Face aux manœuvres électoralistes de Mathieu Hanotin, soutien total au Collectif Bus !
Les Dionysien·nes méritent mieux que le mépris et les mensonges !
Depuis des mois, le Collectif bus mène un combat juste, courageux et acharné pour défendre un droit fondamental : celui de pouvoir se déplacer librement, simplement et équitablement dans notre ville. Face à eux, un mur d’arrogance et d’électoralisme : celui d’un maire, Mathieu Hanotin, de plus en plus préoccupé par l’échéance de 2026 que par le quotidien des habitant·e·s.
Lors du dernier conseil municipal, le 3 juillet, le maire a tenté de réécrire l’histoire à coups de déclarations biaisées et d’auto-congratulations. Il s’est même permis de diffamer le Collectif, l’accusant de ralentir l’action publique, alors que ce sont justement les propositions du Collectif – argumentées, réalistes, construites – qui ont permis les rares avancées obtenues jusqu’ici.
Rappelons que c’est sans concertation, ni information préalable, que l’équipe municipale a supprimé en 2023 la desserte en bus de l’hyper Centre-ville. Et que depuis, malgré les nombreuses propositions concrètes du Collectif (comme le maintien du passage devant la mairie, un terminus place Robert-de-Cotte, ou la réorganisation des arrêts autour de la rue de la Légion d’honneur), rien n’a été véritablement pris en compte.
Pire encore : alors qu’on parle de concertation, la réalité se résume à deux rencontres en deux ans et demi, des échanges informels, et une réunion annulée à la dernière minute… car le Collectif refusait de signer un chèque en blanc à la mairie. Où est la démocratie participative ? Où est l’écoute citoyenne ?
Aujourd’hui, le maire tente de masquer ses reculs et volte-face derrière des effets d’annonce et des “nouvelles lignes” qui n’en sont pas vraiment. La “ligne 240” ? Une navette déguisée. Une rustine posée à la va-vite pour calmer la colère montante, sans répondre aux besoins de fond ni corriger les déséquilibres flagrants entre les quartiers.
Ce que les Dionysien·nes ont compris, c’est que derrière les discours lissés se cache une logique de division et d’exclusion : certains quartiers reçoivent toute l’attention municipale, pendant que d’autres – comme La Plaine et Franc-Moisin – sont littéralement laissés pour compte. Les habitant·es de ces quartiers, eux aussi, souffrent d’un accès insuffisant et inégal aux transports publics, ce qui les isole encore davantage du reste de la ville et complique leur quotidien. Ces quartiers populaires, riches de vie et d’histoire, méritent autant que les autres des lignes directes, régulières, pratiques. Leur invisibilisation dans les politiques municipales de mobilité est une faute politique grave.
Mais les habitant·es ne sont pas dupes. Ils voient clair dans les tentatives de récupération électorale à un an des municipales. Et ils savent que sans la mobilisation du Collectif bus, rien n’aurait bougé. Si le maire a dû reculer sur certains points, c’est grâce à la ténacité d’un collectif citoyen, pluraliste et ouvert, qui travaille pour l’intérêt général, pas pour un siège.
Nous affirmons donc notre plein et entier soutien au Collectif bus, et demandons :
• La mise en place d’un véritable comité de suivi sous l’égide d’Île-de-France Mobilités, avec la participation des usager·es ;
• Une reconnaissance publique des propositions portées par les habitant·es depuis deux ans ;
• Et surtout, un retour à une politique de transport équitable et cohérente, au service de tous les quartiers, pas uniquement ceux qui intéressent électoralement.
Les bus ne sont pas un gadget politique. Ce sont nos lignes de vie. Et elles doivent desservir toute la ville, de La Plaine à Franc-Moisin.
Le 18 juillet 2025