Bally BAGAYOKO Soyons fiers de nos couleurs d'immigrés et d'enfants d'immigrés !

Soyons fiers de nos couleurs d’immigrés et d’enfants d’immigrés !

Pour combattre Macron, portons fièrement nos couleurs d’immigré-e-s et de travailleur-es !

 

Cela n’a pas manqué : face à la contestation qui traverse la France de part en part, face à une jeunesse se mobilisant contre le climat et les injustices qu’il ne sait que dénigrer et réprimer, E.Macron a enfourché le cheval de la stigmatisation des immigré-e-s. Il a, une nouvelle fois, confirmé qu’il n’est qu’une version 2.0 de la vieille droite raciste, un Sarkozy version start-up avec cette vieille recette : construire l’immigration en problème central pour asseoir l’hégémonie des classes possédantes. Toutes trompettes dehors, les éditocrates lui emboîtent le pas et c’est un cercle vicieux : ils ne parlent que de cela, en relèvent les conséquences sur la société et en concluent qu’il faut en parler encore plus puisque c’est cela qu’on leur réclame.

A Saint-Denis, ville populaire d’immigration par excellence, nous ne sommes que trop conscients de ce que trame E.Macron et sa clique. Face à cela, notre riposte doit être menée sans rien concéder. Il ne faut pas se situer sur le terrain de Macron et de l’extrême-droite en formulant que « stopper l’immigration » constitue un enjeu majeur pour les classes populaires de ce pays. Il ne faut pas assimiler l’immigration en général au « travail détaché » qui est un dispositif dont les principaux bénéficiaires sont les patrons européens. Il n’y a pas de crise migratoire en France et en Europe mais une crise de l’accueil par un pays qui a largement les moyens d’y subvenir a fortiori s’il ne concédait pas des milliards de faveurs fiscaux aux multinationales et aux fortunes les plus importantes.

Nous connaissons bien les conséquences dramatiques de cette crise de l’accueil organisée par le gouvernement français avec des individus et des familles condamnés à vivre dans la rue ou dans des logements de fortune. Avec mes compagnons de la campagne Faire Saint-Denis En Commun pour les élections municipales de mars 2020, nous entendons améliorer la prise en charge municipale de cette question en lien avec les collectifs citoyens mobilisés pour mener une politique d’hospitalité. Nous portons avec fierté cette exigence de solidarité qui ne saurait faire oublier l’ensemble des mesures anti-immigrés portés par les gouvernements successifs ces dernières années qu’ils soient de droite (y compris macroniste) ou PS.

Il s’agit d’un devoir d’humanité mais pas seulement. Nous savons parfaitement que quand les porte-parole de la bourgeoisie parlent de l’immigration actuelle, c’est tous les enfants des immigrations des pays du sud qui doit tendre l’oreille. Les pseudo-débats instrumentaux sur l’immigration ne sont pas seulement indignes au regard des dizaines de milliers de morts aux portes de la forteresse européenne. Ils sont également un vecteur de renforcement du racisme dans son ensemble.

Ne nous y trompons pas, le racisme est une « passion d’en haut ». Le discours le légitimant ruisselle depuis les manufactures de haine au service des possédants vers les classes populaires. En formulant l’équation discours anti-immigration=se rapprocher des classes populaires, E.Macron s’exonère à peu de frais de cette responsabilité des gens de son monde. Surtout, il cherche à rattacher à l’ordre existant une partie des travailleurs, des chômeurs, des jeunes « blancs » en leur disant : « Certes vous continuerez à être exploités, à subir les conséquences des retraits des services publics mais cela vous ne pouvez pas le remettre en cause. En revanche, je vous assure que vous aurez toujours le réconfort d’avoir une catégorie en dessous de vous, que vous pourrez mépriser et écraser pour vous consoler ».

Il ne fait que reprendre à son compte le discours de l’extrême-droite. Il pave la voie à une possible arrivée de Marine Le Pen au pouvoir en légitimant et en renforçant son discours. Son ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, lance une polémique islamophobe après l’autre pour tenter de faire passer sa destruction systématique de l’école publique. Ce gouvernement participe à la normalisation opérée par les grands médias d’un discours ouvertement raciste si bien qu’un énergumène tel qu’Eric Zemmour peut porter comme une médaille sa condamnation pour provocation à la haine raciale pour être courtisé par des chaînes de télévision.

Je suis un enfant dont les parents sont issus de l’immigration comme de nombreux autres de mes compagnons de Faire Saint-Denis En Commun, fiers de l’héritage de nos parents et de nos grands-parents venus en France pour aider à sa reconstruction souvent après avoir joué un rôle crucial dans sa libération. Cette fierté est une composante essentielle de la lutte commune portée par Faire Saint-Denis En Commun pour une démocratie permanente, la justice sociale, la transition écologique et l’égalité.

Bally BAGAYOKO

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Solidarite Lisbonne

Solidarité avec Lisbonne !

Suite au tragique déraillement du funiculaire à Lisbonne, qui a fait 15 morts, nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes, leurs familles, et l’ensemble du peuple portugais. Nous saluons le courage des habitant·es, l’engagement des secours, des élu·es, et du maire Carlos Moedas. De France, de Seine-Saint-Denis, de Saint-Denis et de Pierrefitte-sur-Seine,nos pensées accompagnent aussi les ressortissant·es portugais·es de nos villes, dont certaines familles sont touchées. Paz às vítimas. Força a Lisboa. Le 4 septembre 2025

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Memoire de la resistance

Pierrefitte, Saint-Denis : mémoire vivante de la Résistance !

Du 26 au 28 août 1944, nos villes retrouvaient la liberté. Il y a 81 ans, Pierrefitte (libérée le 26 août) et Saint-Denis (le 28 août) sortaient de l’occupation nazie. Pendant plusieurs jours de combats acharnés, les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), épaulées par la 2e division blindée du général Leclerc, ont mis fin à quatre années de terreur, de collaboration et de répression.Mais cette libération ne fut ni magique, ni pacifique. Elle fut le fruit du courage de milliers d’anonymes et de figures locales engagées dans la Résistance, souvent au péril de leur vie. Elle fut également le résultat d’une organisation collective, patiemment tissée

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Chasse a l'homme raciste

Racisme en Creuse : solidarité, colère et vérité !

Ce qu’il s’est passé à Royère-de-Vassivière dans la nuit du 15 août est grave. Et malheureusement, ce n’est ni un “dérapage”, ni un “accident”. C’est du racisme pur et dur. Une chasse raciale, des agressions violentes, des menaces fascistes proférées publiquement. Le tout dans un silence médiatique presque total. Je veux saluer ici la mobilisation des plus de 300 habitant·e·s de la Creuse qui ont refusé de détourner les yeux. Je salue également la prise de parole courageuse des insoumis de la Creuse, ainsi que le soutien sans faille de nos député·e·s de La France insoumise. Parce qu’on ne peut pas prétendre défendre la République

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Parcoursup

Parcoursup, machine à broyer l’avenir populaire !

Encore une fois, des milliers de jeunes se retrouvent sans rien à la rentrée, laissés sur le carreau par Parcoursup, ce logiciel froid et brutal qui trie, classe, élimine, et surtout : reproduit les inégalités de classe. À Saint-Denis, à Pierrefitte, nous avons reçu de nombreux témoignages. Des jeunes motivés, bacheliers, parfois avec mention, mais à qui on dit : « pas de place pour vous ». Pas assez de réseau, pas la bonne adresse, pas la bonne école ? Trop souvent, avoir grandi dans un quartier populaire, ça suffit pour être recalé. Selon une infographie du Monde, 12% des jeunes sont aujourd’hui sans solution

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Elections Municipales

Municipales 2026 : Les 15 & 22 mars, on vote pour notre ville !

Municipales 2026 : Les 15 & 22 mars, on vote pour notre ville !Ton quartier, ta voix, ton vote. Faisons la différence, ici, à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine. À retenir : le vote aura lieu les 15 & 22 mars 2026 Es-tu vraiment inscrit pour voter ?Avant le jour J, assure-toi que ton nom est bien sur les listes électorales !En 2 minutes, vérifie ici ta situation électorale. C’est simple, rapide, et 100 % en ligne.

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - 1er septembre

1er septembre : fin de la récré pour les maires-candidats, vigilance populaire activée ! On vous a l’œil !

Ce 1er septembre, ce n’est pas que la rentrée des classes : c’est aussi le début officiel de la précampagne municipale.Dès cette date, les maires sortants n’ont plus le droit de confondre communication municipale et autopromotion personnelle. Les inaugurations à rallonge, les journaux de ville à leur gloire, les réseaux sociaux municipaux transformés en vitrine de campagne ? C’est terminé. Du moins, ça devrait l’être. Pour Mathieu Hanotin (maire de Saint-Denis et président de Plaine Commune) et Pierre-Michel Fourcade (maire délégué de Pierrefitte), la fin de la récré sonne fort : ils ont largement utilisé les outils de Saint-Denis, Pierrefitte, Plaine Commune et Plaine Commune

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Journée Souvenir Traite Negriere

23 août : Se souvenir pour résister, lutter pour réparer ! 

« Il ne suffit pas de commémorer l’abolition, il faut combattre ce qui la rend toujours inachevée. » Le 23 août marque la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, instaurée en 1998 par l’UNESCO.Cette date fait référence à la nuit du 22 au 23 août 1791, à Saint-Domingue (actuelle Haïti), où les esclaves se sont soulevés contre le système esclavagiste colonial français.Cette insurrection a été le point de départ d’une révolution victorieuse, qui aboutira en 1804 à la création de la première République noire indépendante, née de l’abolition arrachée par les esclaves eux-mêmes. Rappel des faits : une entreprise industrielle

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - Le Gai Logis

Non à la transformation de logements sociaux en musée : le Gai Logis doit rester un lieu de vie !

Nous ne remettons pas en cause le principe d’un musée du logement populaire. Mais le choix de son implantation au Gai Logis est une faute grave.Dans un département marqué par une crise aiguë du logement, et dans une ville comme Saint-Denis où près de 10 000 demandes de logements sociaux restent non satisfaites, il est immoral, indécent et irresponsable de vouloir encore sacrifier 16 logements sociaux pour accueillir un musée, aussi ambitieux soit-il. Le Gai Logis : un patrimoine vivant, pas un décor de musée Construit en 1936, la résidence du Gai Logis — ou “le Guai Logis”, comme à l’origine — est un symbole

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Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Pierrefitte - La Police Tue

« La police tue » : une vérité dérangeante, un débat nécessaire, une République interpellée

Deux députés de La France insoumise, Aurélien Taché et Ali Dioura, sont aujourd’hui visés par des plaintes pour avoir osé dire une vérité que certains refusent d’entendre : oui, la police tue. Non comme une insulte gratuite envers une profession, mais comme constat d’une réalité tragique et appel politique à la réforme. Une parole qui, au lieu d’être criminalisée, devrait être entendue. Ce que les plaintes veulent faire taire : des faits, pas des slogans En 2023, 52 personnes sont mortes en France lors d’interventions policières. En 2024, ce chiffre est déjà au moins égal, voire supérieur, selon plusieurs observateurs indépendants. Cela représente plus d’un

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