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[Communiqué] Fusion illégitime entre Pierrefitte et Saint-Denis

Appauvrissement démocratique, appauvrissement des services publics par la fusion, refus de consulter les habitant-es : une démarche illégitime.

Mercredi 1er janvier 2025, la fusion entre Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis a été imposée, malgré l’opposition massive des habitant•es et l’absence de toute légitimité démocratique. Ce projet, jamais évoqué lors des dernières campagnes municipales, n’a fait l’objet d’aucune consultation citoyenne. Mathieu Hanotin et Michel Fourcade ayant clairement annoncé qu’il n’y aurait pas de consultation populaire. Une fusion imposée sans l’aval des habitant-es constitue une attaque directe contre la démocratie locale.

Une démarche anti-démocratique et hors programme municipal

Mathieu Hanotin et Michel Fourcade tentent de justifier une décision alors même qu’une votation citoyenne organisée par l’association Stop Fusion en mai 2024 a révélé un rejet massif. 94 % des 2700 votant-es se sont prononcé es contre.

Un projet coûteux et risqué

La fusion de deux communes ne génère pas d’économies. Bien au contraire, elle entraine une augmentation des dépenses de fonctionnement pour coordonner et unifier les services municipaux. De plus, les garanties financières accordées aux communes nouvelles ont été fortement réduites. Les avantages prévus sur trois ans sont devenus incertains, notamment après les annonces de 10 milliards d’€ d’économies qui affecteront les collectivités territoriales. Avec les réductions budgétaires imposées par l’Etat, les conséquences sur les services publics seront dramatiques.

Un bilan social déjà catastrophique à Saint-Denis et Pierrefitte

La gestion du personnel communal à Saint-Denis avant fusion est déjà alarmante : stress au travail, nombreuses absences, 700 postes déjà supprimés avant même la fusion. La dégradation du service public est évidente, avec la fermeture d’une antenne jeunesse, de ludothèques et la suppression des médiateurs de nuit. La fusion ne fera qu’aggraver cette situation, au détriment des conditions de travail des agents et de la qualité des services rendus aux habitants.

Un projet qui affaiblit la coopération intercommunale

En imposant cette fusion, Mathieu Hanotin affaiblie encore l’Établissement Public Territorial (EPT) de Plaine Commune, qui devrait incarner la solidarité entre les villes du territoire. Or, si Pierrefitte a besoin d’aide, c’est justement par ce biais qu’elle doit l’obtenir, et non par une absorption forcée. Ce projet est donc un aveu d’échec de l’échelon communautaire et l’avènement d’une métropolisation classiste voulue par le PS.

Promesses non tenues et sécurité illusoire

La promesse d’une police municipale fonctionnant 24h/24 à Pierrefitte est par ailleurs déjà compromise, faute d’effectifs suffisants. Les départs nombreux constatés au sein de la police municipale au dernier trimestre 2024 illustrent l’incapacité à recruter des agent-es dans de bonnes conditions.

La France Insoumise s’engage à porter l’alternative

Face à cette fusion imposée et illégitime, la France Insoumise de Saint-Denis/Pierrefitte-Sur-Seine s’oppose fermement à ces méthodes antidémocratiques, dans le prolongement des politiques macronistes nationales. Nous remettrons en question ce coup de force lors des prochaines élections municipales de 2026. Une consultation citoyenne sera organisée afin de décider, avec les habitant-es, de l’avenir de cette fusion: soit son maintien, soit une procédure de défusion. Face à l’enjeu pour les habitant-es des deux communes, la France insoumise portera une alternative claire et ambitieuse, respectueuse de la volonté populaire.

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Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

[#Elections Municipales ! Pour Faire Saint-Denis En Commun, la lutte contre l’insalubrité, reste une priorité !

Bally Bagayoko, maire adjoint sortant et candidat de La France Insoumise, milite pour la création d’un « observatoire territorial du logement insalubre, pour intervenir le plus en amont possible ». « Cela pose la question plus large du droit d’être logé », précise le candidat qui veut « un moratoire sur les démolitions de logements sociaux, notamment au Franc-Moisin ».

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#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

#MarcheContreIslamophobie ! Bally BAGAYOKO]

Tous les militants du camp progressiste, tous les républicains convaincus devraient s’alarmer avec nous de cette avalanche de haine qui ruisselle jusque sur nos quartiers populaires où certains appellent à rétablir l’ordre en tirant sur la foule.
Les divisions sur les mots et nos désaccords certains avec des signataires de la tribune n’effacent pas la réalité. Notre laïcité est sans équivoque. Elle est celle qui protège des persécutions. Elle prend ses racines loin dans l’histoire. Elle ne confond pas l’imam de banlieue avec l’inquisiteur ravageant le pays cathare, elle n’amalgame pas le prêtre ouvrier et les croisés-squatters de St-Nicolas du Chardonnet, elle est sans complaisance avec le fasciste, qu’il se camoufle derrière la croix, l’étoile le croissant… ou l’athéisme. Elle combat aussi les usurpateurs de laïcité sans pour autant confondre les débats légitimes avec les instrumentalisations grossières. Notre laïcité s’articule étroitement avec une perspective radicale d’émancipation.

Dans cette perspective, combattre par tous les moyens l’islamophobie et tous les racismes est un devoir.

Bally, tête de liste Faire Saint-Denis en commun

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Bally BAGAYOKO Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Europacity : Avis défavorable du commissaire enquêteur à la révision du PLU !

Communiqué de presse
Europacity : Après l’avis très défavorable du commissaire enquêteur à la révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, une seule solution abandonner ce projet démentiel !.
Les élu-es du groupe REVE-insoumis saluent cette bonne nouvelle.

Le commissaire enquêteur vient de rendre son rapport et son avis est très défavorable. Sans surprise ce projet d’aménagement du Triangle de Gonesse est peu compatible avec la notion de développement durable, va à l’encontre de la politique contre le réchauffement climatique.

De plus les créations d’emplois annoncées pourraient se faire au détriment des activités présentes sur les territoires voisins, ajoutant que les objectifs en matière d’emplois sont peu en phase avec le niveau de formation local.

Cependant cet avis n’est que consultatif et la mairie (de Gonesse) risque fort de ne pas en cause la mise en place de ce projet d’un autre temps. Comme le rappelle la mairie de Gonesse: « La décision appartient aux élus».

Aux saigneurs de terres nous préférons les soigneurs de terres ainsi nous soutenons le projet du groupement de Coopération pour une Ambition et Métropolitaine Agricole (CARMA) qui créerait des emplois durables et non-delocalisables grace à l’agro-ecologie et à la redéfinition des circuits de production et de consommation tout en luttant contre le mitage des terres agricoles.

Pour nous ce projet sera toujours mauvais et inutile, 1,7 milliards d’euros seraient dépensés pour un énième centre commercial « au détriment des activités présentes sur les territoires voisins ».Et alors que l’autonomie alimentaire de nos villes est menacé à échéance d’une dizaine d’années.

De nombreux centres commerciaux, y compris en Ile-de-France (Millénaire, Domus, etc. ) peinent à trouver leur équilibre économique. Le modèle de faire société, de « vivre ensemble » hyper consumériste est fortement critiquable.
Il y a mieux à faire. La lutte continue pour préserver ces terres agricoles et aménager autrement le nord francilien.

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