Conférence Nationale des Territoires : « Bienvenue à l’air de la robotisation fiscale.Le projet de conférence doit descendre au niveau de chacun des citoyens, pour se nourrir des réalités concrètes et non uniquement des logiques gestionnaires »

« Bienvenue à l’air de la robotisation fiscale. La conférence nationales des territoires sous couvert d’une recherche de confiance le premier ministre Philippe Edouard prévoit une rafle sans précédent dans les finances publiques des collectivités locales. Le projet de conférence doit descendre au niveau de chacun des citoyens, pour se nourrir des réalités concrètes et non uniquement des logiques gestionnaires »

 

Dés les premiers mots, tout est dit : sa « volonté est de construire de la confiance en assumant des désaccords » et en faisant les poches des collectivités locales à l’insu de leurs propres grés.

La méthode est simple, l’Etat se charge de faire les dépenses en investissement et les collectivités se débrouillent de faire les réductions sur le fonctionnement. Lorsque l’on sait que c’est principalement ce poste qui est le plus contraint et utile pour répondre aux besoins des populations de nos territoires.

Sur les chantiers prévus, en partant de la mise en place de missions entre les collectivités locales et l’Etat, l’écriture d’un contrat de méthode, pour se mettre « d’accord sur les accords », en  passant par la gestion des structures, du pacte financier, de la fracture territoriale, transition écologique et énergétique, l’objectif reste le même, mettre à genoux les collectivités en leur soustrayant une grande part de leur autonomie, déjà massivement mise à mal avec les gouvernements successifs de gauche comme de droite. Alors que les collectivités réalisent plus de 70% des investissements publics, contribuent massivement à la création d’emploi et de services publics.

Suppression de la taxe d’habitation, destruction du modèle de protection sociale pour tous avec le démantèlement annoncé de la sécurité sociale, la solidarité nationale transformée en souvenir. Globalement la logique de l’Etat consiste à mettre la main sur les recettes et contraindre la réponse aux besoins des habitants de nos territoires, au son de « faites nous confiances ».

De tout temps l’Etat n’a jamais été au rendez-vous de ses engagements dans sa promesse Républicaine de restaurer la confiance à l’égard des collectivités locales. Les lois de décentralisation, accompagnées par les transferts de charges n’ont jamais été compensés à l’euro près comme cela avait été promis. Le RSA transféré aux départements, les politiques de solidarités, la question des mineurs isolés étrangers, la politique de migrations, les politiques de sécurités, d’éducation, etc… sont autant de réalité pour nous inviter à refuser ce projet de relégation et de divisions entre les collectivités locales et territoriales. La suppression de la taxe d’habitation dès l’année prochaine, c’est 8 foyers sur 10 qui en seront exonérés. Par ce mécanisme, les ressources des collectivités seront touchées, aucune compensation ne sera faite sur le long terme, une perte d’autonomie programmée.

Comment construire une confiance en détruisant les capacités d’agir des collectivités locales et territoriales en supprimant leur capacité de décider des recettes et de les cloisonner uniquement dans leur contrainte à gérer les dépenses ? C’est la suppression pure et simple de certains emplois publics jugés inutiles de la part de l’Etat mais fortement nécessaire pour nos habitants.

C’est entre 10 à 13 milliards de réduction de prévues sur le quinquennat Philippe Edouard autant de désespoirs cultivés dans la population et dans les couches populaires et moyennes.

Les élus locaux ne sont pas des pions dixit Gérard Larcher Président du Sénat, mais un peu quand même ? Processus de dialogue affiché, mais en réalité processus de non dialogue.  Ils évoquent la libre administration des collectivités et le maintien de l’autonomie financière et pensent asservissement et appauvrissement des collectivités, pour servir le grand capital ? Leur volonté est d’éviter une baisse brutale des dotations publiques aux collectivités locales en empruntant la technique de la mort à petit feu, sous la contrainte et par les mains-même des décideurs locaux. Ces derniers auront à expliquer leur contrainte aux citoyens et leur décision.

Il ne s’agit pas d’imposer mais en même temps l’objectif de la baisse des dépenses publiques sera la règle et non négociable. Ils sont vraiment cons les élus-es, pensent le premier ministre ?

Les citoyens sont les premiers oubliés de cette conférence nationale et territoriale, en niant leur rôle de premier contributeur au budget de l’Etat et des collectivités locales. La volonté d’uniformiser l’ensemble des collectivités locales est suicidaire, car chacune relève de réalité différente, pas un mot sur les villes bâtisseurs, celles qui développent le service public, qui se densifient avec le processus de gentrification. Pas un mot sur l’absence de l’Etat sur l’ensemble de ses fonctions régaliennes, qui font tant de mal à nos territoires.

Cette réforme n’est pas celle, des citoyens-nnes. Ces derniers doivent être associés, car concernés au premier chef. Le projet de conférence doit descendre au niveau de chacun des citoyens, pour se nourrir des réalités concrètes et non uniquement des logiques gestionnaires. Ces experts du quotidien, qui sont les premiers acteurs de la démocratie locale et contributeur premier du la solidarité par le paiement de l’impôt, ne peuvent avoir pour seule solution la rue, la mobilisation pour se faire entendre !

 Pas question de promouvoir l’injustice généralisée que prévoit le gouvernement Philippe avec une philosophie : « Vous avez l’obligation de monter à bord du train de la grande rafle financière. Ne vous préoccupez pas de la destination, l’Etat s’en charge. C’est cela la méthode Macron-Philippe, un exemple concret du numérique et de la « robotisation fiscale » où l’élu est remplacé par une main invisible qui fait office de pilote automatique et portera le destin des habitants.

Résistance et luttes, seront nos compagnons de routes pour les semaines à venir.

 

Bally BAGAYOKO

 

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - CAF Saint Denis

CAF de Saint-Denis : Trop, c’est trop.

Depuis des mois, de nombreux usagers, comme Magali, se retrouvent sans réponses, sans aides, sans solutions. Ce matin encore, Magali s’est déplacée à la CAF. Résultat ?Pas de rendez-vous = pas d’aide.On lui parle d’un soi-disant bug informatique national… qui n’existe même pas. Pendant ce temps, les aides restent suspendues.Des familles vivent sans ressources depuis juin.Les plus fragiles — personnes âgées, précaires, non connectées — sont laissées sur le carreau. Nous interpellons la direction de la CAF de Saint-Denis : il est urgent d’agir. La CAF est un service public. Elle doit servir, pas exclure. Et Magali n’est pas seule. Elle parle pour des centaines

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Intermarché - Pleyel - Photo CC Jojo975077773773

Un nouveau souffle pour Pleyel avec l’ouverture d’Intermarché !

Ce commerce de proximité, très attendu par les habitant·es et les salarié·es du quartier, a enfin ouvert ses portes après de longs retards juridiques et administratifs. Avec ses 1000 m², plus de 14 000 références, une double entrée (avenue Anatole France / boulevard Finot) et des caisses automatiques et traditionnelles, ce magasin répond à un véritable besoin local. Je salue le choix d’Intermarché de s’implanter à Saint-Denis. Mais au-delà de la simple présence commerciale, il est essentiel que l’enseigne s’engage pleinement en faveur de l’emploi local et de la formation des habitant·es. C’est une attente forte, légitime, pour faire de ce commerce un acteur territorial

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Police - Tourcoing - photo CC par crash71100

Condamnation des violences à Tourcoing – Pour une police républicaine et une sécurité juste !

Nous condamnons l’agression du policier de la BAC survenue le 11 septembre à Tourcoing. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cependant, la vidéo diffusée interroge : comment ce policier s’est-il retrouvé seul et isolé dans un contexte aussi tendu ? Dans le même temps, à Saint-Denis, un jeune de 19 ans a subi des violences humiliantes (crachat, gifle) de la part de policiers, sans justification. Il a fait preuve d’une retenue remarquable face à cet acte injuste. Ces deux événements montrent une chose : la violence, qu’elle vienne d’individus ou de l’institution, mine la confiance, fracture les quartiers, alimente les tensions. On peut – et

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Jeunesse - Lycée Angela Davis - Saint Denis

Blocus lycéen à Saint-Denis – Une jeunesse debout face à l’injustice !

Ce matin, les élèves du lycée Angela Davis – Rosa Parks à Saint-Denis ont organisé un blocus pour faire entendre leur colère et leurs revendications face à un contexte de plus en plus violent, injuste et méprisant pour la jeunesse. Une mobilisation qui s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale “Bloquons Tout”, portée par une jeunesse qui refuse de se taire face à l’autoritarisme, aux injustices sociales et aux violences systémiques. Leurs revendications sont claires : • Contre les violences policières, après l’agression d’un jeune de la résidence de la Sablière à La Plaine Saint-Denis (crachat, gifle).• Contre le projet politique du gouvernement, jugé autoritaire et

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Tournée Insoumis Saint Denis - Pierrefitte

Le samedi 20 septembre, tournée des Insoumis dans les rues de Saint-Denis et Pierrefitte !

Tournée des quartiers – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-SeineQuartier Saussaie / Floréal – CourtilleSamedi 20 septembreDe 15h à 17h Les militant·es de la France insoumise seront présent·es dans vos quartiers pour : Venez discuter, partager vos idées, construire avec nous un projet qui vous ressemble.Parce que nos villes méritent une politique au service de l’humain et de l’intérêt général ! Rendez-vous dans les rues de Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine !On ne fait pas campagne pour le peuple, on la fait avec lui. Rendez-vous devant Coccinelle, 4 allée de L’Ile de France, 93200 Saint Denis !

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Macron - Lecornu

Macron-Lecornu : un Premier ministre en treillis, un Président en costard de patron – même mépris, même méfiance du peuple.

Après avoir ignoré les urnes, les voilà à gouverner par décret, par la matraque, et par l’ennui.Leur feuille de route ? Casser les services publics, étouffer les colères sociales, militariser les esprits. Mais le 10 septembre a montré une chose : on est là, et on lâche rien. La rue a répondu présente.Maintenant, on monte d’un cran. Le 18 septembre, on remet ça.Encore plus nombreux, encore plus déterminés.À l’appel du collectif Bloquons Tout, pour faire vaciller leur pseudo autorité. Parce qu’on ne débat pas avec des fossoyeurs.On les bloque. On les renverse. MACRON / LECORNU : LA HONTE, NOUS, LA FORCE.Le 18, on reprend la

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Lecornu - 18 septembre

Ils reculent… mais ne lâchent rien. Alors nous non plus.

Oui, Lecornu renonce (pour l’instant) à supprimer 2 jours fériés.Preuve que la mobilisation paie, que le 10 septembre a secoué leurs certitudes.Mais attention : ce n’est qu’un repli stratégique. Un coup de com’ pour calmer la colère. Le reste de leur plan ? Toujours là. Hausse du temps de travail, coupes dans les services publics, réformes antisociales, précarisation massive… le poison continue d’être administré à petites doses. Ne soyons pas dupes. Ce gouvernement gouverne contre la majorité, pour une minorité de possédants.Et quand ils “consultent”, c’est pour mieux imposer. Quand ils reculent, c’est pour mieux avancer masqués. Macron reste le vrai problème.Un président sans légitimité

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - UJFP

Pas en notre nom : Non à la criminalisation de la solidarité !

Soutien à l’UJFP, voix juive pour la justice, debout face à l’intimidation d’État. J’exprime ma profonde indignation face à la perquisition menée le 11 septembre au domicile de Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».Ce harcèlement judiciaire, visant une association pacifiste, antiraciste et engagée pour la justice, est inacceptable. Alors que Gaza subit depuis près d’un an une offensive militaire d’une brutalité sans précédent — qualifiée de génocide par de nombreuses ONG et juristes internationaux — il est plus que jamais vital de défendre les voix

LIRE L'ARTICLE »