Soutien à l’UJFP, voix juive pour la justice, debout face à l’intimidation d’État.
J’exprime ma profonde indignation face à la perquisition menée le 11 septembre au domicile de Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».
Ce harcèlement judiciaire, visant une association pacifiste, antiraciste et engagée pour la justice, est inacceptable.
Alors que Gaza subit depuis près d’un an une offensive militaire d’une brutalité sans précédent — qualifiée de génocide par de nombreuses ONG et juristes internationaux — il est plus que jamais vital de défendre les voix qui exigent un cessez-le-feu immédiat, la fin de la colonisation, et la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
L’UJFP incarne cette voix courageuse et indispensable. En tant qu’association juive, laïque et anticoloniale, elle refuse l’instrumentalisation du judaïsme pour justifier des crimes d’État.
Elle agit pour la paix, contre le racisme sous toutes ses formes, y compris l’antisémitisme, et défend une position éthique, fondée sur le droit et la justice.
Par son action concrète – soutien à des projets humanitaires en Palestine, mobilisation pour le cessez-le-feu, dénonciation des crimes de guerre – l’UJFP dérange. Elle subit aujourd’hui des pressions politiques, financières (fermeture arbitraire de son compte bancaire) et judiciaires.
Je refuse que la solidarité soit traitée comme un délit.
Je refuse que ceux qui œuvrent pour la paix soient criminalisés.
J’affirme mon entière solidarité avec l’UJFP et avec toutes celles et ceux qui refusent de se taire face à l’injustice.
Le 15 septembre 2025