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Suppression du Pass’Sport pour les 6–13 ans : le gouvernement sacrifie l’héritage olympique. Et localement, certains préfèrent détourner le regard !

Suppression du Pass’Sport pour les 6–13 ans : le gouvernement sacrifie l’héritage olympique. Et localement, certains préfèrent détourner le regard ! 

En tant que parent, militant sportif, bénévole investi dans la vie locale, et co-responsable du livret Sport à la France Insoumise, je m’associe pleinement à l’appel national demandant le rétablissement du Pass’Sport pour les 6–13 ans, avec son extension à 70 euros par enfant. Cette mesure n’est pas un luxe : c’est un outil essentiel d’accès au sport et de justice sociale, dans nos quartiers comme dans nos campagnes.

Depuis 2021, le Pass’Sport a permis à 1,6 million de jeunes d’intégrer un club, de pratiquer une activité physique, de tisser des liens dans un cadre structurant. Il a été un levier concret contre les inégalités, notamment pour les jeunes filles, pour les familles nombreuses et pour les enfants de milieux populaires. Sa suppression brutale constitue un désengagement total de l’État, à rebours des promesses martelées autour des Jeux Olympiques de Paris 2024.

En effet, à peine un an après des JO qui devaient “laisser un héritage durable”, le gouvernement envoie un message limpide : le sport populaire ne l’intéresse pas. 40 millions d’euros “économisés”, c’est un calcul court-termiste, au détriment de la santé, de l’éducation, de la cohésion sociale. C’est aussi une rupture de confiance avec les territoires.

C’est pourquoi je reprends intégralement à mon compte l’appel public lancé à Emmanuel Macron et Gabriel Attal pour exiger le retour de cette aide, augmentée et pérennisée. Mais je ne peux que m’étonner, voire m’indigner, que certains élus locaux des villes concernées par les JOP ne soient pas signataires de cet appel. Je pense en particulier :

 • au maire de la commune nouvelle de Saint-Denis, ville olympique par excellence, au cœur de toutes les promesses ;

 • au maire délégué de Pierrefitte-sur-Seine, commune également concernée par les retombées des Jeux.

Comment expliquer ce silence ? Est-ce à dire qu’ils ne se sentent pas concernés ? Qu’ils estiment que les enfants de leurs villes peuvent se passer d’un soutien à la pratique sportive ? Ou qu’ils préfèrent ne pas froisser un gouvernement auquel ils restent politiquement alignés ?

Ce choix de ne pas signer un appel pourtant transversal, porté par des associations, des clubs, des parents, des responsables de tous bords, interroge et déçoit profondément.

 Je demande aujourd’hui que les groupes d’opposition municipale de Saint-Denis prennent leurs responsabilités et proposent un vœu au prochain conseil municipal :

 • pour condamner la suppression du Pass’Sport pour les 6–13 ans ;

 • et pour demander officiellement son rétablissement et son élargissement à 70 euros.

Ce vœu serait un acte politique fort, à la hauteur des engagements pris pendant les JO, et des besoins réels de nos enfants.

Je sais pouvoir compter sur notre conseiller municipal insoumis, son groupe, et j’espère, sur l’ensemble des forces d’opposition, pour porter ce message de justice sociale et d’égalité d’accès au sport.

Le sport, ce n’est pas un outil de communication éphémère. C’est un droit à défendre, un avenir à construire, un héritage à honorer.

Le 18 juillet 2025

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