Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Violences policieres - La Sabliere - Saint Denis

Crachat, gifle, violence physique et humiliation en réunion : une nouvelle agression policière de la police nationale à la Plaine Saint Denis

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine
5 septembre 2025

La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine dénonce avec la plus grande fermeté la scène de violence policière perpétrée par un agent de la Police nationale, filmée à la résidence La Sablière, dans le quartier de La Plaine à Saint-Denis.
Dans une vidéo diffusée le 5 septembre 2025, un policier national est vu asséner une gifle d’une extrême violence à un jeune homme d’origine africaine, avant de lui cracher au visage. La victime ne manifeste aucun comportement agressif ou de résistance. La scène se déroule en présence d’autres agents de la Police nationale, qui n’interviennent pas.
Il s’agit là d’un acte de violence policière en réunion, choquant, injustifiable et en totale contradiction avec les missions de la police républicaine.

LE SILENCE DE LA MAIRIE EST UN ENCOURAGEMENT DANGEREUX

Face à de tels faits, le silence complice du maire de Saint-Denis et de sa majorité est non seulement inacceptable, mais dangereux. Aucun mot. Aucun communiqué. Aucune condamnation.
Ce silence sonne comme un encouragement tacite à ce type de dérives.
Il doit être mis au bilan politique d’une municipalité qui ne cesse de vanter un prétendu bilan “positif” en matière de tranquillité publique, tout en niant la réalité grandissante des violences policières.
Se taire, c’est couvrir. Ne pas agir, c’est laisser prospérer l’injustice.

NOUS INTERPELLONS LA COMMISSAIRE ET LE PRÉFET DE POLICE

En tant que responsables hiérarchiques directs, nous interpellons publiquement la commissaire de Saint-Denis : des explications sont attendues sur les faits, les suites disciplinaires engagées, et les mesures prises pour garantir que de tels actes ne se reproduisent plus.
Nous interpellons également le Préfet de Police de Paris et de la Seine-Saint-Denis : il est garant de l’ordre républicain.
Il ne peut laisser ces comportements indignes, contraires à la déontologie policière, s’installer dans les pratiques quotidiennes des forces de l’ordre.

LA PLAINE SAINT-DENIS : UN QUARTIER EN ALERTE, UNE RÉPUBLIQUE SOURDE

Depuis plusieurs années, la France Insoumise, par la voix du député Éric Coquerel, de son groupe parlementaire et des militants locaux, alerte sur les tensions croissantes entre population et police à La Plaine.
Aux côtés du collectif Stop Violences Policières, de l’association Urban Project et de son représentant Salim Dabo, les alertes se sont multipliées. Elles sont restées sans suite. La situation, aujourd’hui, s’aggrave.

UNE MINORITÉ SALIT L’UNIFORME, LA MAJORITÉ FAIT SON TRAVAIL

Nous affirmons notre attachement total à un service public de sécurité digne, républicain, contrôlé et respectueux des droits.
Et c’est justement parce que nous respectons cette mission que nous refusons qu’une minorité d’agents entache l’image et le travail de la majorité des policiers, qui exercent leur métier avec conscience et respect de la loi.

UNE POLICE POLITISÉE : UN DANGER POUR LA RÉPUBLIQUE

Les données connues montrent que la majorité des policiers votent pour le Rassemblement National.
Ce basculement politique des forces de l’ordre est une menace sérieuse pour l’impartialité du service public.
L’influence idéologique de l’extrême droite dans les pratiques policières doit être combattue.

UNE POLICE RÉPUBLICAINE EST POSSIBLE

La France Insoumise est aujourd’hui la seule force politique à porter une refonte complète de la doctrine de sécurité :

  • Une nouvelle doctrine d’intervention, fondée sur l’apaisement, la proportionnalité et le respect ;
  • Le retour d’une véritable police de proximité, formée et intégrée au tissu local ;
  • L’interdiction des techniques violentes et déshumanisantes ;
  • Un objectif clair : tendre vers le zéro violence policière.

NOUS EXIGEONS IMMÉDIATEMENT :

  • La suspension immédiate de l’agent auteur de l’agression ;
  • Des sanctions disciplinaires pour les agents présents n’ayant pas réagi ;
  • Une enquête judiciaire indépendante, publique et transparente ;
  • La protection de la victime et de sa famille ;
  • Une réévaluation complète de l’action policière dans le quartier de La Plaine, en lien avec les associations locales.

NOUS NE CÉDERONS PAS !

Ce qui s’est passé à La Sablière est une violence d’État. Nous ne l’acceptons pas.
Nous continuerons de porter une vision républicaine, humaine et démocratique de la sécurité, au service des citoyen·nes, pas contre eux.

La République, ce n’est pas la peur. C’est la justice.

La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Drapeau Palestine

Drapeau palestinien levé, peuple oublié : l’indécente mise en scène de Saint-Denis

Ce matin, à l’aube, la mairie de Saint-Denis a hissé le drapeau palestinien sur son fronton. Un geste symbolique fort, en apparence. Mais à y regarder de plus près, ce geste en dit peut-être plus sur ceux qui l’ont orchestré que sur le message qu’il prétend porter. Car dans cette cérémonie surprise, tout a été pensé pour la communication, rien pour la mobilisation populaire. Aucune invitation lancée à la population. Aucun message aux collectifs engagés depuis des mois pour la reconnaissance de la Palestine. Aucune coordination avec les associations locales, ni avec les comités de soutien palestiniens, ni même avec les groupes d’opposition municipaux. Pire

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fresque Fraternité

Quand on efface l’art, on abîme la mémoire. Destruction de la fresque La Fraternité à Saint-Denis : consternation, émotion et exigence de réparation.

Il existe des œuvres dans nos quartiers qui dépassent leur simple statut artistique.Elles sont des repères visuels et affectifs, des fragments de mémoire collective, des témoins d’histoires populaires. C’était le cas de la fresque La Fraternité, peinte en 1993 sur un mur de la cité du Franc-Moisin à Saint-Denis.130 mètres de fresque.130 mètres de vie, de symboles, d’histoire. Aujourd’hui, cette œuvre a été détruite, sans qu’aucune alerte n’ait été sérieusement prise en compte. Elle représentait une femme kabyle au-dessus d’un globe tenu par une main : une allégorie d’un Nouveau Monde, réalisée par l’artiste américain Eloy Torrez, dans le cadre d’une commande du ministère de

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Carole Delga

Ma réponse aux propos inacceptables de Carole Delga, présidente de la Région d’Occitanie !

Je suis choqué mais, hélas, plus surpris.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, vient une nouvelle fois de franchir une ligne grave. Affirmer avec une désinvolture insupportable que « sur le terrain, Jean-Luc Mélenchon fait plus peur que Marine Le Pen. En Seine-Saint-Denis, ce n’est peut-être pas le cas, mais dans le reste de la France, c’est la réalité », ce n’est pas seulement inacceptable.C’est participer activement à la banalisation de l’extrême droite, à la diffusion de ses idées, et à la disqualification de celles et ceux qui la combattent réellement. En mettant la France Insoumise – et Jean-Luc Mélenchon – au même niveau

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Ecoles

Soutien aux familles de Pierrefitte : l’Éducation est un droit, pas un parcours du combattant !

À Pierrefitte-sur-Seine, 24 élèves de 6e sont restés sans affectation scolaire pendant deux semaines, faute d’anticipation de la part des services de l’Éducation nationale. Ce sont des enfants de 11 ans laissés sur le bord du chemin de l’école, des familles plongées dans l’angoisse et le flou, contraintes de jongler entre travail, démarches administratives, et absence totale de réponses. Pendant ce temps, la DSDEN décidait de fermer une classe à Lucie Aubrac… pour en rouvrir une dans l’urgence à Pablo Neruda, un établissement déjà saturé, vétuste et en manque de personnel. Résultat : des enseignants sous pression, des cours qui peinent à démarrer, et des

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Gaza - Hollande

Gaza : des propos inacceptables de François Hollande sur BFM

Alors que plus de 60 000 morts sont à déplorer, que plus de 80 % du territoire de Gaza est détruit, et que de nombreuses organisations internationales qualifient clairement la situation de génocide, François Hollande parle encore d’une “évolution génocidaire possible” si Israël “mettait à terme son plan”. Ces propos sont scandaleux et révisionnistes. Ils minimisent une réalité atroce déjà en cours, au mépris des faits, des victimes et du droit international. En affirmant cela publiquement, l’ancien président ne parle pas en son seul nom : il exprime sans détour la ligne ambiguë et complice du Parti socialiste face à l’agression contre le peuple palestinien.

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - CAF Saint Denis

CAF de Saint-Denis : Trop, c’est trop.

Depuis des mois, de nombreux usagers, comme Magali, se retrouvent sans réponses, sans aides, sans solutions. Ce matin encore, Magali s’est déplacée à la CAF. Résultat ?Pas de rendez-vous = pas d’aide.On lui parle d’un soi-disant bug informatique national… qui n’existe même pas. Pendant ce temps, les aides restent suspendues.Des familles vivent sans ressources depuis juin.Les plus fragiles — personnes âgées, précaires, non connectées — sont laissées sur le carreau. Nous interpellons la direction de la CAF de Saint-Denis : il est urgent d’agir. La CAF est un service public. Elle doit servir, pas exclure. Et Magali n’est pas seule. Elle parle pour des centaines

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Intermarché - Pleyel - Photo CC Jojo975077773773

Un nouveau souffle pour Pleyel avec l’ouverture d’Intermarché !

Ce commerce de proximité, très attendu par les habitant·es et les salarié·es du quartier, a enfin ouvert ses portes après de longs retards juridiques et administratifs. Avec ses 1000 m², plus de 14 000 références, une double entrée (avenue Anatole France / boulevard Finot) et des caisses automatiques et traditionnelles, ce magasin répond à un véritable besoin local. Je salue le choix d’Intermarché de s’implanter à Saint-Denis. Mais au-delà de la simple présence commerciale, il est essentiel que l’enseigne s’engage pleinement en faveur de l’emploi local et de la formation des habitant·es. C’est une attente forte, légitime, pour faire de ce commerce un acteur territorial

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Police - Tourcoing - photo CC par crash71100

Condamnation des violences à Tourcoing – Pour une police républicaine et une sécurité juste !

Nous condamnons l’agression du policier de la BAC survenue le 11 septembre à Tourcoing. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cependant, la vidéo diffusée interroge : comment ce policier s’est-il retrouvé seul et isolé dans un contexte aussi tendu ? Dans le même temps, à Saint-Denis, un jeune de 19 ans a subi des violences humiliantes (crachat, gifle) de la part de policiers, sans justification. Il a fait preuve d’une retenue remarquable face à cet acte injuste. Ces deux événements montrent une chose : la violence, qu’elle vienne d’individus ou de l’institution, mine la confiance, fracture les quartiers, alimente les tensions. On peut – et

LIRE L'ARTICLE »
Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

LIRE L'ARTICLE »