Bally Bagayoko - LFI - Saint Denis - Pierrefitte - jeunes

Réaction – Convention citoyenne sur les temps de l’enfant : écouter la jeunesse, agir pour l’égalité

J’ai eu l’occasion de prendre connaissance avec beaucoup d’attention de l’avis de la jeunesse formulé dans le cadre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant, une initiative inédite portée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce processus a réuni 20 jeunes âgés de 12 à 17 ans, sélectionnés parmi plus de 540 candidatures venues de toutes les régions de France. Ces adolescents ont travaillé aux côtés de 140 citoyens adultes tirés au sort, pour réfléchir ensemble à une meilleure organisation du temps scolaire et extra-scolaire.

Leur constat est sans appel : des journées trop longues, une pression scolaire excessive, trop peu de temps libre.
Leur message — « L’école n’est pas faite pour les enfants, mais pour les adultes » — ne doit pas être pris à la légère. Ils proposent des pistes concrètes : des journées plus courtes réparties sur cinq jours, des devoirs allégés ou réalisés à l’école, plus de pratique et moins de cours magistraux, et davantage de temps libre pour les activités culturelles et sportives.

Ces propositions sont autant de signaux d’alerte sur la nécessité de repenser notre système éducatif dans une perspective humaine et égalitaire.

Une alerte que nous retrouvons sur le terrain !

Cette analyse se confirme pleinement sur le terrain. Lors de l’une des réunions publiques que La France insoumise et ses premiers partenaires ont tenues dans le cadre des élections municipales de mars 2026, un collectif de jeunes lycéennes a pris la parole pour décrire les mêmes réalités :

  • Fatigue chronique liée à la densité des emplois du temps,
  • Inégalités territoriales criantes entre établissements,
  • Stress scolaire permanent, aggravé par le manque de moyens humains et pédagogiques.

Ces témoignages rejoignent ceux de la Convention citoyenne : les rythmes scolaires et les conditions d’étude ne répondent plus aux besoins des élèves.

Un enjeu d’égalité territoriale !

Je tiens à affirmer toute ma solidarité avec ces jeunes et à encourager le gouvernement à écouter et à agir. Il est inacceptable que les inégalités territoriales en matière d’éducation se creusent. Aujourd’hui encore, l’État consacre en moyenne 20 % de moyens supplémentaires par élève à Paris par rapport à ceux de la Seine-Saint-Denis, alors même que ce département concentre les taux de pauvreté les plus élevés et des besoins éducatifs accrus.

Ce déséquilibre structurel alimente un sentiment d’injustice et fragilise le principe républicain d’égalité des droits.

La voix des jeunes doit être entendue comme une alerte démocratique. Ils demandent du temps, de la confiance et des moyens, pas des discours. Il est urgent que l’action nationale prenne en compte ces réalités concrètes, et que l’État engage une réforme ambitieuse du temps scolaire et de la répartition des ressources éducatives.

Écouter la jeunesse, ce n’est pas une option : c’est préparer l’avenir en agissant pour plus de justice sociale, territoriale et éducative.

Le 8 novembre 2025

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Mobilisation pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis

J’ai participé à la mobilisation générale du 4 octobre dernier en compagnie des collectifs locaux de défenses des sans-papiers pour dénoncer les conditions d’accueil en sous préfecture de Saint Denis, les délais anormalement long pour la délivrance des cartes, récépissés de séjours et des rendez-vous. Stop à la fabrique de Sans-Papiers organisée par l’Etat. Lorsque les services déconcentrés de l’Etat par leur inertie, la sous dotation en moyens humains brisent des vies, suspendent les droits, suppriment des contrats de travail, je suis pour qu’une dotation de compensation financière soit octroyée par l’Etat à toutes les victimes, y compris ceux et celles qui ont perdu leur

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Réponse à la lettre ouverte de Farid Aïd, conseiller municipal de Pierrefitte

L’ami Farid Aïd, J’ai pris connaisance de ta lettre ouverte. Je la trouve responsable et souscris à ton appel à additionner nos actions, nos forces, nos richesses pour construire un avenir pour les habitant.s des villes Saint-Denis et de Pierrefitte. A ce stade, ta lettre n’est pas un acte de candidature, contrairement à ce que certains tentent de faire croire. Mais un appel à la raison collective au regard des enjeux majeurs qui nous attendent et auxquels nous devons répondre. Je partage ta préoccupation à agir le plus largement avec toutes celles et ceux qui veulent se rendre disponible pour engager et faire réussir cette

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Pollution dans le quartier Franc-Moisin

Depuis plusieurs mois des odeurs nauséabondes s’échappent du réseau d’égouts du quartier Franc-Moisin et incommodent les locataires. À cela s’ajoute le fait que plusieurs habitant.e.s, depuis la démolition du bâtiment 4 expriment des gênes respiratoires, apparition de boutons, maux de tête, nausée, etc. Il semble que ces désagréments auraient un lien avec le chantier en cours dans le cadre de l’ANRU et en particulier depuis la démolition du bâtiment 4. Pour éviter l’inquiétude populaire sur le quartier Franc Moisin : l’information de la population est une priorité et l’analyse de l’ARS doit être rendue publique ! Je demande à l’actuel maire de la ville de

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Nouveau logo pour Saint-Denis et Pierrefitte

Les maires de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Pierrefitte, Michel Fourcade, ont annoncé la semaine dernière la création d’un nouveau logo pour les deux communes. Outre l’absence de toute consultation des habitantes et des habitants des deux communes, qui, je pense, auraient été heureux de pouvoir donner leur avis sur la manière dont il souhaite être représentés et être perçus, je suis choqué à la vue du visuel, qu’il s’agit quasiment à l’identique du logo déjà existant du conseil municipal des jeunes. Une question s’impose alors : combien a couté ce « nouveau logo » ? C’est-à-dire, quel montant a été consacré à la réalisation de ce

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Augmentation des loyers de Plaine Commune Habitat

L’augmentation indigne de 3,26% a été validée par la majorité du Conseil d’administration de Plaine Commune Habitat. Depuis 2021 c’est 14% de hausse des loyers, infligées aux locataires. Plaine Commune Habitat doit cesser de jeter l’argent des locataires par la fenêtre en bâclant les travaux, sans suivi sérieux des chantiers et des entreprises. Ce que dénonce régulièrement Mame Doume doit être une invitation à faire mieux et non à renforcer le mépris à l’égard des amicales de locataires et des locataires. Adrien Delacroix, champion numéro un du mépris qui après avoir méprisé les représentants des locataires qui se sont opposés à la hausse de 3,26%

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