Bally Bagayoko - LFI Saint Denis - Cité Fauvettes

Fauvettes / Pierrefitte sur Seine : la récupération de trop !

FAUVETTES / PIERREFITTE SUR SEINE : LA RÉCUPÉRATION DE TROP !
Une opération électoraliste sur fond d’amnésie organisée

Le 3 février 2025, Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, s’est rendu dans la cité des Fauvettes à Pierrefitte pour clôturer symboliquement les derniers appartements avant démolition. Une mise en scène soigneusement orchestrée, destinée à faire croire qu’il serait à l’origine du projet de transformation du quartier.
Ce déplacement n’a rien d’innocent : il survient exactement cinq ans après l’annonce officielle de la démolition, validée par l’ANRU en février 2020. Un calendrier recyclé à point nommé, à un an des prochaines élections municipales.

Un projet lancé bien avant son élection
Les faits sont précis :
•⁠ ⁠21 juin 2018 : l’ANRU se rend sur site pour une première validation du projet.
•⁠ ⁠6 février 2020 : la démolition de la cité des Fauvettes est officiellement entérinée.
•⁠ ⁠4 juillet 2020 : Mathieu Hanotin devient maire de Saint-Denis.
•⁠ ⁠2025 : il instrumentalise un projet auquel il n’a ni participé, ni contribué.
Le projet a été conçu, cadré et validé par Plaine Commune, en partenariat avec l’ANRU et les services techniques. La mairie de Saint-Denis n’en est ni l’initiatrice, ni le pilote.

Un flou entretenu pour masquer la récupération
Profitant du nouveau statut administratif de Pierrefitte — devenue commune déléguée —, le maire tente de faire oublier les vrais responsables du projet : les acteurs institutionnels, les services de l’intercommunalité, les habitants mobilisés.
La réalité est pourtant visible : un panneau posé sur la façade nord de la cité, depuis plusieurs mois, indique clairement que la rénovation urbaine est portée par Plaine Commune, dans le cadre d’un programme ANRU.

Ce panneau dit ce que la communication municipale occulte.
Une cité sacrifiée deux fois : par l’inaction, puis par la récupération
La cité des Fauvettes n’a pas seulement été victime d’un abandon urbain. Elle a été délaissée pendant des années par ses élus locaux, notamment par Michel Fourcade, alors maire de Pierrefitte. Aucune politique d’urgence, aucun soutien digne de ce nom. Le quartier a été laissé en souffrance, dans une lente dégradation.
Lorsque Plaine Commune prend le relais, c’est par nécessité, pas par délégation volontaire. Et voilà qu’en 2025, ceux qui n’ont rien fait s’invitent à la photo finale.
L’histoire ne s’efface pas à la veille d’un scrutin

Ce qui s’est joué le 3 février 2025 n’est pas un simple déplacement. C’est une tentative politique de réécriture, une manœuvre destinée à faire croire qu’un élu absent des origines serait soudain moteur d’un projet collectif.
Mais les faits demeurent. Les documents existent. Et la mémoire locale résiste.

SOURCES JOURNALISTIQUES :

  1. Le Parisien – Pierrefitte : l’avenir des Fauvettes se précise – 21 juin 2018
  2. Le Parisien – La démolition de la cité des Fauvettes entérinée – 6 février 2020
  3. Le Parisien – Pierrefitte : la cité des Fauvettes entièrement vidée pour sa démolition – 3 mars 2025


Le 17 août 2025

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Dans d’autres coins, cependant, la campagne bat déjà son plein avec un appétit proclamé. « Nous n’en faisons pas notre priorité mais, dans certains endroits, nous avons déjà des têtes de liste comme Bally Bagayoko à Saint-Denis », détaille le responsable du comité de pilotage.

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Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue. L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun. La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

Stop à l’expulsion du Landy Sauvage !

Le Landy Sauvage occupe une friche industrielle qui n’a pas besoin d’être rasée avant 2024. Si cette expulsion devait avoir lieu à trois jours de la trêve hivernale, c’est tout unécosystème liant pratiques sportives, créations artistiques, accueil des collectifs citoyens et solidarité avec les plus démunis qui disparaitraient, dans un quartier abandonné de ce point de vue.
L’Établissement Public Foncier d’île-de-France doit entendre raison et accepter d’ouvrir les négociations avec ces bénévoles sérieux et responsables afin de trouver une issue dans le sens de l’intérêt commun.
La ville de Saint-Denis et Plaine commune doivent aider à la sortie de cette impasse et soutenir le prolongement dans les lieux au moins jusqu’au début des travaux des Lumières de Pleyel en 2024.

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Solidarité avec les lieux auto géré et non marchand ! Solidarité avec les acteurs mobilisés autour du collectif Le Landy Sauvage, menacé d'expulsion à quelques jours de la trêve hivernale. Cette menace si elle devait être mise en oeuvre ferait disparaître tout un écosystème liant pratiques et créations artistiques sportives mais aussi solidarité à l'égard des personnes démunies.

Sauvons Le Landy Sauvage !

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