SAINT-DENIS : « Dire « Je suis Saint-Denis », c’est tout simplement dire que j’aime Saint-Denis » par mon ami Didier PAILLARD

ALLOCUTION DE DIDIER PAILLARD

MAIRE DE SAINT-DENIS

LE 3 DECEMBRE 2016

Vous connaissez les circonstances qui me conduisent à prendre la parole devant vous ce matin. Maire de Saint-Denis depuis décembre 2004, j’ai décidé de mettre un terme à ce mandat. Cette décision, longuement murie, tient à ma volonté de voir perdurer une municipalité de mouvement et d’innovation. Saint-Denis se vit à un rythme trépidant, où chaque jour le foisonnement citoyen se fait l’écho des réalités nationales et internationales. Saint-Denis mérite un personnel politique qui accompagne, qui anticipe ce rythme pour permettre à chaque Dionysien de vivre pleinement et dignement leur vie et leur ville, pour permettre à chaque Dionysien de bénéficier de cette dynamique et non d’en être exclue.

Le renouvellement en politique passe avant tout par la capacité à se remettre en question, à interroger le sens de son action, à prendre le pouls de la société pour mieux répondre à ses besoins. Le renouvellement en politique passe aussi par le renouvellement des femmes et des hommes qui exercent les responsabilités publiques. C’est fort de ces convictions que j’ai décidé de passer aujourd’hui la main. Ma décision de mettre un terme à mon mandat de maire ne signifie que je quitte le conseil municipal. Je m’étais engagé en mars 2014 à rester à vos côtés tout au long de ce mandat. C’est ce que je ferai en restant conseiller municipal pour poursuivre la réalisation des engagements pris et surtout pour continuer mon histoire d’amour avec Saint-Denis. Comme vous le savez, je suis un enfant de Saint-Denis. J’y suis né, j’y ai grandi. C’est ici que mes parents m’ont forgé un solide bagage politique et militant. C’est ici aussi que j’ai exercé la profession d’ouvrier chimiste à la Pharmacie centrale de France, avenue du président Wilson. C’est ici encore que j’ai fondé une famille et vu grandir mes trois enfants. C’est ici surtout qu’un jour de mars 1977, jeune militant communiste et syndicaliste, j’ai intégré l’équipe de Marcelin Berthelot et suis devenu conseiller municipal de Saint-Denis.

 

J’ai vécu au sein de l’exécutif communal une formidable expérience humaine. J’ai eu la chance d’être l’un des acteurs du renouveau de Saint-Denis. En 1977, les deux chocs pétroliers ont mis à mal les industries implantées à La Plaine. Saint-Denis perd des emplois, des usines ferment, des friches industrielles s’installent, les habitants s’en vont. Marcelin Berthelot et Jack Ralite, alors maire d’Aubervilliers, lancent une réflexion innovante pour l’avenir du territoire. Ils travaillent un projet basé sur la coopération, sur l’innovation et surtout sur l’implication de tous les acteurs de la ville : habitants, chefs d’entreprises, architectes, militants associatifs, syndicalistes, partenaires institutionnels, culturels et sportifs. Dans les années 80, peu de municipalité faisait alors le pari de la citoyenneté et de la démocratie locale. Peu de municipalité faisait alors confiance en la capacité d’agir des habitants.

J’ai eu la chance de vivre cette approche nouvelle en participant notamment à la création de la première « démarche quartier » dans la cité des Cosmonautes ou à celle du Journal de Saint-Denis. Cet hebdomadaire était alors une petite révolution puisqu’il se fixait comme ligne éditoriale de faire vivre Saint-Denis dans toutes ses diversités, bien au-delà de la seule actualité municipale. En 1991 Patrick Braouezec me choisit comme 1er adjoint. Nos origines bretonnes sont bien évidemment l’un de nos points communs. Mais nous avions surtout – et avons toujours cher Patrick – une volonté farouche de maintenir le caractère populaire de Saint-Denis tout en proposant, au territoire et à chaque Dionysien, de réelles perspectives d’avenir. Nous avons connu ensemble l’épopée du Grand Stade, devenu depuis le Stade de France, qui a été un formidable catalyseur des projets urbains et économiques de notre territoire. La victoire des Bleus dans ce magnifique Stade un soir de juillet 98 a fait de Saint-Denis la ville des grands événements.

Cette victoire était aussi à l’image de notre ville, celle de la France blackblanc-beur, celle de la France populaire qui célèbre sa jeunesse métissée. De 1994 à 2008, j’ai également eu l’honneur de représenter Saint-Denis au sein du conseil général de Seine-Saint-Denis. Robert Clément et Hervé Bramy m’ont confié la prévention en direction des jeunes, l’aide sociale à l’enfance, l’action sociale et la petite enfance. Cette expérience départementale m’a été précieuse pour mesurer la nécessité vitale que représente, en France et surtout dans notre département, tous les dispositifs de protection sociale héritée du Conseil national de la résistance et consolidée tout au long du 20ème siècle. Aujourd’hui, je ne peux que déplorer l’affaiblissement constant des dispositifs d’action sociale par 15 années de politiques gouvernementales néo-libérales, voire uniquement comptables. Le service public doit être un rempart pour les plus précaires. Il se doit d’être l’arme de défense et de lutte contre les inégalités économiques, écologiques, et sociales. Il se doit d’être le garant de notre cohésion sociale.

Démanteler petit à petit le service public ne peut conduire qu’à affaiblir notre société, qu’à alimenter les injustices et les rancœurs, qu’à détruire toute perspective d’avenir commune et collective, qu’à nourrir l’individualisme, les replis identitaires, les dérives communautaires et le racisme. En décembre 2004, Patrick et le conseil municipal me font l’honneur de m’élire maire de SaintDenis. Ils me témoignent leur confiance pour prendre la tête de notre municipalité de mouvement et d’innovation. 12 années sont depuis passées. Je ne suis pas vraiment adepte du regard dans le rétroviseur et je vous épargnerai donc la liste non exhaustive des réalisations fortes qui ont essaimé ce mandat. Je voudrais juste vous faire part de trois motifs de fierté que j’ai tirés de cette expérience humaine exceptionnelle. Le premier est d’appartenir, avec l’ensemble des élus municipaux, à une gauche qui ne baisse pas le bras, qui porte haut et fort ses convictions, qui ne renonce pas. Ici à Saint-Denis, nous sommes la gauche qui tient ses engagements. A la suite du mandat de 2008 à 2014, nous nous sommes représentés devant les Dionysiens avec près de 95% de nos engagements réalisés.

Aujourd’hui, pour le mandat de 2014 à 2020, nous donnons à voir, en toute transparence, sur le site Internet de la ville et dans le trimestriel « SaintDenis s’engage », la réalisation des 350 engagements pris devant les Dionysiens en mars 2014. Ici à Saint-Denis, nous sommes la gauche qui tient ses engagements. Et par les temps qui courent, cela est réellement un motif de fierté.

Le deuxième motif de fierté est d’avoir su rassembler les Dionysiens autour de moments forts et symboliques. Le meilleur exemple est bien évidemment celui du référendum citoyen sur le droit de vote des résidents étrangers. Les deux tiers des Dionysiens qui ont voté en mars 2006 ont répondu positivement à la reconnaissance de la citoyenneté des étrangers extracommunautaires. Nous avons su rassembler ainsi les Dionysiens dans leur diversité, dans leur richesse humaine, dans cette mosaïque de cultures et d’histoires qui fait toute la force de Saint-Denis.

Le troisième motif de fierté est d’avoir su porter et mettre en œuvre, concrètement, mon ambition de maintenir et de consolider le caractère populaire de Saint-Denis. En proposant des tarifs solidaires pour la cantine et pour les centres de loisirs, en apportant un soin constant à l’entretien des groupes scolaires et des gymnases, en soutenant les projets des jeunes dans le cadre de chantiers éducatifs, en accueillant de grandes entreprises et en favorisant la création de centaines de PME et de TPE, en maintenant dans le patrimoine communal les centres de vacances, en développant l’offre de transports collectifs sur le territoire, en favorisant une politique ambitieuse de construction de logements sociaux, de logements en accession sociale et en accession privée, en installant le Conseil municipal des jeunes habitants et 7 conseils citoyens, en ouvrant l’accueil du matin dans les écoles, en doublant les effectifs de la police municipale, en soutenant les porteurs de projet de l’économie sociale et solidaire, en travaillant à la mémoire des victimes de l’esclavage colonial ou du 17 octobre 1961, en valorisant les sportifs par la création des Etoiles dionysiennes du sport, en proposant pour les tout-petits des accueils de qualité dans les crèches municipales et dans les PMI, en renforçant les outils de verbalisation pour le respect de l’espace public, en soutenant les projets de jardins collectifs et d’agriculture urbaine, en rénovant la halle du marché et le théâtre Gérard Philippe, en rendant accessible à tous les bâtiments communaux, en luttant résolument contre l’habitat indigne et contre les marchands de sommeil, en faisant de la santé une réelle priorité grâce aux 4 centres de santé, en obtenant le label « bien vieillir, vivre ensemble » pour notre action en direction des ainés, en ouvrant 5 maisons de quartiers, une maison de la solidarité, une maison des séniors et une maison des parents, en créant le Conseil consultatif des citoyens étrangers, en construisant sur les trois dernières années 4 groupes scolaires, j’ai porté l’ambition, avec l’équipe municipale, d’une ville populaire.

C’est une ambition et un choix exigeant, bien loin des spéculations immobilières et des logiques droitières qui séparent les quartiers, qui opposent les populations, qui concentrent la pauvreté d’un côté et la richesse de l’autre. C’est une ambition et un choix exigeant, qui a guidé l’œuvre commune des élus de la municipalité que j’ai eu la chance de diriger. Construire la ville populaire, c’est construire :

– la ville qui avance en ne laissant personne de côté,

– la ville où les jeunes et les anciens, les ouvriers, les employés et les cadres, les privés d’emplois et les chefs d’entreprises, vivent ensemble, se construisent une histoire commune et se projettent dans l’avenir,

– la ville qui offre à tous un service public local fort et permet de partager ses ressources – la ville où l’accès à l’éducation, à la santé, aux mobilités, à la culture, à la formation, aux loisirs, au logement, n’est pas un rêve inaccessible, mais une réalité, un droit humain fondamental.

– la ville où, quelle que soit son origine, sa religion, sa nationalité, son orientation sexuelle, sa couleur de peau, sa situation sociale, son parcours, ses diplômes, on se sente reconnu et respecté, dans ses droits et dans sa dignité. Cette vision de la ville a donné tout son sens à mon engagement, dans les grands projets, comme dans les actions de proximité. Pour porter cette ambition, j’ai pu compter sur le soutien de milliers de femmes et d’hommes.

Je souhaite tout d’abord remercier tous les membres du conseil municipal qui ont été à mes côtés au cours de ses 12 années. Elus de la majorité municipale et élus de l’opposition, j’ai pu mesurer votre implication, votre sens de l’intérêt collectif et surtout les nombreuses heures passées en commissions, en séances du conseil, en manifestations diverses et variées. Nos échanges et nos débats ont nourri notre action municipale. Je salue particulièrement l’implication à mes côtés de mes deux premières adjointes, Fabienne et Florence. Merci à vous deux pour nos années de travail en pleine confiance.

Je souhaite également exprimer ma gratitude pour le Président de Plaine Commune, pour les Maires des communes voisines et pour les élus territoriaux. Au sein de Plaine Commune, nous avons su démontrer que la coopération, l’entraide, le partage d’une vision commune rendent notre action plus forte et plus intelligible. Nous avons su mettre au service des habitants de notre territoire la plus-value de l’intelligence collective. Toute ma reconnaissance va aussi aux agents communaux et communautaires. Je ne pourrai tirer aucun bilan et aucune gratification de mes 12 années à la tête de l’exécutif communal sans votre travail quotidien, sans votre sens du service public, sans votre exigence pour le bien-être des Dionysiens, sans votre créativité, votre volonté et votre implication. Je tiens vivement à vous faire part de tout le plaisir que j’ai eu à travailler avec vous et le plaisir que j’ai à savoir que cela se poursuivra dans mon rôle de conseiller municipal. Je remercie bien évidemment les deux directeurs généraux des services communaux, Luc et François, les directeurs communautaires, Jean-Pierre, Jacques, Mélanie, Philippe et Jeanne, ainsi que mes trois directeurs de cabinet, Gilles, Antoine et Béatrice. Un merci tout particulier à Amina, ma cheffe de cabinet, pour notre complicité tout au long de ces années.

Un grand merci du fond du cœur aux partenaires institutionnels et économiques, aux responsables d’associations et surtout à toutes les Dionysiennes et à tous les Dionysiens. Militants, éducateurs sportifs, urbanistes, citoyens engagés, enseignants, aménageurs, syndicalistes, préfet et sous-préfet, directeurs de théâtres, commerçants, parents d’élèves, commissaire et agents de police, acteurs culturels, chefs d’entreprises, assistants sociaux, médecins, Par nos rencontres, par nos échanges, j’ai vécu une expérience humaine exceptionnelle. Par votre action, par votre travail, vous avez porté votre contribution pour faire de Saint-Denis la grande populaire qu’elle est aujourd’hui.

Je sais que le prochain maire de Saint-Denis pourra compter sur vous. Comme vous le savez, j’ai proposé le nom de Laurent Russier pour me succéder. Je le connais. Il saura s’inscrire dans la tradition de notre municipalité de mouvement et d’innovation. Il saura animer l’équipe municipale pour la réalisation des engagements pris en mars 2014. Il saura porter une ambition forte pour le quotidien des Dionysiens et pour le devenir de Saint-Denis. Il saura construire une démarche collective, créative et alternative qui sera le seul rempart pour ne pas subir et pour toujours lutter. Il saura incarner ce nécessaire renouveau politique

Je souhaiterai conclure ce discours par une citation issue de ce formidable documentaire sur la jeunesse dionysienne et de nos quartiers, Eloquentia. L’avocat qui formait la vingtaine de jeunes au concours d’éloquence a tenu ces propos : « Avant je disais « Je suis Charlie ». Maintenant je dis aussi « Je suis Saint-Denis ». » Je me reconnais pleinement dans ses propos. Car oui, « Je suis Charlie » et « Je suis Saint-Denis » portent des valeurs communes. Celles de la fraternité, du respect de toutes les libertés et des différences, de la tolérance. Dire « Je suis Saint-Denis », c’est aussi marquer sa confiance en la jeunesse, en sa créativité, en ses talents, en son avenir. Dire « Je suis Saint-Denis », c’est montrer que Saint-Denis est un territoire de réussite, pour nos enfants bien sûr. Dire « Je suis Saint-Denis », c’est aussi construire un « Nous sommes Saint-Denis » fait par toutes ces femmes et tous ces hommes qui contribuent par leurs richesses et leurs diversités à faire notre ville. Dire « Je suis Saint-Denis », c’est tout simplement dire que j’aime Saint-Denis. Je vous remercie.

 

Didier PAILLARD

Maire de Saint-Denis

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