[#Mireille KNOLL repose en paix ! L’appel à témoins lancé à juste titre par Jean-Luc Mélenchon. Bally Bagayoko]

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APPEL A TEMOIGNAGE

C’était le jour de la marche silencieuse en hommage à Mireille Knoll assassinée la veille dans un crime antisémite. Une blessure inoubliable pour moi : dix parlementaires LFI ceints de leur écharpe tricolore venus à l’appel de l’Assemblée Nationale cosigné par tous les présidents de groupe sont expulsés par une milice, la Ligue de défense juive. Celle-ci avait prévenu dès la veille sur ses sites et réseaux qu’elle nous empêcherait d’être là. Le CRIF avait jugé bon de dire que nous n’étions pas bienvenus au contraire du fils de la malheureuse victime. Donc aucune surprise n’était possible.

Nous avions alerté la préfecture de police et le ministère de l’intérieur, à plusieurs reprises, pour que notre liberté et sécurité soient garantis. Pourtant sur place dès que nous sommes sortis du bar où était notre lieu de rendez-vous en face du carré de tête de la marche qui avait changé de place, nous fumes encerclés, insultés, bousculés. Les pires injures sexistes furent adressées à nos collègues Danielle Obono, Clémentine Autain et Caroline Fiat. La seule action de « la sécurité » fut de nous demander de partir.
On sait aujourd’hui que l’homme qui me pressait de partir « au nom de la sécurité » était le commissaire Mizersky dont j’apprends à présent qu’il était chargé de la relation entre l’Elysée et la police. Je ne le savais pas à ce moment-là. Mais le fait est là : un policier en lien direct avec l’Elysée se trouve à mes côtés pour me demander de partir de la marche. Lui ou un autre (je ne me souviens plus) m’avait informé auparavant que quatre agents avaient été assignés à notre protection.

Comme il insistait pour que nous partions, je lui dis qu’il était là pour assurer notre sécurité pas pour me dire ce que je devais faire et encore moins pour m’expulser. Le ton était froid des deux côtés compte tenu du contexte. Je lui dis que c’était à lui de faire partir la vingtaine d’énergumènes qui nous encerclait. Quelques instants plus tard nous devions partir sous la montée de la bousculade physique. Première scène incompréhensible.

Puis le service d’ordre de la LDJ obtenait de la police la protection de madame Le Pen et son retour dans la marche. Les vidéos abondent qui la montre en train de franchir un cordon de police encadrée par les miliciens traversant la chaine de la police qui s’ouvre pour eux. Qui était là ?

Compte tenu du contexte qui apparait avec l’affaire Benalla toute cette scène prend dans mon esprit une tournure plus étrange encore. C’est pourquoi j’appelle à témoignage. Photos et vidéos devraient permettre de savoir qui était là ce jour-là dans les gens qui dirigeaient les « forces de l’ordre » et qui était dans les rangs des assaillants. Des photos de face du rangs des assaillants serait utile. Peut-être pourrais-je mieux comprendre la nature si étrange du moment et des décisions qui permirent de nous expulser de la marche. Qui commandait ? Quelles informations et consignes circulèrent entre la police et l’Elysée du fait de la présence physique à mes côtés de l’homme qui faisait le lien direct avec l’Elysée et dont j’ignorais la fonction.

Je rappelle que toute cette situation et l’assaut de la LDJ fut fermement condamnée à la tribune de l’Assemblée par le président de celle-ci dans une communication solennelle en ouverture de la séance par le président de l’Assemblée en personne.

Jean-Luc Mélenchon

 

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