Ce 30 octobre, l’ami et député David Guiraud ressort du tribunal serein et confiant.
« J’ai pu me défendre de toutes les accusations fausses et malveillantes qu’on m’attribue depuis des années pour me faire taire. Me faire taire, c’est ce qu’avait tenté avec agressivité Meyer Habib le 28 mai 2024. Il a échoué. Je ne me tairai pas ! »
Voilà qui a le mérite d’être clair : le député insoumis ne plie pas, même quand on cherche à l’écraser sous des procès politiques déguisés en affaires morales.
Le coup du “c’est antisémite”
L’ex-député Meyer Habib a porté plainte contre David Guiraud, qu’il accuse de l’avoir traité de porc et de cochon. Selon lui, ces mots relèveraient d’un antisémitisme historique. Problème : historiquement, c’est n’importe quoi.
À l’époque de l’affaire Dreyfus, les antisémites n’associaient pas les Juifs à des cochons, mais à des serpents, des pieuvres, des vautours – symboles de perfidie et de complot.
Le seul à avoir été caricaturé en porc, c’est Émile Zola. Et pas pour sa religion (qu’il n’avait pas), mais parce qu’il défendait la vérité, la justice, et les classes populaires dans ses romans naturalistes. Pour les bien-pensants de droite, c’était “sale” — alors ils l’ont traité de porc. Comme quoi, insulter un homme qui dénonce l’injustice, c’est une vieille tradition réactionnaire.
Associer les Juifs au cochon, ça vient du Moyen Âge allemand, pas de France. Une époque où les puissants salissaient les opprimés pour mieux les isoler. Depuis, cette imagerie a disparu.
Et ironie du sort : en Israël, plusieurs caricaturistes ont représenté Netanyahu en cochon pour dénoncer sa corruption et sa politique raciste. L’un d’eux, Avi Katz, a même été viré en 2018 pour ça. Là-bas, personne n’a crié à l’antisémitisme : tout le monde a compris qu’il s’agissait d’une critique politique.
Le clash du 28 mai !
Petit rappel : le 28 mai 2024, Alma Dufour et David Guiraud donnaient une interview lorsque Meyer Habib, ex-député et professionnel de la provocation, débarque pour invectiver les journalistes, leur reprochant de “donner la parole à ces gens-là”.
Censure, intimidation, et mauvaise foi : le combo classique.
Guiraud lui rétorque alors de s’en aller. Et c’est Habib qui, le premier, sort l’expression :
« On n’a pas élevé les cochons ensemble ! »
Réplique immédiate de David Guiraud :
« C’est toi le cochon ! »
Puis :
« Tu es dans la boue du génocide ! Tu soutiens le génocide ! »
Aucune insulte religieuse, aucune allusion antisémite. Seulement une dénonciation politique, adressée à un homme qui, publiquement, soutient une politique criminelle à Gaza.
Morale de l’histoire !
Le provocateur, c’est Meyer Habib.
Le premier à parler de cochons, encore lui.
Et celui qui crie ensuite à la persécution, toujours lui. À force de manipuler les faits et de s’enfoncer dans la boue politique, il confond désormais la critique légitime et la haine imaginaire.
Mais ce 30 octobre, David Guiraud a rappelé qu’il ne se taira pas. Et ça, c’est une victoire pour toutes celles et ceux qui refusent la peur et la culpabilisation.
Honneur à David Guiraud !
Dans ce procès, David Guiraud n’a pas seulement défendu sa parole : il a porté celle de millions d’humanistes, de citoyens des quartiers populaires, de jeunes sans micro mais pleins de dignité, de gens qu’on accuse, qu’on stigmatise, qu’on invisibilise.
Il a parlé pour celles et ceux qu’on voudrait faire taire dès qu’ils dénoncent le racisme, l’apartheid ou les crimes de guerre.
Honneur à lui, à son courage, à sa constance.
Et honte inlassable à l’indigne accusateur, l’ex-député Meyer Habib, qui aura tout tenté la manipulation, le mensonge, la victimisation ; pour salir un homme et détourner le regard du véritable scandale : celui du massacre du peuple palestinien qu’il justifie sans trembler.
La vérité, elle, ne se taira pas.
Tant que David Guiraud restera debout, c’est la voix de la justice et des consciences libres qui parlera avec lui.
Merci à ses avocats, Vincent Brengarth et Julie Jukic, pour avoir brillamment défendu la liberté d’expression face à la machine à mensonges. Et comme l’a dit David, calmement mais fermement : « Ils ont voulu me faire taire. Ils ont échoué. Je ne me tairai pas. »
Le 30 octobre 2025







