Soutien à la lettre ouverte “Pas en notre nom” !
Je tiens à exprimer mon profond respect et mon total soutien à la lettre ouverte du collectif « Pas en notre nom », signée par des Juives et Juifs de France qui, avec courage et lucidité, refusent que les crimes commis à Gaza et en Cisjordanie le soient en leur nom.
Leur parole est d’une force morale essentielle. Elle dit ce que beaucoup pensent en silence : que l’histoire, la mémoire et l’identité ne peuvent servir d’alibi à l’injustice, à la violence, ni à l’impunité.
Je salue leur refus du silence imposé, leur dénonciation claire des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par le gouvernement israélien, leur rejet des amalgames entre critique politique légitime et antisémitisme, et leur solidarité sincère avec le peuple palestinien.
Cette prise de position ne divise pas : elle rassemble autour de valeurs universelles, celles de la paix, de la justice, de l’égalité entre tous les peuples.
Elle dit : nous avons une mémoire, et c’est justement pour cela que nous refusons de rester muets.
Je partage pleinement leur appel à :
• l’application du droit international,
• l’arrêt immédiat des violences et des bombardements,
• des sanctions contre les responsables des crimes,
• et une intervention urgente des États et des institutions internationales.
Je suis aux côtés de toutes celles et ceux qui, comme les signataires de cette lettre, s’engagent pour une paix fondée sur le droit, la vérité et l’égalité des droits pour les Palestinien·nes comme pour les Israélien·nes.
Je me reconnais dans cette démarche. Et je la relaie avec force.
La tribune à lire et signer ici
Le 5 août 2025

Gaza anéantie. L’humanité regarde. Nous refusons !
Gaza anéantie . L’humanité regarde. Nous refusons ! Depuis octobre 2023, plus de 59 000 Palestiniens ont été tués à Gaza. Plus de 17 000 enfants sont morts sous les bombes, dans les ruines ou de faim. Les hôpitaux sont détruits, les écoles visées, les civils affamés, les journalistes exécutés, les résistants torturés. Ce n’est pas une guerre. C’est une extermination. Et pendant ce temps, la France s’indigne — à moitié. Le mardi 22 juillet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a jugé « déplorable » la nouvelle offensive terrestre israélienne autour de Deir Al-Balah. Il a dénoncé le bain de sang provoqué