GROUPE FRONT DE GAUCHE SAINT-DENIS : « C’est comme dans un couple. Nous avons un enfant en commun, qui est notre projet politique. Nous allons continuer à l’élever ensemble mais en prenant un peu de distance ». Bally BAGAYOKO

En fin de semaine dernière et à la suite d’une réflexion approfondie nous avons pris, en responsabilité, la décision de ne plus siéger dans le groupe des élu-e-s FdG et partenaires……

Par respect pour nos camarades de ce groupe, nous avons considéré que la priorité était de les en informer puis de prendre le temps de la discussion avec eux pour leur expliquer le sens de notre démarche. Ce calendrier que nous revendiquons n’était pas compatible avec une officialisation précipitée de notre décision.

Malheureusement ce temps de l’explication entre camarades a été pollué par un usage irrespectueux de notre décision. En effet des individus se sont autorisés à instrumentaliser notre acte à des fins politiciennes en le rendant public dans le seul but de justifier leurs propres manœuvres.

Pour notre part nous restons fidèles aux engagements pris vis-à-vis de celles et ceux avec qui nous avons partagé et continuerons à partager de façon privilégié l’essentiel de nos combats pour une politique émancipatrice au service de tous les Dionysiens.

Le temps n’est pas venu d’entrer dans le détails de ce que nous voulons être une reconfiguration constructive pour la réussite de la majorité municipale. Soyez cependant assurés que nous saurons nous montrer fidèles aux engagements pris devant les habitants de notre ville il y a maintenant plus de deux ans. Que nous avons entendus le message avertissement lancé à cette époque et qui est encore devant nous..

Nous ne manquerons donc pas d’indiquer, dans les meilleurs délais,  à monsieur le maire puis à l’ensemble des élu-e-s de cette assemblée nos propositions concrètes et l’esprit dans lequel nous entendons poursuivre notre engagement au service de notre commune.

Dans les circonstances actuelles nous nous contenterons d’ajouter ceci : notre décision est un bien modeste événement au regard de ce qui l’anime, en effet, ce n’est pas la rupture qui est à l’ordre du jour mais le renforcement… justement parce que la richesse et la force de la démocratie c’est le pluralisme.

Puisqu’on parle de démocratie, notre décision n’est assurément pas l’événement du jour.

En effet, aujourd’hui, le gouvernement PS…

  • après avoir fait le choix d’une attaque sans précédent contre le monde du travail par une loi-dite « travail »- tout entière au service des intérêts du patronat,
  • après avoir fait le choix de réprimer violemment toutes les manifestation d’opposition populaire à cette loi,
  • après avoir fait le choix d’insulter les organisations ouvrières qui ont soutenu et accompagné ces mobilisations,
  • après avoir fait le choix d’un passage en force à l’assemblée avec l’arme anti-démocratique du 49.3,
  • après avoir tenter grotesquement de diviser sinistrés des inondations et travailleurs en lutte, oubliant au passage qu’on pouvait être les deux à la fois ou simplement solidaires les uns des autres face à l’adversité,
  • de diviser celles et ceux qui aiment le foot et travailleurs en lutte, oubliant un peu vite qu’on pouvait être les deux à la fois et surtout demeurer solidaires dans les luttes même si on ne soutien pas les mêmes équipes,

vient de franchir un nouveau cap en interdisant une manifestation appelé par 7 organisations syndicales.

  • 7 organisations syndicales représentants des centaines de milliers de travailleurs, de retraités, de jeunes,
  • 7 organisations syndicales au service d’un mouvement fait de million d’entre nous. Oui c’est ce gouvernement qui est une minorité violente !

Il nous faut prendre la mesure de ce qui constitue une atteinte intolérable aux liberté syndicales, aux libertés publiques, aux principes fondamentaux de la constitution, en un mot à la démocratie.

Il nous faut prendre la mesure de ce que ce geste gouvernemental est une déclaration de guerre contre les valeurs dont notre ville est façonnée.

Saint-Denis, terre de résistance et de fierté populaire saura, nous en sommes assurés, trouver toute ça place dans les combats qui s’annoncent, à commencer par celui, plus que jamais nécessaire pour la séparation du Medef et de l’Etat.

Soyez assurés que nous y serons aux côtés de toutes celles et tous ceux, qui dans cette assemblée comme dans l’ensemble de notre commune, choisirons, demain comme hier, l’humain d’abord.

 

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Drapeau Palestine

Drapeau palestinien levé, peuple oublié : l’indécente mise en scène de Saint-Denis

Ce matin, à l’aube, la mairie de Saint-Denis a hissé le drapeau palestinien sur son fronton. Un geste symbolique fort, en apparence. Mais à y regarder de plus près, ce geste en dit peut-être plus sur ceux qui l’ont orchestré que sur le message qu’il prétend porter. Car dans cette cérémonie surprise, tout a été pensé pour la communication, rien pour la mobilisation populaire. Aucune invitation lancée à la population. Aucun message aux collectifs engagés depuis des mois pour la reconnaissance de la Palestine. Aucune coordination avec les associations locales, ni avec les comités de soutien palestiniens, ni même avec les groupes d’opposition municipaux. Pire

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fresque Fraternité

Quand on efface l’art, on abîme la mémoire. Destruction de la fresque La Fraternité à Saint-Denis : consternation, émotion et exigence de réparation.

Il existe des œuvres dans nos quartiers qui dépassent leur simple statut artistique.Elles sont des repères visuels et affectifs, des fragments de mémoire collective, des témoins d’histoires populaires. C’était le cas de la fresque La Fraternité, peinte en 1993 sur un mur de la cité du Franc-Moisin à Saint-Denis.130 mètres de fresque.130 mètres de vie, de symboles, d’histoire. Aujourd’hui, cette œuvre a été détruite, sans qu’aucune alerte n’ait été sérieusement prise en compte. Elle représentait une femme kabyle au-dessus d’un globe tenu par une main : une allégorie d’un Nouveau Monde, réalisée par l’artiste américain Eloy Torrez, dans le cadre d’une commande du ministère de

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Carole Delga

Ma réponse aux propos inacceptables de Carole Delga, présidente de la Région d’Occitanie !

Je suis choqué mais, hélas, plus surpris.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, vient une nouvelle fois de franchir une ligne grave. Affirmer avec une désinvolture insupportable que « sur le terrain, Jean-Luc Mélenchon fait plus peur que Marine Le Pen. En Seine-Saint-Denis, ce n’est peut-être pas le cas, mais dans le reste de la France, c’est la réalité », ce n’est pas seulement inacceptable.C’est participer activement à la banalisation de l’extrême droite, à la diffusion de ses idées, et à la disqualification de celles et ceux qui la combattent réellement. En mettant la France Insoumise – et Jean-Luc Mélenchon – au même niveau

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Ecoles

Soutien aux familles de Pierrefitte : l’Éducation est un droit, pas un parcours du combattant !

À Pierrefitte-sur-Seine, 24 élèves de 6e sont restés sans affectation scolaire pendant deux semaines, faute d’anticipation de la part des services de l’Éducation nationale. Ce sont des enfants de 11 ans laissés sur le bord du chemin de l’école, des familles plongées dans l’angoisse et le flou, contraintes de jongler entre travail, démarches administratives, et absence totale de réponses. Pendant ce temps, la DSDEN décidait de fermer une classe à Lucie Aubrac… pour en rouvrir une dans l’urgence à Pablo Neruda, un établissement déjà saturé, vétuste et en manque de personnel. Résultat : des enseignants sous pression, des cours qui peinent à démarrer, et des

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Gaza - Hollande

Gaza : des propos inacceptables de François Hollande sur BFM

Alors que plus de 60 000 morts sont à déplorer, que plus de 80 % du territoire de Gaza est détruit, et que de nombreuses organisations internationales qualifient clairement la situation de génocide, François Hollande parle encore d’une “évolution génocidaire possible” si Israël “mettait à terme son plan”. Ces propos sont scandaleux et révisionnistes. Ils minimisent une réalité atroce déjà en cours, au mépris des faits, des victimes et du droit international. En affirmant cela publiquement, l’ancien président ne parle pas en son seul nom : il exprime sans détour la ligne ambiguë et complice du Parti socialiste face à l’agression contre le peuple palestinien.

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - CAF Saint Denis

CAF de Saint-Denis : Trop, c’est trop.

Depuis des mois, de nombreux usagers, comme Magali, se retrouvent sans réponses, sans aides, sans solutions. Ce matin encore, Magali s’est déplacée à la CAF. Résultat ?Pas de rendez-vous = pas d’aide.On lui parle d’un soi-disant bug informatique national… qui n’existe même pas. Pendant ce temps, les aides restent suspendues.Des familles vivent sans ressources depuis juin.Les plus fragiles — personnes âgées, précaires, non connectées — sont laissées sur le carreau. Nous interpellons la direction de la CAF de Saint-Denis : il est urgent d’agir. La CAF est un service public. Elle doit servir, pas exclure. Et Magali n’est pas seule. Elle parle pour des centaines

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Intermarché - Pleyel - Photo CC Jojo975077773773

Un nouveau souffle pour Pleyel avec l’ouverture d’Intermarché !

Ce commerce de proximité, très attendu par les habitant·es et les salarié·es du quartier, a enfin ouvert ses portes après de longs retards juridiques et administratifs. Avec ses 1000 m², plus de 14 000 références, une double entrée (avenue Anatole France / boulevard Finot) et des caisses automatiques et traditionnelles, ce magasin répond à un véritable besoin local. Je salue le choix d’Intermarché de s’implanter à Saint-Denis. Mais au-delà de la simple présence commerciale, il est essentiel que l’enseigne s’engage pleinement en faveur de l’emploi local et de la formation des habitant·es. C’est une attente forte, légitime, pour faire de ce commerce un acteur territorial

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Police - Tourcoing - photo CC par crash71100

Condamnation des violences à Tourcoing – Pour une police républicaine et une sécurité juste !

Nous condamnons l’agression du policier de la BAC survenue le 11 septembre à Tourcoing. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cependant, la vidéo diffusée interroge : comment ce policier s’est-il retrouvé seul et isolé dans un contexte aussi tendu ? Dans le même temps, à Saint-Denis, un jeune de 19 ans a subi des violences humiliantes (crachat, gifle) de la part de policiers, sans justification. Il a fait preuve d’une retenue remarquable face à cet acte injuste. Ces deux événements montrent une chose : la violence, qu’elle vienne d’individus ou de l’institution, mine la confiance, fracture les quartiers, alimente les tensions. On peut – et

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

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