Présidentielles : « L’échec, nos échecs, après 1968 comme après 2005 n’ont pu réussir à renverser le rapport de forces. Faut-il pour autant renoncer ? ».. Bally BAGAYOKO

OUVRIR- ENFIN – LES POSSIBLES !

 

         A-t-on encore me droit de voter à gauche ? Bonne question si l’on considère le rouleau compresseur engagé par les « libéraux » depuis une trentaine d’années pour tarir toute envie progressiste. L’échec, nos échecs, après 1968 comme après 2005 n’ont pu réussir à renverser le rapport de forces. Faut-il pour autant renoncer ?

         Alors que l’extrême droite est au pouvoir en Pologne, en Hongrie, aux USA, aux Philippines, en Turquie, etc. on voudrait nous refaire le coup du vote utile. Cette fois-ci avec Emmanuel Macron. Mais la marche Macron risque fort de se traduire concrètement par un double ravalement : le lifting d’une droite qui serait ainsi plus présentable et attrape-tout ; la nième relance de la social-démocratie, dont l’hypothèse –poussive- de Benoît Hamon pourrait être un recours ultérieur…..

         Ce vote utile aurait d’autant moins de sens que ce sont les politiques sociale-démocrates et social-libérales qui nous mènent dans le mur, qui confortent le capitalisme mondialisé sur le dos des peuples et nourrissent les terreaux d’où prospèrent droite extrême et extrême droite !

         Emmanuel Macron n’ouvre aucun nouvel espace politique autre que la prise en compte (partielle) de sujets nouveaux (sur les mutations du travail, par exemple) dans une optique libertarienne, avec un soutien marqué du Medef, et dans une démarche technocratique et d’appareil qui –encore moins que d’autres- ne donne ni du pouvoir au peuple et ni de la dynamique au mouvement collectif. Mais qui considèrent que la poursuite de l’austérité, le recul des droits sociaux, la limitation des libertés sont la seule solution envisageable.

         Le panache du personnage (Jean-Luc Mélenchon en a aussi !) ou le « neuf » de n’avoir jamais été élu ne constituent guère qu’une posture. Elle pourrait s’avérer n’être qu’une (des)illusion….

         Non la vie ne s’arrêtera ni le soir du 7 mais ni au lendemain du 18 juin. Il n’y a pas que les élections dans la vie publique ; pas que les institutions dans l’action politique ; pas que le bulletin de vote (ni les fusils…) pour changer ce monde.

         De multiples initiatives, partout dans le monde comme en France, se sont développées : défricheurs, coopératives, colibris, auto-organisations. Tous ces pouvoirs d’agir comptent aussi aujourd’hui. Ils ne s’opposent pas aux procédures démocratiques ; ils devront prendre toute leur part dans l’élaboration localement et bien plus largement d’alternatives progressistes ; dès maintenant.

         On n’est pas obligé de considérer que l’humain d’abord est une orientation cardinale pour construire une démarche collective, plurielle, partagée. On peut croire qu’il est plus facile de faire l’économie de contradictions, de complexités et d’incertitudes en renonçant mouvement populaire. J’ai pour ma part cette conviction et cet engagement chevillé au corps et au cœur de mon action. C’est ce choix qui –à mon sens- doit être protégé, encouragé et conforté. On ne réussira rien de durable –parce qu’il n’y a pas de sauveur- sans ce respect de l’humain et du peuple.

Patrick Vassallo, Saint-Denis le 9 mars 2017

 

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Bally BAGAYOKO Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Communiqué de presse
Europacity : Après l’avis très défavorable du commissaire enquêteur à la révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, une seule solution abandonner ce projet démentiel !.
Les élu-es du groupe REVE-insoumis saluent cette bonne nouvelle.

Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis est très défavorable. Sans surprise ce projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est peu compatible avec la notion de développement durable, va à l’encontre de la politique contre le réchauffement climatique.

De plus les créations d’emplois annoncées pourraient se faire au détriment des activités présentes sur les territoires voisins, ajoutant que les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local.

Cependant cet avis n’est que consultatif et la mairie (de Gonesse) risque fort de ne pas en cause la mise en place de ce projet d’un autre temps. Comme le rappelle la mairie de Gonesse: « La décision appartient aux élus».

Aux saigneurs de terres nous préférons les soigneurs de terres ainsi nous soutenons le projet du groupement de Coopération pour une Ambition et Métropolitaine Agricole (CARMA) qui créerait des emplois durables et non-delocalisables grace à l’agro-ecologie et à la redéfinition des circuits de production et de consommation tout en luttant contre le mitage des terres agricoles.

Pour nous ce projet sera toujours mauvais et inutile, 1,7 milliards d’euros seraient dépensés pour un énième centre commercial « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins ».Et alors que l’autonomie alimentaire de nos villes est menacé à échéance d’une dizaine d’années.

De nombreux centres commerciaux, y compris en Ile-de-France (Millénaire, Domus, etc. ) peinent à trouver leur équilibre économique. Le modèle de faire société, de « vivre ensemble » hyper consumériste est fortement critiquable.
Il y a mieux à faire. La lutte continue pour préserver ces terres agricoles et aménager autrement le nord francilien.

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Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

Elections municipales : Lettre ouverte des élu.es Insoumis de la majorité de Saint-Denis !

Cela montre l’attente forte pour une démarche affirmée de défense des classes populaires ajustée à notre époque, un projet politique novateur qui se définit lui-même ainsi : « Nous sommes un collectif citoyen soutenu par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et conduite par Bally Bagayoko. Notre projet, pour les élections municipales, est ouvert à toutes celles et tous ceux qui veulent le changement par et pour les habitant-es.

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Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

Elections municipales : la France Insoumise avance…..

Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

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Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue. L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun. La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

Stop à l’expulsion du Landy Sauvage !

Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue.
L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun.
La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

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