PETITION : « La bio doit être soutenue à hauteur de ce qu’elle représente. Il est anormal que le mode de production le plus vertueux soit le moins aidé ». Je soutiens et suis signataire de cette démarche. Bally BAGAYOKO

SUITE AUX DIFFÉRENTES DÉCLARATIONS DE STÉPHANE TRAVERT
3 962 PERSONNES
SOUHAITENT UN MINISTRE DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE !

SIGNEZ ICI : https://www.dahu.bio/pour-un-ministre-de-l-agriculture-biologique


LES ASSOCIATIONS MOBILISÉES !

Alors que les États généraux de l’alimentation devraient accompagner la transition agricole, 34 ONG mobilisées ont rédigé une tribune pour dénoncer la quasi absence d’aide à l’agriculture biologique. Créatrice en emplois locaux et non délocalisables, capable de réduire l’impact agricole sur le climat et plus résiliente, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Pour répondre aux attentes citoyennes et ne pas céder aux lobbies, les ONG interpellent le gouvernement.

Quel secteur économique peut se targuer d’une croissance continue ces dix dernières années, d’un véritable engouement des consommateurs et d’un soutien constant des citoyens ? Sous l’effet des crises systémiques frappant le milieu agricole, l’agriculture biologique connaît un succès qui ne se dément pas. Chaque jour, ce sont 21 fermes qui se sont converties à la bio en 2016. Entre 2001 et 2016, le nombre de fermes produisant une alimentation biologique a triplé, passant de 10 364 à 32 264 ! Et les dernières crises agricoles ont encore amplifié ce mouvement de fond. Les surfaces en bio ont cru de 16 % en 2016 en France.

Loin de la dépression qui frappe l’agriculture, la bio a donc le vent en poupe. Et c’est heureux car chaque nouvelle étude vient démontrer et confirmer tout l’intérêt de cette pratique agricole. Pour le bien-être des paysans eux-mêmes et de la rentabilité de leur ferme, pour la santé des consommateurs ensuite ; et surtout pour l’eau, l’air, les sols ainsi que la faune et la flore qui ne sont plus perçues comme des « nuisibles » et autres « mauvaises herbes » à éradiquer mais comme des partenaires sur lesquels construire une nouvelle relation au vivant. Plus résiliente, intensive en emplois locaux et non délocalisables, plus rentable économiquement, capable de réduire l’impact agricole sur le climat, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Échaudés par les crises sanitaires à répétition, les consommateurs se tournent toujours plus nombreux vers des produits biologiques, locaux et de saison. Neuf français sur 10 ont consommé des produits bios en 2016 et 15 % en consomment régulièrement.

Au lendemain de l’ouverture d’États généraux de l’alimentation censés répondre aux attentes citoyennes, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert semble avoir cédé aux exigences de certains lobbies œuvrant pour que rien ne change. En effet, la France doit notifier avant fin juillet à la Commission européenne le niveau de financement qu’elle compte prélever dans le « premier pilier » (aides directes à l’agriculture sans souci du mode de production) pour financer le « deuxième pilier » (aides ciblées sur des pratiques plus respectueuses de l’environnement). Or, l’annonce faite jeudi après-midi par le ministre ne prévoit qu’un transfert minimum dont l’essentiel de l’enveloppe est de fait déjà consommé, et sans aucun fléchage spécifique prévu pour financer le développement de l’agriculture biologique dans les trois prochaines années. En l’état, les nouvelles conversions d’agriculteurs vers la bio risquent de tout simplement être stoppées nettes car les enveloppes sont épuisées, et certains agriculteurs déjà engagés en bio pourraient devoir mettre la clé sous la porte ou repartir en « conventionnel ». Il serait ahurissant que la dynamique de transition vers l’agriculture biologique soit bloquée par une irresponsabilité budgétaire et par un manque de courage politique.

Alors que la bio représente désormais 5,7 % de la surface agricole utile et 7,3 % des fermes françaises avec une forte progression ces deux dernières années, seules 2 % des aides agricoles européennes affectées à la France sont versées aux paysans bio, soit 160 millions d’euros sur 7,44 milliards. Il semble donc que ce sous-financement chronique de la conversion et du maintien des agriculteurs en bio soit encore trop pour les tenants du statu quo !

Nous ne pouvons comprendre que parallèlement au lancement d’États généraux de l’alimentation, le ministre de l’agriculture envoie un tel signal. Ce serait un faux-départ et une vraie faute politique. Nous demandons instamment au ministre de l’Agriculture de s’engager à flécher 3% supplémentaires du budget du 1er pilier vers le second, spécifiquement sur la bio (conversion et maintien), et ce sans préjuger des montants supplémentaires nécessaires pour les autres mesures environnementales et territoriales.

La bio doit être soutenue à hauteur de ce qu’elle représente. Il est anormal que le mode de production le plus vertueux soit le moins aidé. Les acteurs de la bio sont engagés dans une transition agricole et alimentaire, sans bruit mais avec la ténacité de celles et ceux qui ont l’intime conviction de répondre à une demande dont l’heure est venue. Depuis des décennies les ministres de l’agriculture se sont enfermés dans une cogestion qui les aveugle. Le ministre d’une partie du monde agricole doit devenir celui de la transition agricole et alimentaire. Nous œuvrerons collectivement en ce sens avec ténacité et responsabilité.

SIGNEZ ICI : https://www.dahu.bio/pour-un-ministre-de-l-agriculture-biologique

Stéphanie Pageot, agricultrice, présidente de la FNAB

Jacques Caplat, secrétaire général d’Agir Pour l’Environnement

Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme

Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne

Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac

Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France

Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Jean-Claude Bevillard, pilote du réseau Agriculture de France Nature Environnement

Claire Nouvian, présidente de Bloom

Gilles Bas, secrétaire fédéral de Nature & Progrès

Hervé Bedouet, président de la FADEAR – réseau de l’agriculture paysanne

Morgane Creach, directrice du Réseau Action Climat France

Jérôme Dehondt, porte-parole du Miramap

Marc Dufumier, président de la Plate-forme pour le commerce équitable

Sophie Dupraz, directrice du programme Alimentation Responsable et Durable de RESOLIS.

David Erhart, agronome, Fédération Artisans du Monde

Jacques Godard, co-président de SOL

Dominique Hays, président du Réseau Cocagne

Gilles Huet, délégué général d’Eau et rivières de Bretagne

Gilles Lanio, président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française

Martine Laplante, référente agriculture des Amis de la Terre

Patrick Lespagnol & Bernard Schmitt, co-président du Mouvement d’Agriculture Bio-Dynamique

Hervé Le MeurOGM Dangers

Freddy Le Saux, président de Terre de Liens

Véronique Moreira, présidente de WECF France

Birthe Pedersen, présidente d’ActionAid France

Jean-Christophe Robert, directeur de Filière Paysanne

Emilie Sarrazin-Biteye, présidente de Max Havelaar France

Frank Alétru, président du Syndicat National d’Apiculture

Anne-Françoise Taisne, déléguée-générale du CFSI

François Veillerette, directeur de Générations Futures

Dominique Techer, président de Bio Cohérence

Françoise Vernet, présidente de Terre & Humanisme

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Kohler - Paris

Jacques Paris et Cécile Kohler enfin libérés !

Après plus de deux ans de captivité injuste, Jacques Paris et Cécile Kohler retrouvent enfin la liberté. Leur retour met fin à une longue épreuve faite d’angoisse, d’attente et de mobilisation. En mai 2022, ces deux enseignants et militants syndicaux avaient été arrêtés en Iran, accusés à tort d’espionnage et d’ingérence. Leur détention arbitraire s’inscrivait dans un contexte de tensions diplomatiques et de répression accrue des mouvements sociaux en Iran. Leur cas symbolisait tristement une pratique que nous condamnons : celle de la prise d’otage d’État, où des innocents sont utilisés comme leviers politiques. Aujourd’hui, leur libération est un immense soulagement. Nos pensées les plus

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Soudan

Halte à la guerre au Soudan : pour un cessez-le-feu immédiat et la solidarité internationale

Depuis avril 2023, le Soudan s’enfonce dans une guerre civile dévastatrice opposant l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux milices des Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par son ancien allié Mohamed Hamdane Daglo. Après dix-huit mois de siège, les FSR ont pris le 26 octobre la ville d’El-Facher, dernière grande cité du Darfour échappant encore à leur contrôle. Cette chute a entraîné une nouvelle vague de massacres, de pillages et de viols, ainsi que l’exode de dizaines de milliers de civils vers la région de Tawila. Les combats se déplacent désormais vers le Kordofan central, où l’ONU alerte sur une situation « incontrôlable »

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Mamdani

De New York à Saint-Denis : l’insoumission et la justice sociale comme moteur de rupture et d’espoir !

À la veille de l’élection municipale à New York, Zohran Mamdani, jeune militant du Democratic Socialists of America (DSA), se distingue comme un candidat emblématique d’une politique fondée sur la justice sociale, la solidarité et la lutte contre les inégalités. Professeur et activiste engagé, il défend un programme ambitieux centré sur le pouvoir d’achat, la lutte contre la gentrification, le développement et la sanctuarisation des services publics, ainsi que l’accès universel aux crèches et aux logements accessibles. En appelant les plus riches à contribuer davantage, il incarne une véritable rupture avec les logiques d’exclusion et de privilège, et montre qu’une politique municipale audacieuse peut transformer

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Julien Dray - Fatima Ogbi

Total soutien à Fatima Ogbi et à tous·tes les Fatima, Mamadou, de nos quartiers populaires, victimes de ces propos racistes !

Julien Dray :« Moi j’ai été député d’une circonscription où la majorité des électeurs étaient musulmans. Ma suppléante s’appelait Fatima (Ogbi). J’avais fait exprès de la prendre pour ça. Elle me faisait des scores incroyables à la Grande Borne et dans les quartiers. » Les propos tenus par Julien Dray sont non seulement indignes, mais aussi profondément racistes et méprisants – à l’égard de Fatima, mais également envers l’ensemble des électeurs issus des quartiers populaires. Qu’ils visent son ancienne suppléante d’origine maghrébine et musulmane rend ces mots encore plus graves : ils illustrent une pensée raciste, paternaliste et utilitariste, trop répandue au sein du Parti

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Ensemble

Ensemble contre le racisme et les mensonges !

Certains insinuent, à la faveur de la nuit, que notre future liste serait “communautaire” parce que nos deux chefs de file sont noirs. La peur n’autorise pas toutes les dérives, que ce soit à droite, à l’extrême droite comme à « gauche ». À celles et ceux qui reçoivent ces messages mensongers et racistes : ne restez pas silencieux. L’écoute passive ou le silence encouragent ces propos. Dénoncez-les pour qu’ils et elles ne puissent plus propager la haine. Saint Denis / Pierrefitte Sur Seine unis contre le racisme, le mensonge, la haine et la division. Le 30 octobre 2025

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - France - Algérie

Pour nos valeurs et nos liens avec l’Algérie !

L’Assemblée nationale a adopté, à une voix près, la proposition de résolution n°639 déposée par le Rassemblement national (RN) visant à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968 sur la circulation, l’emploi et le séjour des ressortissants algériens en France.Un texte sans effet juridique immédiat, mais au poids symbolique considérable : il traduit un basculement politique et moral. En choisissant de voter avec l’extrême droite, une partie de la droite républicaine et de la majorité présidentielle a franchi une ligne rouge. Ce vote, intervenu à la veille du 1er novembre, jour anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale algérienne, résonne comme une provocation et une

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Habib - Guiraud

Meyer, la plainte et la boue : chronique d’un grand détournement !

Ce 30 octobre, l’ami et député David Guiraud ressort du tribunal serein et confiant.« J’ai pu me défendre de toutes les accusations fausses et malveillantes qu’on m’attribue depuis des années pour me faire taire. Me faire taire, c’est ce qu’avait tenté avec agressivité Meyer Habib le 28 mai 2024. Il a échoué. Je ne me tairai pas ! »Voilà qui a le mérite d’être clair : le député insoumis ne plie pas, même quand on cherche à l’écraser sous des procès politiques déguisés en affaires morales. Le coup du “c’est antisémite” L’ex-député Meyer Habib a porté plainte contre David Guiraud, qu’il accuse de l’avoir traité

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - Petition Interdits bancaires

Non à l’interdiction des découverts bancaires !

Aujourd’hui, un nouveau projet menace un outil vital pour des millions de personnes : le découvert bancaire.Pour beaucoup, c’est ce qui permet de tenir jusqu’à la fin du mois, de payer une facture urgente ou d’éviter un rejet de prélèvement. Supprimer cette possibilité, ce serait punir les plus précaires et aggraver encore les inégalités. Nous refusons cette injustice !Nous lançons une pétition ouverte à toutes et tous pour dire haut et fort : non à l’interdiction des découverts bancaires ! Signez dès maintenant et faites signer autour de vous — vos proches, vos collègues, vos voisins.Chaque signature compte, chaque partage renforce la mobilisation. Ensemble, faisons

LIRE L'ARTICLE »