Bally Bagayoko - LFI -Saint-Denis - police

Halte à la désinformation : pour une sécurité républicaine, humaine, et efficace !

Déclaration – La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine
Halte à la désinformation : pour une sécurité républicaine, humaine, et efficace !
Une nouvelle campagne de désinformation est à l’œuvre. Des responsables politiques et plusieurs médias dominants affirment que « La France insoumise veut désarmer les policiers municipaux ». Cette présentation mensongère ne vise qu’à caricaturer, disqualifier, et détourner l’attention des véritables enjeux de sécurité.
La réalité est toute autre.
Quelle est la vraie proposition de La France Insoumise ?
LFI propose que les policiers municipaux soient progressivement intégrés dans la police nationale, pour deux raisons fondamentales :
1. La sécurité est une compétence régalienne. Elle relève de l’État, et non des communes, souvent démunies, inégalement dotées, et incapables de garantir une égalité d’accès à la sûreté.
2. Le recrutement local peut être problématique, en particulier dans les villes dirigées par l’extrême droite, où les dérives idéologiques peuvent s’infiltrer dans la doctrine et les priorités de maintien de l’ordre. Seule une police formée, encadrée et missionnée par l’État peut garantir l’impartialité et le respect de la République.
Sur l’armement, pas de dogme : une position pragmatique, humaine, construite !
Contrairement à ce qu’on laisse entendre, La France Insoumise ne propose pas de désarmer tous les agents municipaux du jour au lendemain. Ce que nous disons, c’est :
• Il n’est pas nécessaire que tous les policiers municipaux soient armés pour toutes leurs missions.
• Pour des interventions de proximité, de médiation, d’îlotage, ou de sécurisation d’équipements publics, le port d’arme à feu est inutile et parfois contre-productif.
• L’armement doit rester exceptionnel, justifié, encadré, et intégré dans une doctrine locale démocratiquement définie, avec les habitants et les agents.
• Le désarmement, là où il est engagé, se fait progressivement, en lien avec la montée en puissance de la police nationale.
Des exemples concrets existent et fonctionnent !
À Faches-Thumesnil, le maire insoumis Patrick Proisy a refusé d’armer sa police municipale, a mis en place un moratoire sur la vidéosurveillance, renforcé la présence humaine et la coopération locale.
Résultats :
• −30 % de cambriolages
• −65 % de vols avec violences
• −27 % de vols de véhicules
À Paris, ville de plus de 2 millions d’habitants, la police municipale n’est pas armée. Elle assure pourtant ses missions de proximité et de tranquillité publique sans arme létale, avec professionnalisme.
Dans plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Irlande, pays scandinaves…), les polices locales ne sont pas systématiquement armées. La sécurité y est pourtant assurée.
Vidéosurveillance : coûteuse, peu efficace, imposée sans débat !
Contrairement à ce que martèlent les partisans du tout-sécuritaire, La France Insoumise ne propose pas de supprimer toutes les caméras.
Elle propose un moratoire sur les installations nouvelles, le temps de mener une évaluation publique du rapport coût/efficacité.
• Les études officielles montrent que seulement 2 % des délits sont élucidés grâce aux caméras.
• Une caméra coûte entre 25 000 et 40 000 euros, équivalent au coût d’un policier en poste.
• Le choix est clair : veut-on des caméras passives ou des agents formés, présents, capables d’agir et de dialoguer ?
⚖️ Ce que nous défendons : une sécurité républicaine ET une justice forte !
Certains médias caricaturent nos positions comme « laxistes », « anti-police », voire « complaisantes avec la délinquance ». C’est un mensonge dangereux.
Nous voulons une police républicaine, au service de la population, respectueuse des droits fondamentaux, présente dans tous les quartiers.
Et nous voulons plus de moyens pour la justice :
• des enquêteurs dans les commissariats,
• des magistrats dans les tribunaux,
• des greffiers, des services d’aide aux victimes,
• une police judiciaire capable de démanteler les réseaux du narcotrafic et non de briller en opérations de communication.
La priorité est d’assurer la sécurité quotidienne des citoyens.
L’État se désengage, les communes trinquent !
Les chiffres sont clairs :
• En 10 ans, les effectifs de la police municipale ont explosé : +41 %, atteignant 28 000 agents en 2023.
• La police nationale, elle, est en sous-effectif dans les quartiers populaires.
• En Seine-Saint-Denis : 34 policiers nationaux pour 10 000 habitants, contre 44 dans les Hauts-de-Seine.
On décentralise l’ordre public mais on refuse de donner aux communes les moyens pour la justice, l’éducation, la santé, le logement.
Les maires doivent désormais assumer à la place de l’État, souvent sans budget suffisant. Et ce sont les villes les plus pauvres qui en paient le prix.
Nos propositions concrètes :
• Réintégration progressive des polices municipales dans la police nationale
• Moratoire sur la vidéosurveillance et audit d’efficacité
• Moratoire sur le LBD, audit sur le Taser et les armes intermédiaires
• Recrutement de 10 000 policiers, notamment dans la police judiciaire
• Investissement massif dans la justice de proximité
• Renforcement de la prévention, des médiateurs, de l’accompagnement social
• Modernisation des commissariats et amélioration des carrières policières
Une République sociale ou une République de l’abandon ?
Il faut choisir entre :
• Une République des caméras, des LBD et des agents sous-payés
• Ou une République sociale, juste, qui protège vraiment, par l’éducation, la justice, la médiation et la présence humaine.
Ceux qui hurlent contre « le laxisme » sont souvent ceux qui ont démantelé les services publics, gelé les recrutements, cassé la police de proximité, et laissé pourrir la situation dans les quartiers populaires.
Ce que nous défendons :
Une sécurité au service des citoyens, et non une sécurité contre les citoyens
Une police républicaine, formée, encadrée, désarmée quand ce n’est pas nécessaire
Une lutte résolue contre la délinquance, mais avec les bons outils : enquête, justice, prévention
Une égalité réelle entre territoires : 93 = 92
Des services publics partout, pour toutes et tous.
Déclaration de La France Insoumise Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine

le 8 juillet 2025

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Sous prefecture Saint Denis

Mobilisation devant la sous-préfecture de Saint-Denis : pour un service public digne et accessible

Nous étions présent·es devant la sous-préfecture de Saint-Denis pour interpeller les services de l’État sur les difficultés toujours trop nombreuses rencontrées par les usagers : délais interminables, plateformes inaccessibles, manque de suivi, et parcours administratifs souvent inhumains. Nous saluons les premiers pas vers une amélioration de l’accueil et du traitement des dossiers. Mais le compte n’y est toujours pas. Nous tenons à saluer l’engagement du collectif citoyen qui s’est mobilisé avec détermination pour faire entendre la voix des usagers et porter des propositions concrètes. Ce travail de terrain a ouvert la voie à d’autres mobilisations dans des communes confrontées aux mêmes difficultés. Ce collectif prouve

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Jeunesse - Lycée Angela Davis - Saint Denis

Blocus lycéen à Saint-Denis – Une jeunesse debout face à l’injustice !

Ce matin, les élèves du lycée Angela Davis – Rosa Parks à Saint-Denis ont organisé un blocus pour faire entendre leur colère et leurs revendications face à un contexte de plus en plus violent, injuste et méprisant pour la jeunesse. Une mobilisation qui s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale “Bloquons Tout”, portée par une jeunesse qui refuse de se taire face à l’autoritarisme, aux injustices sociales et aux violences systémiques. Leurs revendications sont claires : • Contre les violences policières, après l’agression d’un jeune de la résidence de la Sablière à La Plaine Saint-Denis (crachat, gifle).• Contre le projet politique du gouvernement, jugé autoritaire et

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - 20 septembre - Tournée Insoumis Saint Denis - Pierrefitte

Le samedi 20 septembre, tournée des Insoumis dans les rues de Saint-Denis et Pierrefitte !

Tournée des quartiers – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-SeineQuartier Saussaie / Floréal – CourtilleSamedi 20 septembreDe 15h à 17h Les militant·es de la France insoumise seront présent·es dans vos quartiers pour : Venez discuter, partager vos idées, construire avec nous un projet qui vous ressemble.Parce que nos villes méritent une politique au service de l’humain et de l’intérêt général ! Rendez-vous dans les rues de Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine !On ne fait pas campagne pour le peuple, on la fait avec lui. Rendez-vous devant Coccinelle, 4 allée de L’Ile de France, 93200 Saint Denis !

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Macron - Lecornu

Macron-Lecornu : un Premier ministre en treillis, un Président en costard de patron – même mépris, même méfiance du peuple.

Après avoir ignoré les urnes, les voilà à gouverner par décret, par la matraque, et par l’ennui.Leur feuille de route ? Casser les services publics, étouffer les colères sociales, militariser les esprits. Mais le 10 septembre a montré une chose : on est là, et on lâche rien. La rue a répondu présente.Maintenant, on monte d’un cran. Le 18 septembre, on remet ça.Encore plus nombreux, encore plus déterminés.À l’appel du collectif Bloquons Tout, pour faire vaciller leur pseudo autorité. Parce qu’on ne débat pas avec des fossoyeurs.On les bloque. On les renverse. MACRON / LECORNU : LA HONTE, NOUS, LA FORCE.Le 18, on reprend la

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Lecornu - 18 septembre

Ils reculent… mais ne lâchent rien. Alors nous non plus.

Oui, Lecornu renonce (pour l’instant) à supprimer 2 jours fériés.Preuve que la mobilisation paie, que le 10 septembre a secoué leurs certitudes.Mais attention : ce n’est qu’un repli stratégique. Un coup de com’ pour calmer la colère. Le reste de leur plan ? Toujours là. Hausse du temps de travail, coupes dans les services publics, réformes antisociales, précarisation massive… le poison continue d’être administré à petites doses. Ne soyons pas dupes. Ce gouvernement gouverne contre la majorité, pour une minorité de possédants.Et quand ils “consultent”, c’est pour mieux imposer. Quand ils reculent, c’est pour mieux avancer masqués. Macron reste le vrai problème.Un président sans légitimité

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - UJFP

Pas en notre nom : Non à la criminalisation de la solidarité !

Soutien à l’UJFP, voix juive pour la justice, debout face à l’intimidation d’État. J’exprime ma profonde indignation face à la perquisition menée le 11 septembre au domicile de Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».Ce harcèlement judiciaire, visant une association pacifiste, antiraciste et engagée pour la justice, est inacceptable. Alors que Gaza subit depuis près d’un an une offensive militaire d’une brutalité sans précédent — qualifiée de génocide par de nombreuses ONG et juristes internationaux — il est plus que jamais vital de défendre les voix

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Bally Bagayoko - Saint Denis - Pierrefitte - Fete du sport

Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée !

COMMUNIQUÉ DE PRESSELa France insoumise – Saint-Denis / Pierrefitte-sur-Seine12 Septembre 2025 Le 14 septembre, nous ne participerons pas à une “Fête nationale du sport” qui masque une casse généralisée ! Alors que le Président de la République reconduit la “Fête nationale du sport” initiée en 2024, en marge de la célébration des athlètes sur les Champs-Élysées, nous, militant·es et élu·es de La France insoumise à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine, refusons de participer à cette opération de communication.Le sport populaire n’a pas besoin de vitrines ni de podiums. Il a besoin de moyens, de respect, et de soutien concret.Et aujourd’hui, il est en danger. Le mouvement sportif

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Scandale autour de l’association « Laissez-les servir » : Le maire délégué de Pierrefitte, Michel Fourcade, s’entête à soutenir une association d’extrême-droite

L’association nationale « Laissez-les Servir » est bien connue des pierrefittois. Présente sur la ville où elle possède ses locaux depuis 2019, cette association dite de « recadrage républicain » fait partie des protégés historiques de Michel Fourcade. Présente avec ses « cadets » à chaque commémoration sur la ville, notre Conseiller municipal Yohan SALES (LFI) avait à bien des occasions rappelé en Conseil municipal que les avantages dont bénéficie cette association sur notre ville est une faute politique majeure : propos néocoloniaux du président de l’association, liens avec la mouvance ultracatholique, cadre paramilitaire… Ces arguments n’ont jamais suffi pour faire infléchir la majorité municipale. Depuis quelques semaines, le Bondy Blog a

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