école maternelle Le Rouillon Saint Denis bally bagayoko

Communiqué en soutien aux personnels municipaux

Mesdames et messieurs les personnels de la ville de Saint-Denis,


La France Insoumise de Saint-Denis, tient à adresser à l’ensemble des personnels, son soutien le plus entier dans la mobilisation que vous menez pour défendre vos conditions de travail, vos salaires, vos droits à la formation, ainsi que la dignité des personnels municipaux. Votre engagement est non seulement essentiel pour l’amélioration de vos conditions de travail, mais aussi pour la qualité du service public rendu aux enfants, aux familles. Vous avez raison d’assumer votre droit d’alerte auprès des familles et de votre employeur face à la dégradation sans précédent des conditions d’exercice de vos missions de service public et le risque encouru pour les publics en particulier les enfants.

Nous sommes devant un mouvement historique avec la mobilisation conjointe des personnels des écoles, des offices en charge des repas et enfin de l’animation des accueils de loisirs, depuis le 12 novembre dernier. Notre chef de file Bally Bagayoko et plusieurs militant.e.s insoumis ont eu l’occasion de participer aux assemblées générales, appelées à l’initiative du syndicat Force Ouvrière. Le député Eric Coquerel se tient aussi à vos cotés sur ce combat juste et légitime en s’associant à ce soutien.


L’actuel maire de Saint-Denis, Mathieu HANOTIN doit cesser de mépriser cette mobilisation en ouvrant sans délai des discussions permettant non seulement d’améliorer les conditions de travail et permettant de restituer aux familles un service public de qualité.

Ce qui semble loin d’être le cas lorsque l’on écoute les personnels : pression de la hiérarchie, taux d’encadrement non respecté, fonctionnement régulier en sous-effectif qui met en danger les enfants et les personnels ; locaux non adaptés, regroupements de centres absurdes et non accompagnés par du personnel en nombre suffisant, un animateur pouvant avoir en charge jusqu’à 50 enfants , renforcement de la cadence au travail, absence de contrat de travail, titularisations qui tardent, accès à la formation à la tête du client, promotions et titularisation arbitraires et non transparentes.

La rencontre avec l’élue déléguée à l’éducation, à l’enfance, la restauration et ka vie scolaire bien que confirmant la parfaite légitimité de l’action syndicale et des agents n’apportera aucune réponse concrètes aux revendications des agents. Par conséquent, l’attitude de la municipalité qui fait le choix du pourrissement de la situation, justifie le maintien de la grève illimité. Ça suffit.

La stratégie d’opposer les personnels aux familles n’est en aucun cas une réponse à la hauteur des enjeux et les familles ne s’y ne s’y trompent pas puisque beaucoup apportent leur soutien aux personnels et s’adressent de plus en plus à la collectivité afin quelle agisse au plus vite. Les agents municipaux sont des piliers indispensables au bon fonctionnement de nos collectivités locales.

Vous êtes au cœur des services qui facilitent le quotidien de chacun, qu’il s’agisse de l’accueil des enfants dans les écoles, durant le temps de la restauration, des activités sportives, de l’entretien des locaux. Il est donc primordial de garantir des conditions de travail qui vous permettent de remplir vos missions dans de bonnes conditions et de veiller à la reconnaissance de votre expertise et de votre engagement.

Le respect de vos droits, la reconnaissance de votre travail et l’amélioration de vos conditions salariales et de formation sont des enjeux majeurs auxquels la municipalité doit se donner les moyens de répondre. C’est pourquoi La France Insoumise de Saint-Denis soutient pleinement vos demandes légitimes et votre action pour faire entendre vos voix et faire avancer vos revendications.

Défendre vos droits, c’est aussi défendre le droit des usagers, en particulier des enfants et des familles, qui bénéficient directement des services que vous leur apportez.

Nous vous assurons de notre solidarité et de notre soutien dans cette mobilisation, qui est un combat pour la justice, l’égalité et la dignité. Vous êtes une force vive et indispensable pour notre société et il est grand temps que vos efforts soient reconnus à leur juste valeur. La France Insoumise Saint-Denis reste à votre entière disposition pour toute action de soutien et vous encourage à continuer cette lutte pour une meilleure reconnaissance de votre travail et dans l’intérêt des enfants et des familles.

Nous invitons tous les habitant.e.s, parents à se rendre disponible le lundi 18 novembre devant la mairie à 11h30 pour soutenir vos revendications et celles des parents et enfants qui aspirent à un fonctionnement normal de leur service public.

Enfin, la France Insoumise Saint-Denis agit au quotidien afin de mettre un terme à la politique de destruction des services publics et de chaos dans la ville orchestrée par l’actuelle majorité et son maire. Dans cet objectif, nous aurons besoin de la mobilisation de tous et toutes, pour bâtir un nouveau projet municipal en rupture avec la politique menée par Mathieu Hanotin.


A Saint-Denis le 14 novembre 2024

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Drapeau Palestine

Drapeau palestinien levé, peuple oublié : l’indécente mise en scène de Saint-Denis

Ce matin, à l’aube, la mairie de Saint-Denis a hissé le drapeau palestinien sur son fronton. Un geste symbolique fort, en apparence. Mais à y regarder de plus près, ce geste en dit peut-être plus sur ceux qui l’ont orchestré que sur le message qu’il prétend porter. Car dans cette cérémonie surprise, tout a été pensé pour la communication, rien pour la mobilisation populaire. Aucune invitation lancée à la population. Aucun message aux collectifs engagés depuis des mois pour la reconnaissance de la Palestine. Aucune coordination avec les associations locales, ni avec les comités de soutien palestiniens, ni même avec les groupes d’opposition municipaux. Pire

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fresque Fraternité

Quand on efface l’art, on abîme la mémoire. Destruction de la fresque La Fraternité à Saint-Denis : consternation, émotion et exigence de réparation.

Il existe des œuvres dans nos quartiers qui dépassent leur simple statut artistique.Elles sont des repères visuels et affectifs, des fragments de mémoire collective, des témoins d’histoires populaires. C’était le cas de la fresque La Fraternité, peinte en 1993 sur un mur de la cité du Franc-Moisin à Saint-Denis.130 mètres de fresque.130 mètres de vie, de symboles, d’histoire. Aujourd’hui, cette œuvre a été détruite, sans qu’aucune alerte n’ait été sérieusement prise en compte. Elle représentait une femme kabyle au-dessus d’un globe tenu par une main : une allégorie d’un Nouveau Monde, réalisée par l’artiste américain Eloy Torrez, dans le cadre d’une commande du ministère de

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Carole Delga

Ma réponse aux propos inacceptables de Carole Delga, présidente de la Région d’Occitanie !

Je suis choqué mais, hélas, plus surpris.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, vient une nouvelle fois de franchir une ligne grave. Affirmer avec une désinvolture insupportable que « sur le terrain, Jean-Luc Mélenchon fait plus peur que Marine Le Pen. En Seine-Saint-Denis, ce n’est peut-être pas le cas, mais dans le reste de la France, c’est la réalité », ce n’est pas seulement inacceptable.C’est participer activement à la banalisation de l’extrême droite, à la diffusion de ses idées, et à la disqualification de celles et ceux qui la combattent réellement. En mettant la France Insoumise – et Jean-Luc Mélenchon – au même niveau

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Ecoles

Soutien aux familles de Pierrefitte : l’Éducation est un droit, pas un parcours du combattant !

À Pierrefitte-sur-Seine, 24 élèves de 6e sont restés sans affectation scolaire pendant deux semaines, faute d’anticipation de la part des services de l’Éducation nationale. Ce sont des enfants de 11 ans laissés sur le bord du chemin de l’école, des familles plongées dans l’angoisse et le flou, contraintes de jongler entre travail, démarches administratives, et absence totale de réponses. Pendant ce temps, la DSDEN décidait de fermer une classe à Lucie Aubrac… pour en rouvrir une dans l’urgence à Pablo Neruda, un établissement déjà saturé, vétuste et en manque de personnel. Résultat : des enseignants sous pression, des cours qui peinent à démarrer, et des

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Gaza - Hollande

Gaza : des propos inacceptables de François Hollande sur BFM

Alors que plus de 60 000 morts sont à déplorer, que plus de 80 % du territoire de Gaza est détruit, et que de nombreuses organisations internationales qualifient clairement la situation de génocide, François Hollande parle encore d’une “évolution génocidaire possible” si Israël “mettait à terme son plan”. Ces propos sont scandaleux et révisionnistes. Ils minimisent une réalité atroce déjà en cours, au mépris des faits, des victimes et du droit international. En affirmant cela publiquement, l’ancien président ne parle pas en son seul nom : il exprime sans détour la ligne ambiguë et complice du Parti socialiste face à l’agression contre le peuple palestinien.

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - CAF Saint Denis

CAF de Saint-Denis : Trop, c’est trop.

Depuis des mois, de nombreux usagers, comme Magali, se retrouvent sans réponses, sans aides, sans solutions. Ce matin encore, Magali s’est déplacée à la CAF. Résultat ?Pas de rendez-vous = pas d’aide.On lui parle d’un soi-disant bug informatique national… qui n’existe même pas. Pendant ce temps, les aides restent suspendues.Des familles vivent sans ressources depuis juin.Les plus fragiles — personnes âgées, précaires, non connectées — sont laissées sur le carreau. Nous interpellons la direction de la CAF de Saint-Denis : il est urgent d’agir. La CAF est un service public. Elle doit servir, pas exclure. Et Magali n’est pas seule. Elle parle pour des centaines

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Intermarché - Pleyel - Photo CC Jojo975077773773

Un nouveau souffle pour Pleyel avec l’ouverture d’Intermarché !

Ce commerce de proximité, très attendu par les habitant·es et les salarié·es du quartier, a enfin ouvert ses portes après de longs retards juridiques et administratifs. Avec ses 1000 m², plus de 14 000 références, une double entrée (avenue Anatole France / boulevard Finot) et des caisses automatiques et traditionnelles, ce magasin répond à un véritable besoin local. Je salue le choix d’Intermarché de s’implanter à Saint-Denis. Mais au-delà de la simple présence commerciale, il est essentiel que l’enseigne s’engage pleinement en faveur de l’emploi local et de la formation des habitant·es. C’est une attente forte, légitime, pour faire de ce commerce un acteur territorial

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Police - Tourcoing - photo CC par crash71100

Condamnation des violences à Tourcoing – Pour une police républicaine et une sécurité juste !

Nous condamnons l’agression du policier de la BAC survenue le 11 septembre à Tourcoing. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cependant, la vidéo diffusée interroge : comment ce policier s’est-il retrouvé seul et isolé dans un contexte aussi tendu ? Dans le même temps, à Saint-Denis, un jeune de 19 ans a subi des violences humiliantes (crachat, gifle) de la part de policiers, sans justification. Il a fait preuve d’une retenue remarquable face à cet acte injuste. Ces deux événements montrent une chose : la violence, qu’elle vienne d’individus ou de l’institution, mine la confiance, fracture les quartiers, alimente les tensions. On peut – et

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

LIRE L'ARTICLE »