractérise la municipalité. Le 7 janvier 2025, les agents du pôle Adolescence et Bien Grandir de Saint-Denis ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme dans un courrier de 3 pages, sur la crise

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Problèmes de chauffage à Plaine Commune Habitat

Plusieurs locataires du parc public de Plaine Commune Habitat nous ont alertés sur l’absence ou l’insuffisance de chauffage dans certains logements de la nouvelle commune de Saint-Denis, une situation d’autant plus préoccupante avec la chute des températures en cette période hivernale. La mise en chauffe est effective depuis plusieurs semaines selon les informations fournies par le bailleur Plaine Commune Habitat . Les personnes âgées, les enfants et les malades sont particulièrement vulnérables aux risques sanitaires liés au froid, tels que les maladies respiratoires. De plus, les loyers et charges ont constamment augmenté ces dernières années, sous l’impulsion des élu.e.s de l’actuelle majorité, avec le soutien

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